☕️ Bonjour,

D'Edmond Locard à la future École nationale, la police scientifique lyonnaise rayonne dans le monde entier (Photo : Adobe Stock).

La capitale des Gaules peut se vanter d’être un pilier, à la fois historique et actuel, de la police technique internationale.

Ce qui se passe 🗣️

• Ce mardi, une conférence intitulée « Lyon, capitale policière ? » est organisée aux Archives municipales (2ᵉ arrondissement), à 18h30.

• Gratuit et sans réservation, l’événement offre à tous l’occasion de comprendre l’importance de Lyon dans l’histoire et le futur de la criminalistique.

• C’est Amos Frappa, historien chercheur, qui mettra en lumière l’évolution des techniques d’enquête, grâce aux innovations lyonnaises.

La toile de fond 🔬

• Dès le début du XXᵉ siècle, Lyon s’est illustrée grâce à Edmond Locard, souvent qualifié de « père de la police scientifique ». En 1910, il a fondé le 1ᵉʳ laboratoire de police technique dans les combles du palais de justice.

• On lui doit la création de plusieurs techniques encore utilisées de nos jours, comme l’identification par empreintes digitales et le principe « de l’échange », selon lequel un malfaiteur laisse toujours des traces derrière lui.

• En plus d’avoir rencontré et inspiré Arthur Conan Doyle pour l’écriture de certains opus de Sherlock Holmes, son héritage se lit dans des structures modernes telles qu’Interpol, basée dans le 6ᵉ arrondissement, et bien sûr, le Service national de police scientifique d’Écully.

Bientôt 🏫

• C’est dans cette même commune que verra le jour la 1ʳᵉ École nationale de police scientifique, a-t-on appris dans le Journal officiel. D’ici à 2026, ce centre de formation unique en France s’installera dans les anciens locaux de l’école de commerce emlyon.

• Il s’agira de la 1ʳᵉ institution du futur Hub de la Sécurité, un projet piloté par la Chambre de commerce et d'industrie sous la direction du général Gilles Darricau, ancien gouverneur militaire de Lyon.

• À Écully, experts privés et publics de différents domaines (cybersécurité, police technique, sécurité alimentaire, sanitaire, industrielle, etc.) collaboreront.

L'année dernière, 5 500 personnes s'étaient déplacées dans les coursives du palais de la Bourse (Photo : Aglaé Events).

Des centaines de recruteurs et des milliers de participants sont attendus dans le centre-ville de Lyon pendant 2 jours.

Les grandes lignes 👀

• Organisé par l’agence lyonnaise Aglaé Events, la Métropole et les acteurs de l’emploi, le Village des Recruteurs est de retour ce mardi au Palais de la Bourse (Lyon 2ᵉ).

• « Il constitue une opportunité exceptionnelle pour les chercheurs d’emploi, les aspirants à la formation, les futurs diplômés et ceux qui envisagent une reconversion », indique Antoine Tallis, président d’Aglaé Events.

• Plus de 5 500 offres sont proposées cette année, allant du commerce à l’industrie, en passant par le numérique et le BTP. 
  

• « Le meilleur moyen de trouver un job, c’est de rencontrer celui qui en propose un ! », rappelle notre interlocuteur.

Ce qui est prévu 🤝

• Pour cette 9ᵉ édition, les organisateurs prévoient de faire mieux qu’en 2023 en accueillant près de 6 000 visiteurs, avec une centaine d’entreprises et d’organismes de formation sur place pour un échange direct et convivial.

• Le Village des Recruteurs se distingue par son format en speed meeting : chaque candidat peut s’asseoir face aux recruteurs, exposer son projet et recevoir des conseils sur ses démarches.

• Les personnes à la recherche d’un CDI, d’un CDD, d’un stage ou d’une alternance peuvent s’inscrire ici et consulter en amont les offres disponibles.

Zoom sur 👨‍💻

• Nouveauté cette année : le Village des Indépendants qui est spécialement conçu pour les freelances, consultants, autoentrepreneurs et ceux qui veulent se lancer.

• Cet espace vise à répondre à « l’essor du travail indépendant, en mettant en relation les talents avec des entreprises cherchant à collaborer sur des missions ponctuelles ou régulières ».

• « En créant leur propre emploi, ces profils apportent une nouvelle dynamique au marché du travail », conclut Antoine Tallis.

Avec cet événement, l'aventurier lyonnais Gaël Meunier veut encourager le public à se lancer (Photo : Adobe Stock). 

Ce soir, 2 films autour de l'exploration du monde sont projetés à la Bourse du Travail. Des échanges conviviaux avec des aventuriers sont prévus en amont.

La genèse 💡

• À 27 ans, le Lyonnais Gaël Meunier a fait de l’aventure un mode de vie. Sa dernière expédition l’a conduit dans le Caucase, où il a traversé les montagnes en parapente, en pleine période de guerre.

• « Il y a ce besoin de se retrouver soi-même, dans la solitude, tout en s’ouvrant aux rencontres humaines », raconte-t-il à l’Essentiel Lyon.

• Ce goût pour l’exploration et « l’envie de transmettre » l’ont poussé à créer le Latitude Festival, afin de donner aux autres la possibilité de vivre, eux aussi, leur propre aventure.

Le programme 📖

• Le rendez-vous est donné à 18h30 avec un prélude sur la place Guichard (Lyon 3ᵉ), ouvert à tous, billet ou non. Un apéro géant, des stands de restauration, et surtout, une dizaine d’ambassadeurs seront présents pour échanger.

• Les aventuriers Rémi Camus, Elise Desprez et Benjamin de Molliens ainsi que le YouTubeur Poisson Fécond (3,6 M d’abonnés) seront de la partie. 
  

• « Cet instant doit être un temps de rencontres ouvertes, où l’on peut parler aventure et mode de vie », insiste Gaël Meunier.

• À 19h30, la soirée se poursuit à la Bourse du Travail, où 2 films transporteront les spectateurs au cœur de l’aventure : Bébé des cimes, retraçant la traversée des Pyrénées en famille avec un bébé, et Baluchon, l’histoire d’un tour du monde en solitaire sur un tout petit bateau.

Aller plus loin 🏕️

• Avec ces films et ces rencontres, Gaël Meunier espère inspirer les Lyonnais à se lancer dans leurs propres expéditions, même modestes. « C’est le 1ᵉʳ pas qui est le plus difficile », indique-t-il à nos lecteurs.

• Lyon, grâce à sa proximité avec les Alpes et à son ouverture internationale, « est idéale pour commencer ». 
  

• « L’aventure, ça peut être une simple nuit sous la tente, à 2 pas de chez soi », conclut Gaël Meunier.

Infos pratiques : le before, gratuit, a lieu de 18h30 à 19h30 place Guichard (Lyon 3ᵉ). Le festival débute à 19h30 avec un accès à 22 € (plein tarif). Billetterie.

L'appareil est toujours visible depuis le rond-point des États-Unis de Colombier-Saugnieu (Photo : Apple Plan).

Depuis 23 ans, un imposant Lockheed TriStar est stationné à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, sans avoir jamais repris les airs.

On rembobine 🌨️

• Le 6 juillet 2001, un vol reliant Lyon à Berlin tourne court. 

• L’avion, un Lockheed L-1011 TriStar de la compagnie Air Transat, décolle normalement mais se retrouve pris dans une violente tempête de grêle en Bourgogne.

• Les vitres du cockpit sont sévèrement endommagées, forçant les pilotes à faire demi-tour pour un atterrissage en urgence à Lyon. 

• Bien que l’appareil soit encore fonctionnel, les dégâts sont si importants que la compagnie décide de le retirer définitivement du service.

• Trop coûteux à rapatrier et à réparer, Air Transat décide de le céder pour 1 $ symbolique à la CCI.

De nos jours 📌

• Visible depuis le rond-point des États-Unis à Colombier-Saugnieu, l’avion est toujours en place, regardant les aéronefs rouler sur la voie de circulation voisine.

• Il aurait dû servir à des exercices de formation et de sécurité pour le personnel volant et les équipes au sol de l’aéroport, ce qui n’a jamais été le cas.

• Le public a même pu le visiter durant une courte période, avant que les mesures Vigipirate n’en interdisent l’accès.