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Leur gigantisme et leur profil fuselé ont fasciné les artistes de l'entre-deux-guerres (Photo : Adobe Stock).

L’exposition Paquebots 1913-1942, une esthétique transatlantique invite à une plongée dans l’univers fascinant de ces géants des mers, qui ont inspiré de nombreux artistes. Le vernissage a lieu ce soir à 18h30. 

Le contexte ⚓

• Cette rétrospective s'inscrit au cœur de la grande histoire transatlantique des ports de Nantes-Saint-Nazaire et du Havre. 

• Les années folles sont un âge d’or pour les paquebots considérés aussi bien comme des palaces flottants que des machines modernes au profil fuselé, seuls véritables traits d’union entre la vieille Europe et les États-Unis.

• Le tragique destin du Normandie, réquisitionné par les troupes américaines puis coulé, après un incendie, dans le port de New York en 1942, marque aussi la fin de cette fascination pour ces géants des mers.  

Concrètement 🎞️

• Le musée d’arts de Nantes a puisé dans les archives de ses partenaires, l'écomusée de Saint-Nazaire et d’Escal’Atlantic, le musée paquebot, pour obtenir des clichés inédits, jamais sortis des réserves.

• L'exposition réunit 180 œuvres de peintres (Fernand Léger, Charles Demuth, Jules Lefranc…), photographes, affichistes, publicistes, architectes et cinéastes. 

• « Ces derniers explorent les silhouettes fuselées de ces paquebots ou décortiquent la perfection de leurs machineries parfois jusqu’à l’abstraction », explique l’équipe du musée. 

• Ces bateaux deviennent alors un terrain d'expérimentations artistiques et contribuent « au développement d’une esthétique moderniste internationale ». 

En pratique 📽️

• La traversée s'effectue en 2 temps.

• La 1^re partie de l'exposition rend compte de la beauté du paquebot en tant qu'objet, tandis que la 2^de convie à une expérience du voyage, de la vie à bord de ces bateaux dont rend compte en particulier le cinéma de l’époque.

• Dans un espace immersif, projections, citations, images, documentaires amateurs et extraits de films hollywoodiens vous font vivre une croisière spectaculaire.

Découvrir : Espace moderne du Cube, niveaux 1 et 2, Chapelle de l'Oratoire. Jusqu'au 23 février 2025. Retrouvez la programmation complète.

Profitez d'une soirée pour découvrir la vitalité des initiatives associatives (Photo : Adobe Stock).

L’Atelier des Initiatives propose ce soir ses rencontres créatives de 18h à 22h chez Askip, un bar associatif installé dans les locaux des Beaux-Arts à Nantes. 

De quoi parle-t-on ? 👇

• Depuis 2003, ce collectif d’éducation populaire a pour mission d’accompagner les jeunes de 16 à 32 ans dans la réalisation de leurs projets et la concrétisation de leurs idées. 

• « L'objectif, c'est d'encourager l’accès à la culture, la prise d’initiatives et susciter la curiosité intellectuelle notamment en favorisant la découverte de lieux, d’événements et d’acteurs nantais », insiste Marie Charles, chargée de l'animation du réseau.

• Dans cette perspective, l'Atelier des Initiatives fédère une soixantaine d'associations adhérentes, qui incarnent des pratiques artistiques complémentaires. 

• « Notre rôle consiste à les aider en répondant à leurs besoins : réservation de salles, recherches de financements, proposition de boîtes aux lettres au sein de notre local associatif. »

Ce qui est prévu 🎉

• « Les Rencontres Créatives sont l'occasion de mettre en lumière la dynamique de ce réseau culturel de manière festive et conviviale. »

• Vous pourrez donc chanter, danser et même faire vos emplettes.

• Dès 18h30, la Compagnie Quat ouvre le bal avec sa pièce de théâtre-slam en invitant le public à participer.

• L’association Vlipp va procéder à un micro-trottoir auprès des spectateurs pour connaître leurs attentes en termes de pratiques artistiques sur la ville. 

• La Récré.e organise un marché de créatrices (peinture, objets customisés strass)... C'est le moment de songer aux cadeaux de Noël !

S’y rendre : 2 allée Frida Kahlo. Prix libre. Prix conscient entre 5 et 7 €. Ouvert à tous. 

D'origine allemande, Alexandra Müller veut ouvrir les portes des possibles avec la Cité des Imaginaires (Photo : Tina McVenseld).

La quadragénaire vient de prendre la tête du musée Jules Verne et du grand espace d'expositions prévu à l'horizon 2028, le long de la Loire dans le Bas-Chantenay. 

Pourquoi avoir accepté ce poste ? 🚀

« Ce qui m’a plu, c’est le projet ambitieux. J’ai rencontré Marie Masson (ancienne directrice des Utopiales) qui m’a invitée à rejoindre le comité scientifique de la Cité. »

« Nous vivons dans une époque qui désintègre nos certitudes, on constate un épuisement individuel et social. »

« Accompagner la naissance d’un nouvel équipement dédié aux imaginaires, mon violon d’Ingres, m’enthousiasme. Je suis convaincue qu'ils ont un rôle essentiel à jouer dans la projection de notre futur, ils autorisent le pas de côté pour inventer d’autres modèles de société. » 

Que va t-on trouver dans ce lieu ? 🏙️

« La Cité va prendre place sur un espace de 5 200 m² du bâtiment Cap 44, héritage d'un passé architectural et industriel. Cela va permettre de valoriser ce patrimoine pour retrouver la structure d’origine des grands moulins et établir un dialogue avec la Loire par le biais d'un jeu de transparence au rez-de-chaussée. »

« Elle va accueillir des expositions, des résidences d’artistes (écrivains, concepteurs de jeux vidéo…) interrogeant notre rapport au vivant, au progrès, à l’altérité, au texte, à l’image. Il s’agit de montrer la diversité des modes d’expression contemporains. »

« Nous voulons également inventer de nouvelles formes à destination des jeunes, davantage tournées vers la manipulation ludique et l'expérience concrète. »

« Ce nouveau lieu va devenir l'écrin du musée Jules Verne. Avec cette ambition de concevoir un parcours scénographique pour mettre en valeur ce grand auteur de façon innovante sur 1100 m² au lieu des 250 actuels sur l'emplacement de la butte Sainte-Anne. » 

Quelles sont les perspectives ? 👀

« L’objectif, c’est de créer des synergies avec d’autres lieux, d’autres manifestations comme le festival de SF ou les Utopiales par le biais de conférences et d’ateliers. »  

« Il y a une vraie tradition nantaise de la science-fiction et du surréalisme qui débute avec des grands noms à l'instar de Jules Verne, Claude Cahun ou encore Julien Gracq, et se poursuit avec les Machines de l’île ou encore le Jardin Extraordinaire… » 

« Il reste 4 ans pour imaginer ces coopérations, tout reste à créer !