☕️ Bonjour,

Les professionnels doivent soigner de plus en plus leur marque employeur pour leurs salariés et clients (Photo : Adobe Stock).

En collaboration avec l'observatoire de l'hôtellerie In Extenso TCH, la CCI Nantes-Saint-Nazaire organise ce jour, à partir de 14h30, une conférence sur les tendances du secteur dans le Grand Ouest. 

De quoi s'agit-il ? 👇

• « Cette 12^e édition dresse un bilan de l'hôtellerie à la fois en termes de conjoncture économique et de l'évolution de l'offre », explique Samuel Couteleau, directeur associé In Extenso TCH.

• Ce nouveau rendez-vous aborde également au cours de tables rondes les problématiques auxquelles se trouve confronté le monde concurrentiel de l'hôtellerie.

• Parmi elles : comment attirer, fidéliser les salariés et gagner la confiance des clients ? Quel intérêt à faire partie d'une enseigne franchisée ou non pour créer des partenariats ?  

État des lieux 🛎️

• Alors qu'en 2023, les hôteliers du Grand Ouest avaient terminé la saison avec une augmentation de leur chiffre d'affaires, « la situation s'avère plus tendue pour 2024, sans pour autant être catastrophique ».

• « On constate une baisse notoire de la fréquentation touristique sur les littoraux et un léger recul sur les métropoles, dus à une météo peu clémente. »

• De son côté, l'offre demeure stable depuis une dizaine d'années, « malgré un parc hôtelier difficile à maintenir sur les côtes, soumises à des contraintes d'urbanisme ». Les grands centres urbains tirent leur épingle du jeu et offrent « une capacité d'accueil hôtelière de qualité ». 

• Le Grand Ouest comptabilise 1 500 établissements hôteliers et 50 000 chambres réparties de façon équilibrée sur la Bretagne et les Pays de la Loire. 

Zoom sur 🔍

• Une intervention autour du sujet de la marque employeur est prévue. Elle fait partie des avancées auxquelles les hôteliers doivent réfléchir, pour en faire un atout de recrutement.  

• « La crise du Covid a amplifié les difficultés de ressources humaines. Il s'agit de métiers exigeants avec des horaires complexes. La situation demeure tendue pour les hôtels saisonniers », poursuit Samuel Couteleau.

• « Face à ce constat, il faut penser à créer des images plus valorisantes, comprendre ce que les salariés attendent. »

• Parmi les pistes, certains établissements proposent désormais des hébergements à leurs saisonniers.

Y assister : Maison de l'Entrepreneuriat et des Transitions, Saint-Herblain. Gratuit. Inscriptions ici.

8 artistes interviennent dans les Ehpad ou établissements hospitaliers de la région nantaise (Photo : Le Nez à l'Ouest).

L'association culturelle Le Nez à L'Ouest organise ce soir son assemblée générale. Elle recherche des mécènes pour continuer à distiller un peu de magie lors des visites auprès des patients.

À propos 🤝

• « Ce collectif a vu le jour il y a 8 ans sous l'impulsion de 3 clowns professionnels, qui voulaient intervenir auprès de personnes fragiles », explique le directeur de l'association, Gilles Ducassé. 

• Le Nez à l'Ouest se déplace au sein de 4 types de structures sur le territoire nantais : en Ehpad auprès des personnes âgées, au service des urgences pédiatriques du CHU de Nantes, en hospitalisation auprès des enfants et des adolescents, ou en instituts pour un public jeune en situation de handicap. 

• Aujourd'hui, forts de compétences pluridisciplinaires et d'un savoir-faire propre aux établissements de soin, 8 clowns interviennent par binôme régulièrement dans 7 établissements. 

• En moyenne, cela représente 6 à 8 séances par mois avec le Nez à l'Ouest, soit l'équivalent de visites auprès 2 500 patients par an.  

En quoi ça consiste 🎭

• « L'objectif, c'est de faire preuve d'humanité en apportant un moment de bonheur, de légèreté, en favorisant le mieux-être de chacun. » 

• Lorsque les artistes arrivent en Ehpad ou à l'hôpital, ils commencent toujours par une réunion avec un professionnel, pour être au courant de l'état de santé physique ou psychique.

• Ils se rendent ensuite de chambre en chambre et effectuent un spectacle d'improvisation sur mesure.

Les perspectives 💰

• « Les établissements qui nous sollicitent financent 10 % des interventions, les pouvoirs publics 30 % et le reste provient de fonds privés. Nous avons besoin de mécènes pour faire perdurer nos missions. »

• Mue par une forte démarche RSE, l'association a pris le parti de ne se rendre que dans des établissements de la métropole nantaise : « Nous pouvons nous déplacer à vélo ou en transports en commun. Pour 2029, compte fédérer une douzaine d'artistes. » 

• Ce soir, l'AG invite à découvrir les coulisses du Nez à l'Ouest et à rencontrer des clowns, qui pour l'occasion ont prévu de faire leur cinéma. 

Y aller : À 18h. La petite ferme, maison de retraite Saint-Joseph, 63 rue Gaston Turpin à Nantes.

Frédéric Roy poursuit l'œuvre de ses prédécesseurs pour faire rayonner la salle (Photo : Olivier Voyer).

Véritable cocon intimiste, le Pannonica fête ses 30 ans cette année. Frédéric Roy, directeur et programmateur de la structure depuis 3 ans revient sur l’évolution et les perspectives de la salle de jazz nantaise.

Comment ce lieu est-il né ? 💡

« À l’origine du Pannonica, on trouve la Péniche bleue sur le canal Saint-Félix, un lieu privé où était programmé du jazz autour d'un petit vivier d'artistes. »

« Cette scène musicale a commencé à émerger au sein de Nantes et une dynamique s’est peu à peu constituée avec l’envie de créer une salle dédiée au jazz et aux musiques improvisées. »

« L'association Nantes Jazz Action a concrétisé ce projet avec l’aide de la Ville en rénovant un petit espace nommé Boris Vian, situé sous la salle Paul-Fort, à proximité du marché de Talensac. »

« Le 27 septembre 1994, l'endroit est alors rebaptisé Pannonica. C’est l’Américain Steve Lacy qui lui a donné ce nom lors du 1^er concert qu’il a joué avec Steve Potts. Il rend hommage à la baronne Pannonica de Koenigswarter, mécène méconnue des plus grands jazzmen des années 1950-1960 aux États-Unis, comme Charlie Parker, Bud Powell ou Thelonious Monk. »

Comment a-t-il évolué ? 🚀

« Nous sommes les héritiers d’une histoire. 3 décennies plus tard, notre équipe continue à polir ce joyau, en misant sur la découverte et l’émergence de nouveaux talents. » 

« Notre spécificité réside dans notre labellisation scène de musiques actuelles, comme Stereolux, mais nous, nous sommes dédiés au jazz et aux musiques improvisées. Il n’y a que 8 salles en France à avoir ce label, ce qui nous donne une vraie notoriété et un rayonnement à l’international. » 

« Nous développons également des actions culturelles à destination des scolaires, des personnes déficientes malvoyantes, des centres sociaux et nous accompagnons les artistes sous la forme de résidences. »

Quel univers proposez-vous ? 🎼

« Le jazz a 100 ans. Nous nous intéressons à toutes les influences qui traversent et nourrissent ce genre musical : rock, hip hop, world, électronique… »

« Nous prenons en considération toutes les esthétiques liées au jazz, qui ne se réduit pas à un trio ou un quartet. Notre ambition, c'est de rendre accessible cette culture, de la démocratiser, de la faire vivre et d’éveiller l’esprit de curiosité. »

« C’est d'ailleurs dans cette optique que nous proposons une programmation trimestrielle pour rester réactifs sur les nouveaux talents. »

Qu'avez-vous prévu pour cet anniversaire ? 🎂

« Il s’étend sur du long cours avec des temps forts emblématiques. Le groupe de Mukta vient célébrer les 25 ans de son 1^er album sur 3 dates début décembre. »

« Nous programmons un parcours autour de Jean-Marie Machado, musicien de jazz, qui s'intéresse aussi bien aux musiques latino-américaines qu'à la tradition bretonne. Ce dernier crée l'opéra La falaise des lendemains qui sera joué à la fin du mois de février. »

« En collaboration avec les Anthropologues du Vivant, nous interviewons des habitants du quartier, des bénévoles ou le public pour recueillir leurs souvenirs sous forme de témoignages sonores. »

« Nous allons éditer un ouvrage, une sorte de journal de bord patrimonial qui compile des affiches, des billets depuis 30 ans, le tout entrecoupé d’interviews d'artistes. »