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2 - L’État va accompagner la Ville pour créer des îlots de fraîcheur 🧊 |
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Comme pour l'Ombrière du Vieux-Port, la ville va innover (Photo Adobe Stock).
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Les rues Sainte et Caisserie sont retenues pour développer des projets visant à lutter contre le réchauffement climatique.
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Pour bien comprendre 👈 |
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Christophe Mirmand, préfet de la région et du département, vient de dévoiler les lauréats d’un appel à manifestation d’intérêt, lancé par l’État cet été, sur le thème “Le + fraîcheur, lutter contre la surchauffe urbaine en secteur patrimonial”.
Marseille est l'une des 6 villes désignées dans la région.
Les effets du changement climatique seront “à la fin du siècle, plus marqués dans les centres urbains qu’en zone rurale”, indique la Préfecture, invitant à les anticiper dès maintenant.
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En détail 🌆 |
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La cité phocéenne a été choisie pour son “projet démonstrateur” s’articulant autour des rues Sainte et Caisserie.
“Il s’agit d’îlots de chaleur urbains (rues profondes et peu ventilées), des axes stratégiques de ruissellement, sur des parcours fortement empruntés, dans des secteurs patrimoniaux majeurs”, nous précise la Mairie.
“En plus de l’amélioration du cadre de vie pour les habitants, ces projets doivent permettre de constituer des références locales et servir d’exemple au niveau national pour concilier lutte contre le réchauffement climatique et préservation du patrimoine”, souligne la préfecture.
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Ça va donner quoi ? 📋 |
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Dès 2025, des études approfondies de maîtrise d'œuvre menée avec la Métropole, intégreront les façades des immeubles, les espaces publics, les voies, ainsi que les placettes desservies qui peuvent constituer des “refuges de fraîcheur”.
Plusieurs services de l’État (Cerema, Ademe, Drac, Dreal) vont accompagner la Ville dans ses démarches.
Ils l’aideront à élaborer les cahiers des charges, à recruter les prestataires et ouvriront un accès à un financement par le Fonds vert.
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3 - C’est parti pour Forindustrie ! 🚀 |
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La plateforme est, depuis ce matin, le terrain de jeu du Grand Défi (Photo : Forindustrie).
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Le challenge interclasse de la plateforme en ligne d’orientation scolaire permet de mettre en avant, de façon ludique, les métiers de l’industrie.
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De quoi parle-t- on ? 🤔 |
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Le coup d’envoi de “Forindustrie, l’Univers Extraordinaire” est donné ce matin à l’occasion de la Semaine de l’industrie.
Créée à Marseille en 2021 par Industries Méditerranée, EDF et l’Union des industries et métiers de la transformation (UIMM), cette plateforme en ligne d’orientation scolaire a été co-construite avec l’Éducation nationale et France Travail.
Il s’agit d’un jeu interactif permettant de sensibiliser les collégiens, les lycéens, les étudiants et les demandeurs d’emploi aux métiers de l’industrie.
“1,3 million de postes sont à pourvoir dans ce secteur dans les 10 prochaines années”, indique Christine Baze, présidente d’Industries Méditerranée, à l’Essentiel Marseille.
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Comment ? 🤷♀️ |
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Jusqu’au 6 décembre, 76 000 personnes (scolaires, professeurs et demandeurs d’emplois) de 7 régions vont s’affronter dans un “Grand Défi” avec comme terrain de jeu une carte interactive baptisée “Les secrets du Technodôme”.
Grâce à plus de 600 vidéos et près de 700 quiz, la plateforme flèche les métiers de l’industrie pour les faire découvrir et permettre aux compétiteurs de gagner des points.
Ces éléments sont fournis par les 222 partenaires mobilisés, dont 192 industriels.
Les participants ont également accès à 168 créneaux de visioconférences pour dialoguer avec des professionnels sur leurs parcours et leurs métiers.
Plusieurs entreprises basées à Marseille (Polyvia, Dalkia, EDF, ENEDIS, RTE, ainsi que le Campus des métiers et la Cnam) en proposent.
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4 - Acuda, le nouveau restaurant néo-bistronomique 🍽️ |
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De belles assiettes pour une cuisine de saison (Photo : Acuda).
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L’établissement propose, depuis le mois de juin, Place aux Huiles, des recettes évoluant régulièrement.
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La genèse 📜 |
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Acuda est le “bébé” de 3 copains marseillais qui se sont rencontrés comme étudiants à l’école hôtelière Vatel de Nîmes voici 10 ans.
Après avoir travaillé dans différents établissements chacun de leur côté, ils gèrent ensemble, depuis juin, le restaurant du 34 Place aux Huiles (1er).
Marie Ceccaldi a dirigé “Le Chantier” à La Ciotat, Geoffrey Choukroun, “le Gaodina” à Aix-en Provence et Valentin Baciocchi, “les Réformés” à Marseille.
Ils avaient l’ambition d’ouvrir leur propre lieu depuis longtemps autour des maîtres-mots : passion, partage, accessibilité.
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Que manger ? 👨🍳 |
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Côté cuisine, ils adoptent un fil rouge : des recettes de bistrot twistées au goût du jour, avec des produits variant en fonction des saisons.
Le menu à 22 € évolue toutes les 2 semaines le midi et la carte le soir change tous les 2 mois (entrée 11 €, plat 23 € et dessert 9 €).
“Notre plat star du moment est la daurade, sauce rouille et gnocchis aux butternuts”, indique Valentin Baciocchi. Et pour le dessert, la pavlova au caramel met tout le monde d’accord !
La cave à vin - ils ont tous été formés à l’œnologie - possède plus de 90 références de rouge, blanc, rosé et pétillant, également disponibles à la vente.
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Mais aussi 🎉 |
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Les 3 compères souhaitent organiser plus d’événements pour une ambiance davantage festive le soir.
Actuellement, un espace privatisation sur la mezzanine est accessible avec du matériel à disposition (sonorisation et vidéo projecteur) et des formules à partir de 12 personnes.
L’Acuda est ouvert le mardi de 18h à 23h45, et de 12h à 23h45 du mercredi au samedi.
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5 - Le portrait : Sylvain Giudicelli : “Nous faisons passer au XXIe siècle des anciens locaux industriels” 🧱
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L'ancien agent immobilier fait revivre des friches industrielles (Photo : Up Investissement).
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Le patron d’UP Investissement réhabilite d’anciens sites et se lance dans l’adaptation de maisons pour accueillir des personnes âgées ou atteintes d’Alzheimer.
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Les débuts 👕 |
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Né à Marseille voici 44 ans dans une famille d’origine du Cap Corse, Sylvain Giudicelli est un autodidacte. “Je n’ai pas fait d’études après le bac que j’ai eu avec 3 ans de retard. Sauf pendant un an avec un master spécialisé en promotion et montage d’opérations immobilières à Kedge”, souligne-t-il. Il commence sa vie active à 23 ans en créant une marque de vêtements VDK. “Au bout de 5 ans, je me suis retrouvé avec 350 000 € de dettes, et j’ai dû chercher du travail”, indique-t-il.
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L’évolution 📈 |
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“J’ai commencé au plus bas de l’échelle comme pigiste dans une agence immobilière avec Martine Marcy, qui m’a éduqué au métier, puis chez Corniche Immobilier”, se rappelle-t-il. “J’ai ensuite été approché par Éric Foillard, de la société LC2I, qui m’a mis le pied à l’étrier de l’immobilier d’entreprise. Je suis entré dans la cour des grands en étant dans l’équipe qui a développé le programme des Voûtes de la Major”, s’enthousiasme-t-il. “J’ai gagné un peu d’argent que j’ai investi dans ma 1re opération de marchand de biens, avec un immeuble en centre-ville. Ça
a été très formateur. ”Avec son associé, il enchaîne ensuite les réhabilitations au rythme de 120 logements par an.”
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Les projets 🏚️ |
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En 2014, il crée sa propre structure, Urban Paca, devenue en novembre 2020 UP Investissement, pour “faire passer au XXIe siècle des bâtiments souvent liés au passé industriel”, précise-t-il. Les 1 146 m2 de l’Imprimerie Nouvelle (rue Sainte - 7e) réhabilités sont ainsi sa “carte de visite”. Il travaille actuellement sur le 2e Prado, “pour faire 1 000 m2 de bureaux dans une ancienne
usine”, dévoile-t-il. À ce jour, il a valorisé 28 700 m2 de surface. Sylvain Giudicelli vient de créer Namuh (Human à l’envers). “Nous achetons des maisons, les réhabilitons et les adaptons pour accueillir en colocation des personnes âgées ou atteintes d’Alzheimer avec des accompagnateurs. Nous cherchons plus de 50 sites sur les 5 prochaines années”, révèle-t-il.
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