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2 - Du sport pour tous ! 🏃 |
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Une initiation au handball est proposée (Photo : Ufolep 35).
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L’Ufolep 35 invite les habitants du quartier Villejean à venir découvrir et pratiquer diverses activités sportives cet après-midi, entre 14h30 et 17h. Rendez-vous est donné dans le Parc de la Toile à hauteur de la promenade d’Aunis.
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Les bases ⛹️ |
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Dans le cadre de sa mission “rendre le sport accessible à tous”, l’Ufolep 35 organise, 5 fois par an, des animations sportives dans les quartiers prioritaires de la ville en lien avec les bailleurs sociaux.
“C’est ouvert à toutes les tranches d’âge. Le but est de s’installer à proximité des personnes qui sont les plus éloignées de la pratique sportive”, explique Éric Chapalain, coordinateur de l’événement.
“Ces personnes sont également celles qui ont le moins accès à de la pratique encadrée avec des éducateurs”, précise celui qui est agent de développement au sein du comité départemental de l’Ufolep 35.
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Et après ? 🏋️ |
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Pour attirer le plus de monde possible, l’Ufolep 35 sélectionne un “lieu pertinent” pour organiser ces animations : “Le but est d’être facilement visible des habitants.”
Les activités ont donc lieu en extérieur dans des squares ou sur des places. L’Ufolep 35 se charge de fournir le matériel et d’encadrer les ateliers.
Pour cette édition organisée dans le Parc de la toile au sein du quartier Villejean, il est proposé : sumo, foot US, chase tag (jeu du chat), handball et des jeux défis.
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En supplément 📰 |
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Outre les animations sportives, différentes structures viennent fournir des informations gratuites aux habitants.
Ce mardi, il y a notamment le Club de la presse de Bretagne qui propose de l’éducation aux médias et l’Avenir santé Villejean-Beauregard (ASVB) qui sensibilise à l’utilisation des écrans.
L’escape game digital, Les magiciens du numérique, créé par Orange, sera aussi accessible aux plus jeunes pour leur fournir des informations sur les bons usages du numérique de manière ludique.
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3 - Un spectacle sur Serena Williams ! 🎾 |
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La joueuse américaine est une source d’inspiration pour ce comédien nantais (Photo : Greg Bréhin).
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Joué au Tambour, ce soir à partir de 20h, il s’agit d’un seul en scène interprété par Clément Pascaud. Il y explique en quoi la joueuse de tennis américaine représente un modèle pour nombre de personnes et surtout pour lui. Sur
réservation (à partir de 13 ans).
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La genèse 🧑🦱 |
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Depuis l’âge de 12 ans, Clément Pascaud voue une passion pour Serena Williams.
Au-delà des performances de la joueuse de tennis, c’est la personnalité de cette femme afro-américaine qui le passionne ainsi que la singularité de son parcours.
“Elle a dû faire face au racisme, à la discrimination, aux commentaires dégradants sur son corps”, décrit le comédien.
“Serena a aussi connu des passages à vide, des moments de doute. Elle a toujours su s’en relever et faire entendre sa voix”, ajoute-t-il.
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Ça donne quoi ? 🎭 |
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Pour Clément Pascaud, la joueuse de tennis est devenue une source d’inspiration.
“À l’époque où je l’ai découverte, je vivais dans un milieu rural, je n’étais pas à l’aise avec mon corps et assumer mon homosexualité n’était pas simple. Serena m’a permis de croire en moi, d’apprendre à faire confiance aux autres”, souligne le metteur en scène.
“Pourtant, je n’ai rien en commun avec elle. Je suis un homme blanc de petite taille. Comme quoi, nos modèles peuvent être complètement opposés à nous”, indique-t-il.
Ces destins différents, mais qui ont en commun d’avoir subi des préjugés et des stéréotypes, s’entrecroisent dans le spectacle à travers d’une scénographie minimaliste.
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Dans les coulisses 📘 |
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Le show dure 1h05. Il s’appuie sur le livre Serena commandé par Clément Pauscaud auprès de l’autrice Marion Solange-Malenfant qui l’a rédigé.
L’ouvrage, paru aux éditions Koïné en décembre 2023, est d’ailleurs proposé à la vente en parallèle du spectacle.
À l’issue de la représentation, vous êtes invités à échanger avec Clément Pascaud lors d’un bord de scène animé par Grégoire Coustillas de l’association étudiante L’Arène Théâtre, et Mattéo Duval, étudiant en master 1 Arts
du spectacle à l’Université de Rennes 2.
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4 - Des lectures pour frissonner 🧙 |
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Parmi les albums sélectionnés figurent Cornebidouille de Pierre Bertrand (Photo : Adobe Stock).
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La médiathèque de Bruz propose cet après-midi, à 15h, d’écouter des histoires consacrées aux monstres et sorcières. Entrée libre.
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De quoi s’agit-il ? 👻 |
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Durant les vacances scolaires d’automne, l’établissement culturel organise plusieurs événements en relation avec la fête d’Halloween.
Ce mardi, 2 animatrices de la médiathèque proposent d’écouter une lecture de plusieurs albums jeunesse.
“Ils évoquent des fantômes, des monstres, des sorcières ou des maisons hantées. Il y en a quelques-uns qui font un peu peur, mais il n’y a rien de bien méchant, ni de trop effrayant”, prévient l’équipe de la médiathèque.
Parmi les albums sélectionnés figurent notamment Vraiment peur de Gaël Aymon, Cornebidouille de Pierre Bertrand ou Tous les monstres ont peur du noir de Michaël Escoffier.
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Comment ça marche ? 🧌 |
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Certains albums seront lus par une seule personne et parfois à deux voix : “C’est très rare qu’on le fasse en binôme, mais nous avons envie de le faire sous cette forme pour une fois”.
Une musique sera parfois “diffusée en fond sonore pour appuyer le côté effrayant de certaines histoires”.
La séance doit durer entre 45 minutes et une heure. Elle s’adresse aux enfants à partir de 5 ans et leurs parents.
Elle se déroule dans la salle Sésame de la médiathèque qui compte une trentaine de places.
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Bonus 🍲 |
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Vendredi après-midi, à 14h, la médiathèque propose un atelier à destination des “sorciers et sorcières”.
À partir du roman de Roald Dahl La potion magique de Georges Bouillon, les enfants, à partir de 7 ans, sont invités à écrire une recette “au goût bizarre” et aux “effets spectaculaires”.
L’atelier aura lieu à l’étage de la médiathèque. Il faut réserver en ligne pour y participer ou par téléphone (02 99 05 30 60).
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5 - La question : que s’est-il passé le 22 octobre 1844 à Rennes ? 🧱 |
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Cette image est un indice sur la nature des activités liées à cette date (Photo : Wikimedia Commons).
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La réponse est liée à un aménagement, jugé nécessaire, pour prévenir la Bretagne d’une invasion de l’Angleterre. Explications.
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On rembobine 🏴 |
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Au XVIIIe siècle, la France envisage de construire un arsenal dans l’ouest de la France pour se prémunir d’une éventuelle attaque du voisin britannique.
La ville de Rennes est sélectionnée pour l’accueillir en raison de sa localisation. Elle est, à la fois, proche des côtes et suffisamment en retrait dans les terres pour offrir une protection importante au site.
Après la Révolution Française, en 1793, une déclaration de guerre à l’Angleterre concrétise cette idée. Un premier arsenal voit le jour dans l’ancien Hôpital général, mais son développement est chancelant.
5 ans plus tard, décision est prise de construire un arsenal et une école d’artillerie à Rennes. Sauf que le manque de fonds, va retarder le lancement du chantier durant de nombreuses années.
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Pour bien comprendre 🔨 |
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Ce n’est que le 22 octobre 1844 que la première pierre du site est posée à Rennes en présence du général baron de Tournemire.
En 1856, décision est prise de construire de nouveaux bâtiments au lieu-dit La Courrouze pour y stocker de la poudre. 15 ans plus tard, ce site est relié à la gare de Rennes pour améliorer le transit des armes et des munitions qui y sont fabriquées.
Après la guerre franco-allemande de 1870, la Première Guerre mondiale va entraîner un nouveau développement de l’arsenal. En 1916, le site occupe 78 hectares en ville et emploie jusqu’à 18 000 personnes.
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État des lieux 👷 |
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Passée cette apogée, le site va décliner au fur et à mesure que les conflits se raréfient et nécessitent des armes plus techniques.
En 1989, un changement notable intervient : l’arsenal de Rennes passe sous le giron de la société nationale Giat Industries.
Une situation qui va tenir moins de 10 ans. En 1998, la fermeture du site est annoncée.
Ne subsiste aujourd’hui de l’arsenal de Rennes que la société Euro-Shelter, spécialisée dans la fabrication d’unités mobiles pour l’armée.
En 2019, la société a quitté le site de La Courrouze pour s’installer au sein du Pôle d'excellence industrielle de la Janais, à Chartres de Bretagne.
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