☕️ Bonjour,

Les Lyonnais sont invités à rencontrer le monde scientifique ce mardi (Photo : Adobe Stock).

Toute la semaine, la Société Française d’Écologie organise son congrès SFE² à Lyon pour évoquer l’avenir de la biodiversité. Une conférence grand public a lieu aujourd’hui.

Les grandes lignes 📌

• Jusqu’à vendredi, plus de 600 scientifiques venus du monde entier se rassemblent au centre de Congrès pour le SFE².

• Ils y discuteront de sujets variés et pointus, comme l’écologie urbaine, la biodiversité aquatique ou encore l’impact des microbes sur la santé humaine.

• Cet événement bisannuel permet aux chercheurs de partager leurs dernières découvertes et de réfléchir à des solutions pour protéger la vie, dans un contexte de changements globaux accélérés.

Ce qui se passe 🗣️

• Ce mardi, Tatiana Giraud, directrice de recherche au CNRS et membre de l’Académie des Sciences, animera une conférence. Cette dernière est à la fois destinée aux chercheurs et au grand public.

• De manière pédagogique, l’auteure de L'attention au Vivant expliquera comment les organismes, comme certains champignons, réussissent à s'adapter aux changements de leur environnement selon les théories de Charles Darwin.

• Elle reviendra également sur les effets dévastateurs de la disparition potentielle d’espèces élémentaires (abeilles, vers et autres bactéries). La conférence sera suivie d’une séance de dédicace. Accès gratuit, inscription obligatoire.

Pour bien comprendre 🔎

• Si Lyon accueille le SFE², ce n'est pas un hasard. La région est un pôle majeur pour la recherche en écologie et en évolution, avec plusieurs laboratoires de pointe.

• La capitale des Gaules, par son histoire scientifique et sa proximité avec des écosystèmes diversifiés (montagnes, fleuves, zones urbaines), est au cœur des débats environnementaux actuels.

• Ce congrès, en lien direct avec les préoccupations de la population et les travaux des unités de recherche de l’Université de Lyon, vise à éclairer les enjeux liés à la survie de notre planète et de notre espèce.

Une figure féminine lyonnaise du XVIII^e siècle est à l'honneur (Photo : Adobe Stock).

Ce mardi, la saison des Sonates d'automne s'achève avec un ultime concert dans l’édifice du XVII^e siècle.

État des lieux ⛪️

• Organisé par l’ensemble de chambre Les Saôneurs, le festival Sonates d'automne a déjà fait résonner à 3 reprises la chapelle de l’Hôtel-Dieu depuis début septembre.

• Avec une programmation variée, allant du baroque au romantisme, les concerts ont presque tous affiché complet.

• Le cadre exceptionnel de la chapelle, restaurée en même temps que l’Hôtel-Dieu, a sublimé chaque note jouée par les jeunes musiciens et leurs invités, créant une atmosphère à la fois intime et majestueuse.

Le programme 🎼

• Pour ce dernier concert, la pianofortiste américaine Marcia Hadjimarkos interprétera des œuvres de compositeurs des XVIII^e et XIX^e siècles, plongeant les spectateurs à mi-chemin entre classicisme et romantisme.

• Le programme mettra en lumière des pièces rares de figures féminines, jouées sur un pianoforte de 1789.

• Les sonates et études choisies s’articulent autour de 2 œuvres d’Hélène de Montgeroult qui ont fait la fierté de la ville au XVIII^e siècle.

Pour l’anecdote 🕰️

• Née dans la noblesse à Lyon en 1764, Hélène de Montgeroult est décrite comme l’une des meilleures pianistes de son temps.

• Elle fut notamment la 1ʳᵉ femme à enseigner au Conservatoire de Paris. Enfermée à la Conciergerie durant la Révolution, la marquise aurait échappé à la guillotine grâce à son talent.

• Selon son biographe Jérôme Dorival et un documentaire du Conservatoire de Paris, c’est en interprétant la Marseillaise devant le Comité de Salut Public qu’elle aurait été acquittée.

Y aller : 20h30, place de l’Hôpital (Lyon 2ᵉ). Plein tarif : 20,50 €, fermeture des ventes à 18h. Billetterie.

Le Pin de Bunge du parc de la Tête d'Or est la star des 4 spécimens lyonnais labellisés (Photo : Google Maps).

Les vacances de la Toussaint ont débuté. L'occasion de redécouvrir la ville, de parc en parc, en s'attardant sur 4 arbres qui viennent tout juste d'être labellisés « Arbres remarquables ».

Ce qui compte 🎋

• « Un arbre remarquable, c’est un arbre qui, par son histoire, son esthétique ou sa rareté, se distingue des autres », explique Georges Feterman, président de l’association A.R.B.R.E.S., à l'Essentiel Lyon.

• Il peut s'agir de géants qui, parfois, nous surplombent depuis des siècles et que nous croisons sans forcément réaliser leur importance.

• Le label, créé en 2000 par l’association, vise à protéger ces témoins vivants du passé. « Ce sont des arbres uniques qu'il est primordial de préserver, surtout face aux enjeux environnementaux actuels », précise notre interlocuteur.

En pratique 🗺️

• 4 arbres lyonnais ont rejoint cette semaine la prestigieuse liste des « Arbres remarquables ». D'abord, le Pin de Bunge au parc de la Tête d'Or, un arbre venu de Chine planté en 1856, unique en France.

• On trouve également un Marronnier d'Inde de 27 m au parc de la Garde (Lyon 5ᵉ), un Sophora du Japon au parc de Gerland (Lyon 7ᵉ) et le majestueux Cèdre de l'Atlas du parc de la Chapelle (Lyon 9ᵉ). l’Essentiel Lyon vous propose une carte en ligne avec les coordonnées des 4 arbres labellisés.

• Chacun a son histoire, sa beauté et une présence imposante qui marque son environnement. « Ce sont des trésors qu’on veut protéger pour les générations futures », souligne le président de l’association.

Pour aller plus loin 📈

• Depuis le lancement du plan arbre en 2020, Lyon s’est engagée à renforcer son patrimoine naturel. Avec déjà plus de 7 000 arbres plantés, l’objectif est d’atteindre les 100 000 unités d'ici à 2030.

• Le service biodiversité de la Ville travaille à inventorier ces géants verts. En tout, plus de 50 arbres d’exception ont déjà été identifiés à travers la ville, en partie grâce à la population.

• Le patrimoine naturel de chaque arrondissement est répertorié ici, dans des « atlas de la biodiversité ».

Jusqu'à samedi, une opération permet aux étudiants de s'équiper d'un vélo pour une trentaine d'euros (Photo : La Recyclerie Sportive).

Située sur l’avenue du Plateau dans le 9ᵉ arrondissement, la Recyclerie Sportive collecte, répare et revend du matériel sportif. Les articles sont proposés à des prix solidaires.

Ce qu’il faut savoir 💡

• Vélos usagés, vêtements trop petits, raquettes endommagées… En France, 100 000 articles de sport sont jetés chaque année.

• Pourtant, ces équipements coûteux peuvent être réparés ou réutilisés par des amateurs de 2^de main.

• La Recyclerie Sportive se consacre à cette lutte contre le gaspillage. Créée en 2015, elle dispose d'une dizaine de points de vente en France, dont un dans le quartier de la Duchère.

Comment ça marche ⚙️

• Kimonos à 5 €, raquettes à 15 € : la boutique propose un large choix d’articles offerts par des particuliers, entreprises ou partenaires tels que le LOU rugby.

• L’adhésion annuelle, qui donne accès à la boutique, coûte 5 €. Plus de 1 000 habitants du quartier y sont déjà inscrits.

• Cet espace de 300 m² propose également des ateliers de co-réparation (pour vélos, raquettes ou trottinettes) et accueille des distributions paysannes de produits locaux.

En ce moment 🚲

• En 2023, la Recyclerie Sportive a réemployé plus de 10 000 kg d’équipements sportifs, réparé 180 vélos et recordé 361 raquettes.

• Jusqu’à samedi prochain, une opération spéciale permet aux étudiants de s’équiper d’un vélo pour une trentaine d’euros.

• Ils choisissent un modèle endommagé sur place, le réparent lors d’ateliers et repartent avec. Tous les détails sont disponibles ici.