☕️ Bonjour,

Près de 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année en France (Photo : Adobe Stock).

Du 16 au 24 novembre pour la seconde année consécutive, la MEL participe à la Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD).

De quoi s’agit-il ? 🗑️

• L'événement est coordonnée en France par l’Agence de la transition écologique (ADEME).

• Elle a deux objectifs qui sont de réduire la quantité de déchets générée et d’encourager des pratiques de consommation responsable, donc : mieux consommer, mieux produire, prolonger la durée de vie des produits, jeter moins.

• Cet épisode annuel organisé la dernière semaine de novembre, mobilise des collectivités, des entreprises, des établissements scolaires, des associations et des particuliers. Près de 2,5 millions de participants en 2023 et 45 % des actions labellisées SERD en Europe sont françaises.

  
  

Concrètement ♻️

• Les déchets sont une des nombreuses compétences de la Métropole Européenne de Lille qui assure la prévention, la collecte, le tri, le traitement et la valorisation des déchets ménagers et assimilés de 95 communes (près de 1,2 million d’habitants).

• La MEL met à l’honneur la réduction du gaspillage alimentaire soulignant que près de 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année en France, l’équivalent de 155 kg d’aliments par personne.

• Toutes les étapes de la chaîne alimentaire sont concernées par le gaspillage : la production, la transformation, la distribution et la consommation. Sur le territoire de la MEL, environ 140 000 tonnes de nourriture sont jetées. Les secteurs les plus générateurs de gaspillage alimentaire sont ceux de la consommation (43 %) et de la production (32 %).

• La MEL est engagée dans une démarche de réduction du gaspillage alimentaire de 50 %, en cohérence avec la loi Anti gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) de février 2020. 

  
  

En pratique 🧹

• De nombreux ateliers de sensibilisation à la lutte contre le gaspillage sont programmés dans les centres sociaux, sur les marchés, dans les maisons d’association ou les fermes pédagogiques des communes de la MEL.

• Des opérations de nettoyage et des ateliers exposeront des solutions zéro déchet, comment prolonger la durée de vie de certains objets.

• Une Grande récup solidaire se déroulera à Roubaix, et puis des spectacles, des contes, des animations, une fresque des déchets et un marché de Noël éco-responsable se tiendront à Lille. Programme complet ici.

Les entreprises s’adressent à divers publics comme des collégiens, des lycéens ou des demandeurs d’emploi (Photo : Adobe Stock). 

Jusqu’au 24 novembre se tient la 13^e édition de la semaine de l’industrie, un moment dédié à la présentation de ce secteur d’activité auprès de collégiens, de lycéens mais aussi de demandeurs d’emploi.

De quoi parle-t-on ? 👜

• Organisée depuis 2011, et pilotée par la direction générale des entreprises, cette semaine de l’industrie est une période durant laquelle les entreprises et les fédérations professionnelles mettent en avant leur secteur d’activité.

• Cette année, le slogan de l’événement est « avec l’industrie, fabrique ton avenir ». Le ministère de l’économie, des finances et de l’industrie souligne que « 108 000 emplois supplémentaires ont été créés dans les métiers industriels en 2022 ». 

Pour quoi faire ? 👩

• L’objectif est de « faire émerger les talents de demain et déconstruire les clichés sur ce secteur qui recrute femmes et hommes à tout niveau de qualification », explique la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets).

• Les entreprises s’adressent à divers publics comme des collégiens, des lycéens ou des demandeurs d’emploi, avec des interventions plus ciblées, sur les femmes par exemple ou les personnes en situation de handicap.

Le programme 🗓️

• Le handicap fera ainsi l’objet d’une conférence le 19 novembre à la cité administrative Marianne à Lille. La semaine de l’industrie a lieu en même temps que la semaine européenne pour l’emploi des personnes en situation de handicap.

• Cette cité accueillera, chaque jour de la semaine, des conférences sur des thématiques comme la cybersécurité, le numérique, l'illettrisme et l’employabilité. Le détail du programme est à retrouver sur le site de la Dreets.

Latch, spectacle proposé par l’ONG Essor au théâtre Charcot de Marcq-en-Barœul (Photo : Essor).

Du 20 au 24 novembre 2024, le Festival des Solidarités Internationales revient à Lille. Cette édition est construite autour de la thématique de : « Quand les cultures font bouger le monde ! ». 

Quoi ? 🫂

• Le Festival est organisé à l’échelle nationale et chapeauté par l’association Lianes Coopération, un réseau d’acteurs de la solidarité.

• La Ville de Lille l’organise depuis plus de vingt ans en lien avec Lianes Coopération et un collectif d’une cinquantaine de structures partenaires (associations, équipements culturels, centres sociaux, …). La Fondation de Lille en est le porteur financier depuis 2005.

• Ce rendez-vous met à l’honneur la culture comme levier d’action pour promouvoir la solidarité internationale, le développement durable, la lutte contre les discriminations et l’interculturalité. 

• Il encourage et accompagne les structures du collectif dans une démarche de développement durable et promeut l’inclusion. 

  
  

  
  

Un programme éclectique 📅

• Durant deux semaines, des évènements (concerts, ciné-débat, expositions, ateliers) sont organisés sur le territoire lillois par des associations et ONG.

• Tout commence le 18 novembre au Pont des Arts (Place Paul Doumer) à Marcq-en-Baroeul avec la projection de Bigger than us, film documentaire de Flore Vasseur, tourné dans 7 pays.

• L’association Essor organise le 19 novembre un catch impro sur le thème « De l’environnement et des droits des peuples » au théâtre Charcot dès 20h. Cette ONG de solidarité internationale aide les populations les plus vulnérables à acquérir les moyens d'améliorer durablement leurs conditions de vie.

• L’association Cultures du Cœur du Nord organise 7 ateliers (théâtre, chant, escrime artistique, danse, upcycling et arts plastiques) dans le cadre du « marathon de la création ». Des ateliers de cuisine sont programmés à Lille ainsi que des repas chez l’habitant, et des repas solidaires. 

• Le 21 novembre, les associations proposent une vente solidaire de 4 jours à Marcq-en-Barœul, d’objets d’artisanat, de livres, de spécialités culinaires. Marcq Tiers Monde propose, en parallèle, un dépôt-vente d’objets (argenterie, bibelots, bijoux…) ouvert aux particuliers. 

• La Fête aux huîtres est organisée par Marcq Madagascar les 30 novembre et 1er décembre à l’Hippodrome de Marcq-en-Barœul avec dégustation d’huîtres de Cancale. Programme complet ici.

La start-up, fondée en 2016, compte aujourd’hui 30 salariés (Photo : Japet Medical). 

Antoine Noel a cofondé la startup lilloise Japet Medical à l’âge de 25 ans.

Sa bio express ⏱️

Dès son plus jeune âge, l’entrepreneur confie avoir bénéficié de l’expérience de son père ingénieur automaticien.

« J’ai développé une forte curiosité sur la robotique car pour un ingénieur, cela combine l’électronique, la mécanique et la programmation. Puis l’expérience textile très ancrée dans la région est venue se combiner avec notre vision de la robotique », narre Antoine Noel, ingénieur robotique formé au MIT sur les exosquelettes. 

Originaire de Valenciennes, ce trentenaire a suivi un brillant parcours dans l'Ingénierie à l'École Centrale de Lille avant de partir pour les États-Unis parfaire sa formation. 

« Au retour, j’ai traversé l’Atlantique à la voile. Très sportif, j’organise souvent des rencontres sportives avec des entrepreneurs. J’ai traversé le Groenland à pied, je pratique l’alpinisme, ces expéditions spécifiques réalisées dans des conditions risquées et dépaysantes me donnent un regard toujours renouvelé sur le monde de l’entrepreneuriat », avoue-t-il.

Son entreprise lilloise 🦾

Japet Médical est une entreprise de robotique médicale lilloise qui a conçu un dispositif motorisé visant à prévenir les troubles musculosquelettiques dans le monde industriel. La start-up, fondée en 2016, compte aujourd’hui 30 salariés.

Elle a été co-fondée avec Damien Bratic, ingénieur médical spécialisé dans le rachis et Amélie Blondeaux, une designer produit de Valenciennes.

Dans cette entreprise qui combine donc les expertises, la star est l’exosquelette à la technologie 100 % française qui poursuit deux usages, d’une part sur la rééducation et d’autre part le soutien du handicap.

« Depuis plusieurs années, on s’est aperçu que le marché était très important dans le monde du salariat notamment du BTP, de la logistique, de l’industrie et de l’aide à la personne. Nous avons identifié ce besoin pour maintenir les personnes souffrant de maux de dos dans l’emploi. L’exosquelette est utilisé pour abaisser l’impact de la pénibilité au travail et les risques d’arrêt maladie. »

Japet Médical travaille sur une nouvelle génération d’exosquelette lombaire, une sorte d'amortisseur de la colonne vertébrale. En vue de positionner la France en leader de la robotique médicale, Japet entend démocratiser des exosquelettes en entreprises et envisage une expansion à l’international en 2025.