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2 - Bouger pour lutter contre le cancer du sein 💝 |
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Courir POUR ELLES espère pouvoir aider 500 patientes de plus d'ici à la fin d'année (Photo : Olivier Chassignole).
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Alors que débute Octobre Rose, l’association Courir POUR ELLES renouvelle son engagement dans la prévention de cette maladie.
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Le contexte 🩺 |
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Octobre Rose est une campagne de sensibilisation au cancer du sein, qui se déroule chaque mois d'octobre. Ce cancer est le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes, avec 60 000 nouveaux cas par an en France.
La dernière étude locale (2020) estime qu’environ 200 femmes pour 100 000 sont diagnostiquées (admissions ALD) dans l’agglomération. En revanche, le Rhône ne compte que 49 % de participation au dépistage, contre 51,6 % en AURA.
Il est crucial d’augmenter ce taux, car plus tôt un cancer est détecté, plus les chances de rémission augmentent. C’est une des missions que se donnent l’association lyonnaise Courir POUR ELLES.
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Les enjeux 🎯 |
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« Octobre Rose, c’est un moment privilégié pour faire de la prévention et rappeler qu'il faut être acteur de sa santé », explique Sophie Moreau, présidente de l’association, à l’Essentiel Lyon.
À travers le sport, la structure sensibilise, soutient la recherche et accompagne les patientes toute l’année. « Une femme qui pratique une activité physique pendant son traitement a plus de chances de mieux tolérer les soins », précise notre interlocutrice.
À ce jour, Courir POUR ELLES a déjà soutenu 9 500 femmes. L’objectif cette année est d’en aider « 500 de plus ».
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Ce qui se passe 🏃♀️ |
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L’association inaugure ce mardi l’action « Bouger POUR ELLES », un parcours marche-rando de 8 km entre la place Bellecour et la Confluence.
Il est possible de participer tout au long du mois d’octobre, une ou plusieurs fois. Les fonds récoltés grâce aux inscriptions en ligne (18 à 40 €) iront aux établissements des HCL, au Médipôle et au Centre Léon-Bérard.
Plus précisément, ils financeront l’animation des activités sportives adaptées aux femmes en traitement.
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3 - Les « Rails de la Mémoire » : un hommage en construction 🏛️ |
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L'œuvre sera composée de 1 173 m de rails pour symboliser les 1 173 km qui séparent Perrache d'Auschwitz (Visuel : Blaising Borchardt Studio).
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Aujourd'hui, le futur mémorial de la Shoah franchit une étape symbolique avec la pose des 1ᵉʳˢ rails place Carnot.
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Un peu d’histoire 🕰️ |
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La place Carnot, en face de la gare de Perrache, est chargée d’histoire. C’est de là que sont partis les convois de déportés, dont de nombreux enfants d’Izieu, vers les camps de la mort.
Ce mémorial, composé de 1 173 m de rails empilés, représente la distance exacte entre Lyon et Auschwitz (1 173 km).
Les rails, traverses et ballasts sont fournis par la SNCF, qui a été forcée de participer à la déportation et qui a perdu près de 10 000 agents et cheminots durant la Seconde Guerre mondiale.
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La genèse 📖 |
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Financée par la Métropole et soutenue par la Ville, cette œuvre est pensée comme un espace de recueillement et remplacera le Veilleur de pierre de Bellecour qui servait jusque-là aux cérémonies de commémoration.
« Les Rails de la Mémoire » se dresseront à la place de l’Allégorie de Lyon, une statue faisant partie d’un ensemble de 5 œuvres républicaines, désormais visible dans le parc Bazin (Lyon 3ᵉ).
La structure fera face à la statue de la République et sera à côté de la récente stèle des enfants d’Izieu.
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Concrètement 🛤️ |
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La cérémonie de la pose des 1ᵉʳˢ rails, à 16h30 aujourd'hui, marque le début visible des travaux.
Alicia Borchardt, l'une des architectes, expliquait en janvier à l’Essentiel Lyon : « Nous voulions que ce mémorial soit à la fois un lieu de mémoire et une œuvre compréhensible par tous ».
L'inauguration est prévue pour le 27 janvier 2025, jour des 80 ans de la libération du camp d'Auschwitz.
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4 - Lumière sur le court métrage 🎥 |
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Environ 5 000 spectateurs sont attendus ces 5 prochains jours (Photo : Sarah Mangeret/Filmoramax).
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Jusqu’au 5 octobre, Lyon accueille la 4ᵉ édition de Filmoramax, un festival international qui met à l’honneur les talents du film court.
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Les bases 🎞️ |
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Dès sa création en 2020, Filmoramax s'est imposé comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés de cinéma.
Avec 5 000 spectateurs attendus cette année, le festival continue de grandir. Pour cette 4ᵉ édition, 40 courts métrages seront projetés dans les grands cinémas de la ville, comme le Pathé Bellecour et l’UGC Part-Dieu.
Le jury, composé de personnalités telles que l’actrice Anne Marivin, le chanteur/compositeur Charlie Winston et le réalisateur Xavier Gens, sera également présent pour dialoguer avec les visiteurs.
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Le programme 📋 |
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Durant ces 5 jours, les amateurs de cinéma auront l’occasion de voir, sous un autre jour, des acteurs comme Isabelle Adjani, Joey Starr, Garance Marillier et Isabelle Nanty.
Ils pourront découvrir d’autres artistes qui concourent dans 3 catégories (internationale, régionale et étudiante) ou dont les œuvres sont projetées hors-compétition (billetterie).
Mais Filmoramax ne se limite pas aux projections. Plusieurs masterclass sont prévues, offrant au public l’occasion d’échanger avec des professionnels du cinéma (programme complet).
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Il le dit 🗣️ |
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Le festival est aussi un tremplin pour la nouvelle génération. Auprès de l’Essentiel Lyon, le directeur du festival Arnaud Mizzon insiste sur l’importance de « donner une visibilité aux jeunes cinéastes ».
C’est par ailleurs le sens des compétitions étudiante et régionale : « Filmoramax met en lumière des talents locaux et internationaux qui pourraient bien être les grands noms du cinéma de demain ».
Et pas seulement dans des longs métrages, puisque « le court se porte plutôt bien grâce à son accessibilité de réalisation et sa popularité croissante », conclut Arnaud Mizzon.
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5 - La question : D'où viennent les noms Monplaisir et Sans Souci ? 🏘️ |
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Les amoureux de cinéma trouveront le nom de Monplaisir parfaitement légitime (Photos : Archives municipales et Google Maps).
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À Lyon, certains quartiers semblent dédiés au bien-être de leurs habitants, jusque dans leur nom.
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On rembobine ⏮️ |
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C’est le cas des quartiers Monplaisir et Sans Souci, situés dans les 3ᵉ et 8ᵉ arrondissements. Autrefois rattachés à la commune de La Guillotière, ces territoires partagent une toponymie liée.
Au XIXᵉ siècle, ces terres encore semi-rurales appartenaient à la famille Henry. En 1827, Marie-Vital Henry et son clan résidaient au château des Tournelles, dont les ruines sont toujours visibles aujourd'hui.
Désireux de marquer son bonheur et d'attirer l'élite lyonnaise, le baron des Tournelles nomma la partie centrale de son domaine « village de Monplaisir ».
Dans le même esprit, il baptisa les espaces boisés environnants « campagne de Sans Souci », témoignant de l’harmonie et de la tranquillité qu’il souhaitait insuffler à ces lieux.
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Aujourd’hui 📆 |
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De nos jours, ces 2 quartiers voisins conservent l'empreinte de cette quiétude à travers leurs nombreuses maisons entourées de jardins.
Ils sont également liés par la ligne D du métro, qui dessert 2 stations successives portant leur nom. Ainsi, depuis Garibaldi, on peut rejoindre Monplaisir… sans souci.
Et ce quartier continue de distribuer du bonheur à des milliards de personnes à travers le monde : Monplaisir est en effet le berceau du cinéma, là où les frères Lumière ont réalisé leurs 1ers films.
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