☕️ Bonjour,

Les courants marins peuvent être une source d'énergie renouvelable (Photo : Pixabay).

Aux Champs Libres, la soirée sera consacrée au pouvoir des mers. À partir de 20h30, le scientifique Paul Tréguer présentera une conférence sur les liens entre océans et climat.

Bio express 🧑

• Âgé de 82 ans, Paul Tréguer a été le fondateur et premier directeur de l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM) à Brest. Il en est aujourd’hui professeur émérite, ainsi qu’à l'Université de Bretagne-Occidentale.

• Après des études d’ingénieur à l’École nationale supérieure de chimie de Rennes, il s’est consacré à la chimie des eaux, et en particulier à l’océanographie, sa “deuxième passion”.

• Officier de la Légion d’Honneur depuis 2017, il est très impliqué dans les projets de coopération scientifique internationale, notamment avec la Chine.

 Pourquoi c'est important ? 🌡️

• Sur terre comme en mer, “les effets du changement climatique sont manifestes,” rappelle-t-il. Les modèles scientifiques prévoient actuellement une augmentation de 2,5 à 3° d’ici la fin du XXIe siècle.

• “Pourtant, l’océan régule le climat en absorbant 90% de l’excès de gaz à effet de serre car le dioxyde de carbone s’y dissout naturellement.”

• Cela ne suffit malheureusement pas à enrayer le réchauffement planétaire : “Alors en se réchauffant à son tour, l’océan se dilate et le niveau des mers monte.”

• Malgré ces constats alarmants, le scientifique considère que “l’océan peut aussi être une solution” de lutte climatique grâce aux avancées technologiques.

Entre les lignes 💦

• Après avoir vulgarisé le fonctionnement des relations entre océan et climat, Paul Tréguer détaillera le “potentiel considérable de l’océan en matière d’énergies renouvelables.”

• Il expliquera notamment le fonctionnement des usines marémotrices et d’autres technologies en développement basées sur les courants marins ou l’énergie thermique.

• D’une durée de 2h, cette conférence grand public est gratuite. Elle se déroulera dans l’auditorium des Champs-Libres, accessible aux personnes à mobilités réduites.

• Rendez-vous 10 Cours des Alliés (en métro : Station Gare ou Charles de Gaulle).

Exploration d'un célèbre parc rennais (Photo : Adobe Stock).

Dans le cadre de la 4^e édition de la Semaine de la parentalité et de la petite enfance, un atelier d’éveil à la nature est organisé, ce matin, au sein du parc du Thabor. D’autres temps forts sont prévus jusqu’au 9 novembre.

Le concept 🌱

• Le personnel du Jeu de Paume, équipement de proximité du quartier centre de Rennes, épaulé de 9 partenaires, proposent aux parents d’enfants âgés au maximum de 4-5 ans, de se réunir autour d’une thématique spécifique. 

• Cette fois, il s’agit d’apprendre à jouer à rien. Qu’est-ce que cela signifie ? “Il s’agit de proposer aux enfants d’explorer un espace vide afin qu’ils trouvent de quoi s’occuper par eux-mêmes en interagissant avec des partenaires de jeu de leur âge”, répond l’équipe du Jeu de Paume à l’Essentiel Rennes.

De quoi s’agit-il ? 🧸

• Dans ce cadre, une exposition intitulée "Et si on jouait à rien ?" est proposée en continu aux horaires d’ouverture du site jusqu’à samedi. Le but est de découvrir “la slow pédagogie ou l’art de laisser place à l’ennui”, mentionne l’équipe d’organisation. 

• En parallèle, l’événement se décline en une multitude d’ateliers tout au long de la semaine. Accessibles sur réservation (02 21 02 22 40), ils connaissent un grand succès. Il reste des places !

Comment ça marche ? 🔎

• Ce mardi, le but est de partir à l’exploration du parc du Thabor : “2 animatrices seront présentes pour expliquer les différentes choses visibles. Des loupes et miroirs seront mises à disposition des enfants.”

• Le rendez-vous est fixé à 9h30 au Jeu de Paume ou à 10h à l’entrée du Thabor.

• Jeudi, un atelier sophrologie est prévu de 15h à 16h au Jeu de Paume. Il s’adresse aux parents et futurs parents. Attention, il est demandé de venir sans son ou ses enfants.

• Enfin, la salle de motricité du Jeu de Paume est en accès libre chaque après-midi (entre 14h30 et 17h), entre mardi et vendredi : “Les parents peuvent venir profiter du matériel sur place et partager un moment privilégié avec leur enfant.”  
  

Ce personnage s'est vu affubler d'un sobriquet reflétant sa cruauté (Photo : Wikimedia Commons).

Au XVII^e siècle, Rennes est marquée par des tensions entre la monarchie absolue de Louis XIV et les populations locales au sujet d’une hausse des taxes. C’est dans ce contexte qu’un gouverneur de Bretagne va se distinguer par sa fermeté.

On rembobine 📜

• En 1674, la mise en place d’une nouvelle taxe sur le papier timbré, utilisé pour tous les actes susceptibles d’être utilisés en justice, est décidée par Louis XIV.

• La recette de cette nouvelle taxe doit notamment servir à financer la guerre contre les Provinces-Unies que le royaume de France peine à remporter.

• Les Rennais, comme de nombreux Bretons, refusent de payer cette nouvelle imposition considérée comme injuste et arbitraire.

• À l’époque, la pauvreté est grandissante dans la région et les atteintes aux privilèges locaux attisent la colère contre le pouvoir royal.

Et après ? ☠️

• En juillet 1675, la population de Rennes se soulève. Des habitants saccagent des bureaux du tabac et du papier timbré. La résidence du gouverneur de Bretagne est la cible de jets de pierre. 

• La colère se propage alors dans les campagnes environnantes puis à l’ensemble de la province de Bretagne. Elle est connue sous le nom de révolte des bonnets rouges. 

• C’est alors que Charles d’Albert d’Ailly, duc de Chaulnes, gouverneur de Bretagne de 1670 à 1695, va intervenir de façon impitoyable pour mater la rébellion en cours.

• Il fait pendre des paysans par centaines et demande l’intervention de l’armée dans les rues de Rennes en octobre 1675. Il n’hésite pas à faire preuve de cruauté envers certains factieux en leur infligeant d’atroces sévices.

État des lieux 🐷

• La répression violente et la présence des soldats de l’armée jusqu’en mars 1676 à Rennes laissent des traces profondes dans la mémoire des habitants. 

• Ces derniers vont affubler le duc de Chaulnes du sobriquet de “gros cochon”. Celui-ci est révélateur de la haine et du mépris des Rennais envers lui. 

• Ce surnom peu flatteur était aussi en lien avec l’apparence physique du duc réputé pour son ventre opulent et son visage rubicond.