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2 - Vers une « végétalisation » en demi-teinte de la place Bellecour 🍃 |
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Arbres et pelouse ne sont pas vraiment prévus dans les nouveaux aménagements (Photo : Adobe Stock).
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Après des années d’attente, le projet de rénovation sera enfin dévoilé ce mardi par la mairie. Plusieurs informations ont déjà fuité.
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Le contexte 🎯 |
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Cœur emblématique de Lyon, la place Bellecour est un lieu de rassemblement et un point historique de la ville.
Inscrite au patrimoine de l’Unesco, elle est surtout connue pour sa grande esplanade minérale, agréable en hiver mais étouffante en été.
Depuis des années, les Lyonnais réclament plus de végétation et d’ombre. Le projet a été plébiscité lors de la 1ʳᵉ édition du budget participatif en 2022. L’objectif annoncé est clair : offrir un espace plus respirable pour le public.
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Ce qui va changer 🔜 |
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Il y a quelques mois, nous avions pu consulter un appel d’offres prévoyant l’installation d’ombrières et de « textiles suspendus ».
Si les visuels ne seront dévoilés que cet après-midi, l’information semble se confirmer. Selon Tribune de Lyon, l’architecte Tristan Israël et l’artiste Romain Froquet ont été choisis pour réaliser le projet « Tissage urbain ».
Cette installation temporaire faite de voilages et de structures en bois créera des ombrages en croix, s’inspirant du tracé en diagonale de la place au XVIIIe siècle.
Des brumisateurs seront également installés en été. L’aspect végétal de l’installation se cantonnera à quelques massifs de plantes basses au nord. Il n’y aura ni pelouse, ni nouveaux arbres.
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Dans les coulisses 🕵 |
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Avec un budget de 1,5 M€, cette « végétalisation » est jugée peu ambitieuse par certains élus et habitants, qui auraient espéré un verdissement plus profond.
Les contraintes sont cependant réelles : sous la place, 2 lignes de métro et un parking limitent tout aménagement en profondeur et donc la plantation d’arbres.
Aussi, ce 1ᵉʳ aménagement sera provisoire et pourrait rester 4 ans avant que de véritables plantations soient envisagées. Le maire Grégory Doucet annonce une « transformation durable » dans le futur. Le projet actuel reste pour le moment une solution intermédiaire.
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3 - Un autre modèle économique en action 🤝 |
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Près de 300 000 personnes travaillent dans une structure de l'ESS dans la région (Photo : Adobe Stock).
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Les 1ᵉʳˢ événements du mois de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) ont lieu aujourd’hui à Lyon.
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Pour bien comprendre 📈 |
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L'ESS est un modèle économique qui place les enjeux humains et environnementaux avant le profit.
Elle regroupe des entreprises et des associations, souvent sous forme de coopératives ou de mutuelles, qui réinvestissent leurs bénéfices dans leurs projets ou dans des actions d’intérêt général.
Ce modèle promeut une économie plus équitable et durable, offrant des alternatives aux structures traditionnelles.
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Ce qu’il faut savoir 💡 |
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Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, l'ESS représente une part importante de l’économie locale, avec plus de 28 000 établissements et près de 295 000 emplois.
Rien qu’en Rhône-Alpes, environ 12 % des actifs travaillent dans une structure de l’ESS. Un chiffre qui augmente et qui préfigure l’avenir du monde du travail.
À Lyon, cette démarche est largement encouragée par les collectivités. Les établissements inscrits dans la démarche sont d’ailleurs labellisés « Engagé à Lyon ».
Patrimoine industriel oblige, bon nombre de sociétés et associations reconnues baignent dans le secteur du textile ou de la gastronomie. Une carte interactive est disponible ici.
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En ce moment 📆 |
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Le mois de l’ESS, qui se déroule chaque novembre, vise à mettre en lumière ces initiatives et à sensibiliser le public et les professionnels aux actions des engagés.
Dans le Rhône, de nombreux événements sont organisés : visites d’entreprises, conférences et ateliers de découverte.
Ces rendez-vous sont ouverts à tous et gratuits pour la plupart. Ils ont pour but d’encourager les Lyonnais à se questionner sur leurs habitudes de consommation, à trouver des alternatives voire à s’engager. Découvrez le programme complet.
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UN MESSAGE D'ENGIE
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ENGIE et l’association Rebond mettent toute leur énergie contre les violences faites aux jeunes et aux femmes |
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ENGIE, engagé dans la lutte contre toutes les formes de violences, soutient l’association Rebond, fondée par Angélique Cauchy (Crédit : Shutterstock).
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📖 Le 9 octobre était publié le livre Si un jour quelqu'un te fait du mal d’Angélique Cauchy, présidente-fondatrice de l’association de lutte contre les violences sexuelles sur mineurs dans le sport, Rebond. Victime d'abus sexuels par son entraîneur de tennis à l'âge de 12 ans, Angélique Cauchy y brise le silence et témoigne des deux années terribles qu’elle a vécues. Son ouvrage est un puissant appel à la prise de conscience et un soutien indispensable aux victimes de violences.
🤝 Depuis un an, ENGIE, partenaire de l’association Rebond, accompagne cette courageuse initiative qui rejoint l’engagement du Groupe de lutter contre toutes les formes de violence afin de construire un monde plus respectueux et plus solidaire. Ainsi ENGIE, qui soutient près de 13 tournois de tennis au féminin en France, a souhaité que l’association Rebond réalise de manière systématique sur ces tournois des actions de sensibilisation, auprès des jeunes et de leur entourage, à la lutte contre les violences sexuelles et psychologiques sur mineurs dans le sport. Ce
partenariat prolonge l’engagement d’ENGIE contre les violences, notamment celles faites aux femmes. En effet, depuis 3 ans, ENGIE soutient les actions du ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes et la Lutte contre les discriminations en faisant apparaître sur toutes ses factures aux clients particuliers le 3919 ainsi que les numéros d’urgence pour les femmes victimes de violences.
🌍 Ces partenariats illustrent pleinement le programme de sponsoring et mécénat d'ENGIE, Impact Together, qui vise à accélérer la transition vers une économie neutre en carbone et s’articule autour de 3 piliers : sociétal, environnemental et « technology for care ». Plus spécifiquement ils reflètent le pilier sociétal de ce programme, dont l’objectif est de favoriser l’impact positif de chacun sur la société en accompagnant tous ceux qui imaginent et contribuent à une transition énergétique désirable dont chacun pourra bénéficier.
Pour plus d’informations sur les activités de l’association Rebond, cliquez ici.
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4 - Le Festival du Film Court fête ses 45 ans 🎞️ |
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En passant de 10 à 6 jours, le festival sera « plus court mais plus intense » (Photo : Freepik).
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Moment phare de la scène culturelle métropolitaine, l’événement revient ce jour avec une nouvelle formule.
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Les grandes lignes 📽️ |
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Organisé par Le Zola de Villeurbanne, le Festival du Film Court permet chaque année de faire découvrir un large éventail d’œuvres au public.
Pour cette édition anniversaire, les organisateurs adoptent un format condensé, réduisant sa durée de 10 à 6 jours.
« Une formule plus courte, mais aussi plus intense », promet Manon Ruffel, membre de l’équipe du Zola, à l’Essentiel Lyon.
« L’idée, c'est vraiment de retrouver l’esprit “festival” avec des rencontres, un rythme soutenu et la même intensité que dans les films projetés », poursuit-elle.
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Le programme 🍿 |
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Après la soirée d’ouverture d’aujourd’hui, les compétitions internationale et d’animation auront lieu jusqu’à vendredi.
« On organise des séances hors les murs au Rize et à la Rayonne et on propose des œuvres jeunesse afin de toucher un public aussi varié que possible », note notre interlocutrice.
L’acteur villeurbannais Oussama Kheddam (Rien à perdre, Une année difficile, Family Business) a été nommé président du jury. Il animera une masterclass vendredi.
« Le court métrage, c'est un format super intéressant. Le budget est moins conséquent, et pourtant tout est possible. On peut explorer la forme, le fond et les scénarios plus librement », conclut Manon Ruffel pour donner envie à nos lecteurs.
S'y rendre : jusqu’à dimanche, principalement au Zola (117 cours Emile-Zola, Villeurbanne). Soirée d’ouverture (10 €) à 19h. Programme et billetterie.
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5 - La question : Qu'est-ce qui cloche avec les statues de Saint-Jean ? ⛪️ |
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Statues décapitées, Christ retourné et gargouille musulmane : les pierres de la primatiale nous parlent (Photo : Adobe Stock).
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La cathédrale du 5ᵉ arrondissement est très prisée pour son style romano-gothique et ses vitraux colorés. Mais elle abrite aussi quelques curiosités…
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Un passé trouble ⚔️ |
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En levant les yeux sur la façade, on remarque qu’énormément de statues semblent avoir perdu la tête. Ce détail lugubre remonte aux guerres de religion du XVIᵉ siècle, quand un chef protestant s’empare de Lyon et ordonne de détruire les symboles catholiques.
Les statues sont décapitées à coup d’arquebuse, un acte symbolique pour marquer la rupture avec l’Église. Plus tard, la Révolution française achève le travail en s’en prenant à ces mêmes figures, vues comme des symboles de l’Ancien Régime.
Depuis, les statues n’ont jamais retrouvé leur tête, par choix. En effet, elles rappellent aux visiteurs les périodes troubles de l’histoire lyonnaise, où même les monuments ont été pris pour cible.
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Mais aussi ✝️ |
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Ce n’est pas la seule bizarrerie autour de Saint-Jean. Devant la cathédrale, la statue du Christ a passé 40 ans orientée dans le mauvais sens !
Depuis les années 1980, elle regardait vers Fourvière au lieu de l’entrée, probablement à cause d’une erreur lors d’un entretien. En 2023, elle a finalement été repositionnée pour faire face à la primatiale.
Dernière curiosité, la fameuse gargouille « Ahmed ». Il s’agit d’un hommage à Mohammed Benzizine, chef de chantier lors des rénovations de 2010. Une pratique courante parmi les bâtisseurs d’édifices religieux.
Elle représente l’ouvrier avec l’inscription « Dieu est grand » en arabe et en français. Ce clin d'œil a été bien accueilli par les autorités religieuses comme un signe de tolérance et de diversité, même si quelques voix s’étaient élevées à l’époque.
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