☕️ Bonjour,

Le 1^er novembre 1891, l'exécution de Gérome Aurusse sur la place Gaviniès (Photo : La Gironde Illustrée).

Au matin du 23 octobre 1793, la 1^re guillotine de Bordeaux était implantée sur la Place Nationale, qui deviendra, plus tard, la place Gambetta.

On rembobine 🕰️

• 1793, c’était l’année noire de la Terreur qui faisait suite à la Révolution Française.

• Pendant cette période, à Bordeaux, les condamnés étaient enfermés dans le fort du Hâ, puis jugés au tribunal révolutionnaire situé au Palais Rohan.

• Ces derniers étaient envoyés à la guillotine qui fonctionna 10 mois durant et trancha 292 têtes jusqu’en 1794.

• Sur cette place, des personnalités de l’époque ont été guillotinés dont l’ancien maire de Bordeaux (1790-1793), François-Armand de Saige, exécuté il y a 235 ans jour pour jour.

• Riches, pauvres, laïcs, religieux, nobles… Le responsable des exécutions était le toulousain Jean-Baptiste-Marie Lacombe.

• Ce dernier sera lui-même guillotiné le 14 août 1794 en déclarant « avoir mérité la mort ». Jugé traître à la Patrie, sa tête fût promenée dans la ville au bout d’un pique suite à son exécution.

Une invention bordelaise 😮

• Si aucune rue ne porte son nom, le médecin bordelais Joseph-Ignace Guillotin est bel et bien l’inventeur de la guillotine.

• Ayant grandi proche d’un lieu d'exécution à Saintes, l’ancien député voulait un outil pour « humaniser la peine de mort et couper les têtes pour raccourcir les supplices. »

• Un système, déjà utilisé ailleurs en Europe, visant à remplacer les méthodes longues et douloureuses comme la roue ou la hache.

• Néanmoins, il regretta cette invention en la qualifiant de « tâche involontaire de sa vie ».

• Au total, la guillotine aura occupé 5 emplacements différents à Bordeaux depuis le 23 octobre 1973 et jusqu’en 1960. À savoir, les places Gambetta, Bir-Hakeim, Victoire, Gaviniès et la prison du Hâ.

Après 2 éditions à Paris, cette exposition itinérante et gratuite pose ses valises à Bordeaux (Photo : Cap Sciences).

Dès aujourd’hui et jusqu’au 3 novembre, l’exposition Les Magnifiques invite le public à explorer les coulisses de la<> recherche en cancérologie à Cap Sciences.

De quoi ça parle ? 🔎

• Insufflée par la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, cette exposition propose une vision inédite de la recherche, loin des stéréotypes associés aux scientifiques.

• « Nous avons à cœur de proposer un nouveau regard sur les chercheurs qui œuvrent dans l’ombre, mais aussi de diffuser des messages de sensibilisation » déclare François Dupré, directeur général de la Fondation ARC.

• Le long d’un parcours ludique, le visiteur est amené à rencontrer des chercheurs, filmés et mis en scène par l’humoriste Karim Duval.

Des rencontres 🧑🏻‍🔬

• « Incarner la recherche est fondamental, et nous nous réjouissons que nos visiteurs puissent découvrir des personnalités scientifiques avec une scénarisation privilégiant la proximité » confie Raphaël Dupin, directeur général de Cap Sciences.

• Le visiteur découvre également un laboratoire plus vrai que nature agrémenté d’objets détournés.

• Tout en profitant d’un tête-à-tête avec le Professeur Pierre Soubeyran, spécialiste en oncologie gériatrique à l’Institut Bergonié.

Quelques chiffres 📊

• Sur les 5 dernières années, la Fondation ARC a soutenu 49 projets de recherche à Bordeaux pour un montant global de 9,4 M€.

• Rappelons que le cancer est la 1^re cause de mortalité prématurée en France, devant les maladies cardiovasculaires. 

• En 2023, le nombre de nouveaux cas de cancer diagnostiqués dans l'Hexagone est estimé à 433 136.
  

Y aller : L'exposition est ouverte du lundi au vendredi (11-19h) et le week-end (14-19h). L'entrée est gratuite et accessible aux enfants dès l'âge de 8 ans. 

Emmanuel Siess et son père Robert dans La Déposition (Photo : Festival de Locarno).

Aujourd’hui, non pas 1 mais 2 long-métrages soutenus par la Nouvelle-Aquitaine arrivent sur grand écran.

Récit d’une plainte 🎞️

• La Déposition est le 1^er documentaire en salle de la réalisatrice Claudia Marschal.

• Cette dernière y raconte l’histoire de son cousin, Emmanuel, qui décide de porter plainte pour attouchements contre le curé de son village d'enfance.

• Bien que traitant d’une agression, le film parvient à se détacher du fait divers et emmène ses spectateurs dans une histoire de rédemption.

• Ce documentaire a bénéficié d’une subvention de notre région à hauteur de 45 000 € en 2023.

• Il a notamment été présenté au Festival international du film indépendant de Bordeaux 2024 (FIFIB), qui s’est déroulé du 8 au 13 octobre dernier.

Une aventure fantastique 🌲

• Dans un style radicalement différent, le film d’animation 3D Angelo dans la forêt mystérieuse sort également dans les salles aujourd’hui.

• Destiné aux familles, il raconte l’histoire d’Angelo, un garçon de 10 ans oublié sur une aire d’autoroute par ses parents alors qu’il allait rendre visite à sa mamie.

• Pour retrouver les siens, le jeune explorateur décide de couper à travers la forêt et découvre un monde plus que mystérieux.

• Ce film a bénéficié d'une subvention de notre région de 10 000 € pour l’aide à l’écriture dans le cadre du fonds de soutien au cinéma et à l’audiovisuel.

• Il est inspiré de la BD jeunesse, Dans la forêt sombre et mystérieuse, écrite par Vincent Paronnaud, un auteur installé à Bordeaux depuis une dizaine d'années qui a aidé à co-réaliser le film. 

L’Officier de Bouche est installé sur la route des châteaux de l’appellation Margaux (Photo : Margaux Tourisme).

La cheffe Gaëlle Benoiste-Pilloire s’apprête à prendre sa retraite et souhaite transmettre sa toque afin de faire perdurer L’Officier de Bouche. Elle a répondu aux questions de l’Essentiel Bordeaux.

Un repère gourmand ? 🧄

« Après une maîtrise de philosophie à Paris, des débuts en publicité et 15 années d’expérience en cuisine à Bordeaux, j’ai décidé de créer L’Officier de Bouche. Un bâtiment sorti de terre en 2014 qui offre une vue panoramique sur le vignoble de l’appellation Margaux. Cet établissement propose divers services tels que des prestations de chef à domicile, de traiteur, une table d’hôte, une table privée et des cours de cuisine. À mon arrivée en 2000, cette approche sortait des sentiers battus de la restauration, car le concept de chef à domicile n’était encore répandu. Aujourd’hui, l’activité s’est diversifiée. »

À la recherche d’un successeur ? 👩🏻‍🍳

« Formée à l’école Ferrandi, j’ai souhaité créer un établissement de prestige et pérenne dans l'environnement porteur qu’est l’œnotourisme. Aujourd’hui, je souhaite transmettre ce concept à un nouveau chef ou une nouvelle cheffe qui saura poursuivre cette aventure entre terre et océan. Côté profil, je ne me limite pas à l’âge et laisse la place aux jeunes talents avec leur propre vision de la restauration. »

Laboratoire de cuisine tout-en-un ? 🔪

« Repas d'affaires dans un Grand Cru Classé, table privée avec des touristes en visite dans le vignoble bordelais, mariage, anniversaire… Le prochain chef ne sera pas cantonné à une carte ou un plat du jour. Il pourra profiter d’une certaine liberté en travaillant dans un lieu adapté, comme j’ai pu le faire, au rythme des événements divers et variés de l’année. »

Le poste est à pourvoir dès maintenant. Vous pouvez vous porter candidat en contactant L’Officier de Bouche au 06 23 88 74 62. ☎️