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2 - Lutte contre la précarité énergétique ❄️ |
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Les appartements passoires augmentent le coût de la facture de chauffage (Photo : Adobe Stock).
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De nombreux événements sont organisés, aujourd’hui, pour sensibiliser et combattre ce phénomène en fort développement.
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Le constat 📋 |
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En 2023, selon l’ONG “Stop à l’exclusion énergétique”, 12 millions de Français déclaraient avoir froid chez eux ou peinaient à payer leurs factures d'énergie, soit 2 fois plus qu’en 2021.
2,2 millions n’avaient pas les moyens pour chauffer convenablement leur logement.
À Marseille, 50 000 foyers seraient concernés.
L’ONPE (Observatoire national de la précarité énergétique) positionne la ville à la 7e place française pour le nombre de ménages cibles prioritaires à accompagner (17 870), derrière uniquement des communes des Hauts-de-France.
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À savoir 👇 |
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La Fondation Abbé Pierre coordonne la Journée nationale contre la précarité énergétique, co-organisée par 23 organismes impliqués dans ce domaine.
Elle a pour vocation d’interpeller en rendant visible ce phénomène auprès des décideurs nationaux et du grand public, de valoriser les initiatives publiques et associatives de lutte et de prévention, mais aussi, de fédérer les acteurs autour d’un événement annuel.
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Où aller ? 📍 |
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Une dizaine d’actions se déroulent aujourd’hui dans la cité phocéenne, la plupart étant dédiées aux professionnels. Le programme.
La Ville accueille, à partir de 11h, le grand public à l’espace Bargemon (2e), autour de stands d’informations, d’orientations et de conseils animés par des associations et des institutions.
Ils ont pour objectif d’aider les Marseillais à “trouver le bon interlocuteur pour sortir de la précarité énergétique”.
2 tables rondes, ouvertes aussi à tous, ont lieu : “Quel accompagnement pour les Marseillaises et les Marseillais face à la précarité énergétique ?” (18h) et “Comment massifier la rénovation énergétique des bâtiments ?” (19h).
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3 - Quand la musique transcende le silence 🎼 |
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Frédéric Isoletta dirige l’orchestre filmé par Daniela Lanzuisi (Photo : CALMS).
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“La musique sourde”, documentaire sur l’Orchestre des Colibris accueillant des enfants sourds, est projeté en avant-première ce soir.
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Le contexte 🎻 |
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L’Orchestre des Colibris est le 1er orchestre inclusif mixte au monde, réunissant musiciens entendants et sourds.
Co-construit avec Mikhael Piccone, directeur du CALMS (Collectif des artistes lyriques et musiciens pour la solidarité), il est né en 2023 à l’initiative de Frédéric Isoletta, chef d’orchestre au Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille (INSEAMM) et père d’un enfant sourd.
Malvina Pastor, pianiste à demi-sourde, en est la coordinatrice.
“Elle connaît les 2 mondes et nous a sensibilisés aux vibrations”, poursuit Frédéric Isoletta.
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Pourquoi en parle-t-on ? 🤔 |
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Daniela Lanzuisi projette, ce soir à 19h30 à l’Artplexe, en avant-première, son documentaire “La musique sourde”, consacré à cet orchestre.
Pendant 8 mois, elle a suivi 3 jeunes musiciens sourds (Alexandre, Léandre et Evan) porteurs d’un implant cochléaire permettant d’entendre les sons.
Le film sera diffusé le 21 novembre à 22h50 sur France 3 Provence-Alpes et la plateforme France.tv.
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Comment ? 👂 |
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L’originalité du projet est de plonger les enfants sourds dans un orchestre, sans prérequis, et leur faire découvrir un instrument pour qu’ils s’en emparent.
“Chaque enfant sourd a un jumeau entendant et un parrain musicien professionnel. Chaque trio joue du même instrument et s’entraide. J’écris des partitions adaptées à chacun”, explique Frédéric Isoletta.
Si l’apprentissage musical par des enfants sourds reste tabou, il a pu se “rendre compte des bienfaits de la musique sur leur développement personnel.”
Fort de son succès avec 5 enfants sourds, l’orchestre s’étend à Aix, l’Étang de Berre et Nice.
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UN MESSAGE D'ENGIE
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ENGIE et l’association Rebond mettent toute leur énergie contre les violences faites aux jeunes et aux femmes |
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ENGIE, engagé dans la lutte contre toutes les formes de violences, soutient l’association Rebond, fondée par Angélique Cauchy (Crédit : Shutterstock).
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📖 Le 9 octobre était publié le livre Si un jour quelqu'un te fait du mal d’Angélique Cauchy, présidente-fondatrice de l’association de lutte contre les violences sexuelles sur mineurs dans le sport, Rebond. Victime d'abus sexuels par son entraîneur de tennis à l'âge de 12 ans, Angélique Cauchy y brise le silence et témoigne des deux années terribles qu’elle a vécues. Son ouvrage est un puissant appel à la prise de conscience et un soutien indispensable aux victimes de violences.
🤝 Depuis un an, ENGIE, partenaire de l’association Rebond, accompagne cette courageuse initiative qui rejoint l’engagement du Groupe de lutter contre toutes les formes de violence afin de construire un monde plus respectueux et plus solidaire. Ainsi ENGIE, qui soutient près de 13 tournois de tennis au féminin en France, a souhaité que l’association Rebond réalise de manière systématique sur ces tournois des actions de sensibilisation, auprès des jeunes et de leur entourage, à la lutte contre les violences sexuelles et psychologiques sur mineurs dans le sport. Ce
partenariat prolonge l’engagement d’ENGIE contre les violences, notamment celles faites aux femmes. En effet, depuis 3 ans, ENGIE soutient les actions du ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes et la Lutte contre les discriminations en faisant apparaître sur toutes ses factures aux clients particuliers le 3919 ainsi que les numéros d’urgence pour les femmes victimes de violences.
🌍 Ces partenariats illustrent pleinement le programme de sponsoring et mécénat d'ENGIE, Impact Together, qui vise à accélérer la transition vers une économie neutre en carbone et s’articule autour de 3 piliers : sociétal, environnemental et « technology for care ». Plus spécifiquement ils reflètent le pilier sociétal de ce programme, dont l’objectif est de favoriser l’impact positif de chacun sur la société en accompagnant tous ceux qui imaginent et contribuent à une transition énergétique désirable dont chacun pourra bénéficier.
Pour plus d’informations sur les activités de l’association Rebond, cliquez ici.
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4 - Venez tester la photographie artistique générée par l’IA 🖥️ |
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Quand l'art rencontre l'Intelligence artificielle (Photo : Carole Tagliaferri).
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Ce soir, Vaste Programme invite à découvrir l’Intelligence Artificielle à travers le prisme de l’art.
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À propos 🧠 |
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Créé en début d’année par Tania da Cunha Faria, Vaste Programme propose des rencontres inspirantes sur des sujets de culture générale avec “des gens ordinaires extraordinaires” dans des “lieux pépites de Marseille”.
Elle organise à 19h à la boutique Essence Marseille (34 boulevard Notre-Dame - 6e), une soirée immersive sur le thème “Quand l’IA s’invite dans l’Art : Art ou imposture ?”
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Pourquoi ? 🤷♂️ |
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“J’ai voulu traiter l’Intelligence artificielle sous un angle inédit et sous le prisme artistique pour la faire découvrir autrement”, indique Tania da Cunha Faria à l’Essentiel Marseille.
L’invitée est l’artiste Carole Tagliaferri qui crée des œuvres d’art photographiques entièrement avec l’IA.
“Certains considèrent que ce n’est pas de l’art, d’autres oui, et c’est tout le débat de ce soir”, souligne-t-elle.
Ses réalisations seront exposées toute la semaine sur place.
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En détail 🗣️ |
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Après un apéro, une intervention de 45 minutes de l’artiste permet d’expliquer le processus créatif.
Elle est suivie par des échanges entre le public et Carole Tagliaferri.
“Nous allons ensuite prompter avec plusieurs outils d’IA générative pour toucher du doigt l’importance du choix des mots”, précise Tania da Cunha Faria.
“Tout le monde pourra participer à cette démonstration façon “cadavre exquis” pour voir une œuvre se créer sous nos yeux”, dévoile-t-elle.
L’organisatrice vise “les gens curieux, même ceux qui ne s’intéressent pas à l’IA ou qui en auraient un peu peur. Avec ce prisme, elle ne restera pas conceptuelle.” Prix : 28 €. S’inscrire.
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5 - Le portrait : Olivier Rey, de musicien à directeur de festival 👨🦱 |
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Marseillais d’adoption, Olivier Rey pose à la Friche Belle de Mai (Photo : Jean de Peña).
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Patron comblé du festival Babel Music XP, il a la passion des musiques singulières chevillée au corps.
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Son parcours 📜 |
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Né en banlieue parisienne, Olivier Rey, 51 ans, ingénieur en communication, vit à Marseille depuis 30 ans. “Je suis un vrai marseillais parce que je ne suis pas d’ici”, s’amuse-t-il. À ses débuts, le
tromboniste-chanteur, surnommé Bibi, a donné plus de 100 concerts par an pendant 2 décennies avec le groupe Kanjar’Oc. “Ce surnom est resté dans mon travail et ma vie personnelle.” Après avoir joué à la
Fiesta des Suds en 1995, il y entre pour rédiger les éléments de communication. En 2006, il en devient l’attaché de presse à l’initiative de Lucie Taurines, directrice de l’événement : “Olivier écrit tous les textes et les défend avec enthousiasme, fort de son expérience de musicien.” Depuis 2021, il est directeur du festival Babel Music XP à Marseille porté par Latinissimo.
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Ses passions 🪘 |
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Amoureux des cultures populaires, ce père de 2 enfants, de 8 et 12 ans, est fier de les voir “butiner de salle en salle à Babel pour découvrir des groupes de cumbia ou de musique traditionnelle italienne qu’ils ne pourront pas voir ailleurs.” La transmission et l’engagement sont au cœur de ses préoccupations. “Il y a un militantisme à défendre des musiques singulières éloignées des courants mainstream.” Entre 2 voyages à l’étranger, il reste attaché à sa ville. “Marseille est un hub méditerranéen, un carrefour entre les cultures du Nord et du Sud”, souligne-t-il.
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Son actu 📅 |
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Sur 1 900 projets, 35 groupes participeront à Babel Music XP en mars prochain après une sélection rigoureuse qui en cours. “Babel est un instantané de la création musicale mondiale contemporaine. Mes
homologues européens disent que c’est le seul marché professionnel où le public ressemble aux artistes programmés”, détaille-t-il. La location des stands pour le salon débute ce jeudi.
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