☕️ Bonjour,

Ils pourront bénéficier des produits cultivés (Photo : Adobe Stock).

Le campus de Saint-Jérôme se dote d’un jardin partagé.

À savoir 👨‍🌾

• En partenariat avec la Ville de Marseille, l’Association naturaliste universitaire de Marseille (ANUMA) met en place un jardin partagé sur le campus de Saint-Jérôme (13^e).

• L'organisme a pour objectif, depuis 10 ans, “le partage et l’amélioration de connaissances naturalistes entre étudiants, chercheurs et toute personne ayant un intérêt pour la nature au sein de cette communauté universitaire”.

Pourquoi ? 🥗

• La Ville met en œuvre un plan de développement d’une agriculture urbaine raisonnable et de proximité.

• Elle soutient donc ce projet qui enrichit son offre déjà forte de 80 jardins collectifs dont 66 partagés (animés collectivement pour gérer les liens sociaux de proximité) et 14 familiaux (terrains divisés en plusieurs parcelles pour les particuliers) représentant un total de 32 hectares.

• Le jardin partagé va permettre de fournir des aliments locaux gratuitement aux étudiants, “dans le respect d’une approche écologique de la culture saisonnière des fruits et légumes”.

Zoom 🌲

• Ce jardin partagé s’intègre dans un projet plus vaste comprenant déjà 2 km de sentiers de découverte de la nature avec 1 pinède, 1 oliveraie, une butte écologique à l’état naturel pour observer la biodiversité.

• Il est accessible aux 70 000 étudiants et à l’ensemble du personnel d’Aix-Marseille Université pour “venir se promener, courir, se détendre, dans un espace aménagé accessible et sécurisé".

Un atelier de Bees Wrap pour fabriquer un emballage à partir de cire d’abeille (Photo : Zero Waste).

Une association invite les familles à relever un défi pour limiter le gaspillage.

Le contexte 👇

• Selon une étude de Citéo en 2023, avec 38 kg (43 kg pour la métropole) de déchets triés par an, Marseille fait 2 fois moins bien que la moyenne nationale (72 kg).

• Fondée en 2017, l’association Zero Waste France s’implique dans la promotion des pratiques zéro déchet et zéro gaspillage en s’appuyant sur diverses initiatives. 

• En partenariat avec ses consœurs locales Loubatas, le Vieux Moulin ainsi que la Métropole, son antenne marseillaise lance le Défi Familles Zéro Déchet.

Comment ça marche ? ⚙️

• Pour cette opération, qui débute le 16 novembre au matin, Zero Waste Marseille cherche 100 volontaires dans notre agglomération. 

• Les foyers sélectionnés bénéficieront d’un accompagnement gratuit sur 8 mois (novembre 2024 à juin 2025) pour les aider à “réduire leur production de déchets au quotidien et adopter des pratiques durables aussi bien économiques que vertueuses pour la planète”.

• Il commencera par une phase d’observation sur leurs habitudes qui sera suivie par des conseils personnalisés, des ateliers et des visites de centres de tri.

• Plusieurs pesées des déchets sont réalisées au début et à l’issue de l’opération.

• Les familles intéressées peuvent s’inscrire jusqu’au 3 novembre ici.

Ça donne quoi ? 📉

• En moyenne, sur les 2 précédentes éditions, le Défi Familles Zéro Déchet a permis une baisse de 35 % du volume des déchets dans les foyers participants.

• 43 % d’entre eux annoncent aussi avoir réalisé des économies significatives.

Les 2 associés sont toujours prêts à rouler vers de nouvelles aventures (Photo : Cagnard Studio).

Cofondateur de l’entreprise, Driss Azzoug évoque son aventure récente dans la fromagerie et ses projets.

La toile de fond 🧀

• Ancien directeur d’une boutique de montres aux Terrasses du Port, Driss Azzoug est à l’origine de La Meulerie, qui casse les codes de la fromagerie traditionnelle depuis fin 2021.

• En cet anniversaire, il rend hommage à son associé Arthur Barret, architecte d’intérieur, créateur du look très spécial, sur ton de jaune et bleu, des boutiques et des Vespas qui livrent les plateaux.

• “Ce sont les couleurs que l’on voit à Marseille. Il m’a fait la fromagerie de mes rêves, un endroit ensoleillé où tout le monde est le bienvenu”, indique-t-il à l’Essentiel Marseille.

Où ? 📍

• Avec une ouverture tous les ans, La Meulerie a, désormais, 3 boutiques, où l’on est accueilli par un néon “Say Cheese” et où l’on peut trouver des fromages fermiers, tout pour une bonne raclette, des recettes de sandwichs, mais aussi des huiles d’olives et des vins.

• Après une première vitrine, située sur la Grand Rue (2^e) sont venus s’ajouter les implantations de Malmousque (249, corniche Kennedy - 7^e) et, en juillet dernier, celle du 1 de la rue Breteuil (1^er).

• “Nous n’avions pas prévu d'en ouvrir une 3^e si vite, mais l’emplacement était trop beau, à l’angle de la rue Breteuil et de la rue Davso”, confie celui qui se présente sur Linkedin comme le Cheese Executive Officer de l'entreprise.

Quoi de neuf ? 🏒

• Depuis le 17 septembre, une mini-meulerie est installée lors de chaque match à domicile des Spartiates, l’équipe de hockey sur glace de la ville, pour restaurer les invités.

• “Nous avons été contacté par le club, car plusieurs joueurs sont nos clients. C’est notre 1^re activité hors les murs”, souligne Driss Azzoug.

• Il s’y affiche d’ailleurs sur les murs avec des patins et en tenant un Saint-Félicien dans sa main au lieu d’un palet.

• “J’ai d’autres projets autour de la raclette avec l’ouverture de pop-up (magasins éphémères), et je voudrais aussi que La Meulerie s’installe en Allemagne et en Angleterre”, lance Driss Azzoug.

L'artère retrouve son attractivité avec la piétonisation (Photo : OTLC de Marseille).

Les Champs Élysées marseillais doivent leur nom à l’ancienne activité pratiquée sur ce qui n’était, autrefois, qu’un marécage.

La genèse 📜

• La Canebière a été créée en 1667, sous le nom de rue Saint-Louis, après l'agrandissement de la ville (passant de 70 à 195 hectares) ordonné par Louis XIV.

• La 1^re mention officielle de son nom apparaît dans une délibération du Conseil municipal le 23 avril 1672.

• Ce n’est qu’en 1781 qu’elle s’ouvre sur le port, après la démolition de l’Arsenal des galères.

• Elle ne fait alors que 250 mètres de long pour 11 mètres de large, contre 1 km et 30 mètres aujourd’hui.

• Cette extension est due à son élargissement en 1857 et à une décision de 1927 des édiles de la ville qui lui adjoignent les allées de Meilhan et la rue Noailles.

• Entre ces 2 dates seulement, elle prend un “n” de plus et devient “La Cannebière”.

Pourquoi ? 🤷‍♀️

• Cette artère tient son nom de canebe, signifiant chanvre en provençal et issu du latin cannabis.

• La plante était cultivée sur ce site depuis l’époque grecque lorsqu’il n’était encore qu’un marécage, irrigué par un cours d’eau qui se jetait dans la calanque Lacydon (signifiant marais salant en grec).

• Le chanvre servait alors à fabriquer les cordages et les élingues (pièces de levage souple) des bateaux, construits dans les arsenaux tout proches. 

• Au Moyen-Âge, après l'assèchement des marais, le lieu est animé par les ateliers et les échoppes des cordiers qui fournissent aussi l’industrie textile.

Et après ☕

• L’essor de la Canebière date de la fin du XVIIe siècle avec l’arrivée à Marseille des 1^res balles de café de France.

• Ici naîtront les cafés, dont le 1^er en 1670, lieux privilégiés pour discuter commerce et de détente pour les marins du monde entier.

• L’artère en comptera quelque 300 au XIX^e siècle, au point que les anglo-saxons du début du XX^e siècle appelaient la rue “Can-o-beer” (canette de bière).

• Après une longue période de paupérisation, elle bénéficie d’un retour en grâce symbolisé par le retour du tramway fin juin 2007 et la piétonisation de sa partie basse depuis 4 ans.