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2 - EmmaĂŒs Connect lutte contre la fracture numĂ©rique đ» |
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La structure a accompagné 1 200 Lyonnais en 2023 (Photo : Adobe Stock). |
Alors que le manque dâaccĂšs aux Ă©quipements numĂ©riques touche de plus en plus de Lyonnais, lâassociation lance aujourdâhui un appel Ă bĂ©nĂ©voles.
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Ce qu'il faut savoir đĄ |
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Depuis 2013, EmmaĂŒs Connect accompagne les personnes en situation de prĂ©caritĂ© sociale et numĂ©rique.
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GrĂące Ă 200 bĂ©nĂ©voles, lâassociation agit en fournissant aux bĂ©nĂ©ficiaires le matĂ©riel adĂ©quat, en proposant des sĂ©ances gratuites dâapprentissage et en Ćuvrant pour assurer un bon dĂ©bit Internet au plus grand nombre.
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Au point dâaccueil du 1 rue de lâĂgalitĂ© (Lyon 8á”), il est possible de trouver du matĂ©riel reconditionnĂ© Ă petits prix. Ce dernier est issu de dons effectuĂ©s par les entreprises et les particuliers du territoire.
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Les enjeux đŻ |
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En France, 16 M de personnes sont encore en difficultĂ© avec le numĂ©rique. Plus de 1 200 Lyonnais ont Ă©tĂ© accompagnĂ©s par lâassociation en 2023, une hausse de 11 % par rapport Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente.
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Flora Graioni, responsable rĂ©gionale dâEmmaĂŒs Connect rappelle que « maĂźtriser le numĂ©rique est devenu indispensable pour ĂȘtre intĂ©grĂ© dans notre sociĂ©tĂ© ».
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Avoir une bonne connexion nâest plus un luxe, mais une nĂ©cessitĂ© pour accĂ©der aux soins, aux dĂ©marches administratives et aux offres dâemploi.
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Alors que 78 % des Français reconnaissent l'importance du numĂ©rique, EmmaĂŒs Connect appelle aujourdâhui Ă lâengagement pour combler le fossĂ© entre les populations qui, sâil perdure, menace lâinclusion sociale de nombreux Lyonnais.
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Ce qui se passe âšïž |
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Dans cet esprit, la structure organise ce mercredi une « Journée engagée » dans ses locaux, de 14h à 17h30.
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« Nous avons besoin de 50 nouveaux bĂ©nĂ©voles Ă Lyon », souligne Flora Graioni en constatant la hausse des inĂ©galitĂ©s technologiques. Lâobjectif : atteindre les 2 000 volontaires nationaux « pour aider 500 000 personnes lâannĂ©e prochaine ».
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LâĂ©vĂ©nement permet Ă ceux qui le souhaitent de s'informer et de rejoindre cette dynamique (1 rue de l'Ăglise Ă Lyon 8á”, inscription obligatoire).
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3 - Le festival Peinture FraĂźche se rĂ©invente đš |
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AprÚs la halle Debourg et les usines Fagor, Peinture Fraßche s'installe dans un collÚge abandonné (Photo : Ville de Lyon). |
Jusquâau 3 novembre, l'Ă©vĂ©nement dĂ©diĂ© au street art sâinstalle dans un lieu inĂ©dit, offrant une expĂ©rience immersive enrichie par les nouvelles technologies.
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Les grandes lignes đ |
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Rendez-vous devenu incontournable, Peinture Fraßche célÚbre l'art urbain en réunissant des artistes du monde entier. Fresques, installations et performances en direct transforment les espaces choisis, créant un spectacle éphémÚre unique.
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AprĂšs avoir occupĂ© la halle Debourg et les Usines Fagor (Lyon 7á”) les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, cette 6á” Ă©dition investit l'ancien collĂšge Serin, dans le quartier de la Croix-Rousse (Lyon 4á”). Ce bĂątiment, abandonnĂ© depuis 2013 et en pleine rĂ©habilitation.
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« Ce fut un vrai dĂ©fi de trouver un endroit cette annĂ©e. Cet ancien collĂšge est un lieu parfait, oĂč le public nâa jamais pu se rendre », confie Pierrick « Cart1 », fondateur du festival Ă lâEssentiel Lyon.
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La toile de fond đïž |
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LâĂ©vĂ©nement attire des talents locaux et internationaux qui vont mĂ©tamorphoser le site. Parmi eux Pec, Maxime Ivanez et le Canadien Diego Bergia.
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« Nous cherchons constamment Ă nous renouveler et Ă prĂ©senter les tendances Ă©mergentes. Lâenthousiasme du public lyonnais est immense, et câest un honneur de pouvoir inscrire Lyon sur la carte mondiale du street art », ajoute le graffeur.
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Cette Ă©dition met lâaccent sur lâinnovation en intĂ©grant des technologies comme la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e, les effets spĂ©ciaux et la post-production, offrant ainsi une expĂ©rience interactive et immersive au public.
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4 - JĂ©rĂ©mie Crauser, le roi lyonnais du chou farci đ„Ź |
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Le membre des Toques blanches est aussi vice-champion du monde de pùté croûte (Photo : Maison Crauser Bello). |
AprĂšs avoir dĂ©crochĂ© le titre de vice-champion de France en 2022, le charcutier-traiteur lyonnais vise aujourd'hui la 1Êłá” place du podium.
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En quoi ça consiste đ€ |
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Câest un rendez-vous incontournable pour les chefs charcutiers ! Ce mercredi se tient la 3á” Ă©dition du championnat de France du chou farci au Ceproc de Paris.
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Pour la 2á” fois, JĂ©rĂ©mie Crauser, propriĂ©taire de la charcuterie Maison Crauser Bello, situĂ©e rue Franklin dans le 2á” arrondissement, se lance dans lâaventure.
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« Je nâavais jamais fait de chou farci avant ma 1Êłá” participation en 2022, avoue-t-il Ă lâEssentiel Lyon. Mais jâadore la compĂ©tition, je participe uniquement pour le plaisir. »
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La recette du succĂšs đšâđł |
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Cette annĂ©e, JĂ©rĂ©mie Crauser a choisi de proposer la recette qui lui avait permis dâatteindre la 2á” place en 2022.
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« Il faut préparer 3 ou 4 choux farcis, ainsi que 6 amuse-bouches. Pour ma part, je réalise un chou farci à base de ris de veau, de porc, de cuisses de pintade confites et de foie gras », explique le membre des Toques blanches.
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Mais ce plat n'est pas sa seule spécialité : il a également terminé vice-champion du monde de pùté croûte 2 années de suite. « Cette année, je retente ma chance pour décrocher le titre de champion », conclut-il.
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Pour suivre le parcours de Jérémie Crauser, rendez-vous sur son compte Instagram.
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5 - La bonne idĂ©e : Des animaux dans les maisons de retraite đ¶ |
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Les animaux de compagnie permettent d'engager une conversation plus facilement (Photo : Adobe Stock). |
Ă Villeurbanne et Ă Lyon, la prĂ©sence dâanimaux de compagnie dans les rĂ©sidences sĂ©niors se rĂ©pand et apporte un vĂ©ritable souffle de bien-ĂȘtre aux personnes ĂągĂ©es.
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Le principe đ” |
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Depuis 2021, et aprĂšs une expĂ©rimentation concluante, les rĂ©sidences autonomie pour seniors de Villeurbanne acceptent chiens, chats et mĂȘme canaris !
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Pour les résidents, garder leur compagnon à leurs cÎtés crée un environnement apaisant et les aide à se sentir davantage « chez eux ».
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Colette, habitante de la rĂ©sidence Marx-Dormoy, confie : « Je fais diffĂ©rentes activitĂ©s manuelles, mais mon chat, Tina, est ma principale source de bien-ĂȘtre. Je lui parle comme Ă un ami, cela brise la solitude du soir ».
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Aujourdâhui, 16 chats, 2 petits chiens et 1 canari partagent le quotidien des aĂźnĂ©s dans les 4 rĂ©sidences municipales de Villeurbanne.
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Les bĂ©nĂ©fices đ |
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Ă Lyon, une maison de retraite Ă Gerland a suivi cet exemple en permettant aux habitants de garder leurs animaux et en organisant des visites ponctuelles de chiens.
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« La diffĂ©rence est immĂ©diate. Certains rĂ©sidents, habituellement peu communicatifs, rĂ©agissent dĂšs quâun animal approche », explique Thomas Darenne, directeur de lâĂ©tablissement.
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Ces visites rĂ©guliĂšres permettent de rompre une « barriĂšre invisible » et offrent un intĂ©rĂȘt commun, favorisant les Ă©changes entre rĂ©sidents, soignants et mĂȘme avec les familles.
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« Avec les personnes ĂągĂ©es, les discussions peuvent parfois ĂȘtre difficiles. Mais la prĂ©sence des animaux crĂ©e naturellement des sujets », conclut Thomas Darenne.
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