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2 - La protection numĂ©rique au centre des dĂ©bats 💻 |
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Forte de 387 entreprises qui emploient 38 000 personnes, notre région se place parmi les meilleures de France en la matiÚre (Photo : Adobe Stock).
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Les 6ᔠRencontres Cybersécurité Auvergne-RhÎne-Alpes se tiennent ce mercredi à Lyon, dans un contexte de risque croissant.
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Ătat des lieux 💾 |
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Ce rendez-vous rassemble des professionnels de la région pour partager savoir-faire et nouvelles solutions de défense face à la hausse continue des cyberattaques.
En France, prĂšs d'une entreprise sur deux a Ă©tĂ© victime d'une attaque en 2023, une tendance qui nâĂ©pargne pas les acteurs locaux, du service public aux PME.
« La sĂ©curitĂ© numĂ©rique demande un effort individuel mais surtout collectif, une dynamique de gouvernance allant bien au-delĂ de la sphĂšre des experts pour inclure lâensemble des acteurs dâun territoire », explique BĂ©nĂ©dicte Pilliet, prĂ©sidente du CyberCercle, lâorganisateur de lâĂ©vĂ©nement.
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Les enjeux 🔐 |
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En plus des conférences et ateliers, ces rencontres offrent un cadre pour échanger sur les tendances actuelles, comme l'importance de la protection des données ou la transition vers des systÚmes numériques plus sûrs.
« Avoir accÚs à une parole de confiance et avancer ensemble vers des territoires de confiance numérique sont les 2 axes majeurs de cet événement », souligne Bénédicte Pilliet.
Ainsi, les rencontres visent à aider les entreprises locales à intégrer des mesures de cybersécurité, que ce soit dans leur gestion ou pour sécuriser leurs équipements et infrastructures.
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Ă savoir 🔎 |
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Par chance, le tissu Ă©conomique et industriel lyonnais peut compter sur un territoire trĂšs en avance dans le domaine.
Notre rĂ©gion est aujourdâhui la 2á” de France en termes de cybersĂ©curitĂ©, aprĂšs Paris, avec prĂšs de 387 entreprises spĂ©cialisĂ©es, dont la moitiĂ© concentrĂ©e sur Lyon.
PrĂšs de 38 000 salariĂ©s rĂ©gionaux Ćuvrent dans la sĂ©curitĂ© numĂ©rique, particuliĂšrement dans la recherche des nouvelles menaces.
Cet écosystÚme permet aux entreprises et aux collectivités de se développer plus sereinement, en contribuant aux objectifs de souveraineté régionale et nationale.
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3 - 45 ans de VIFFIL-SOS Femmes : « Le regard de la sociĂ©tĂ© a Ă©voluĂ© » 🎗ïž |
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En 2023, la structure a sauvĂ© la vie de 82 femmes. Pour ĂȘtre Ă©coutĂ©e, composez le 3919. En cas d'urgence, faites le 17 (Photo : Adobe Stock).
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BasĂ©e Ă Villeurbanne, lâassociation Violences Intra Familiales Femmes Informations LibertĂ© - SOS Femmes vient en aide aux victimes depuis prĂšs dâun demi-siĂšcle. Pour lâEssentiel Lyon, sa directrice Ălisabeth Liotard dresse le bilan de la situation.
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Quelle est la mission de lâassociation ? 🤝 |
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« On accueille, on accompagne et on hĂ©berge les femmes victimes de violences conjugales, ainsi que leurs enfants et toutes les victimes dâinfractions pĂ©nales. »
« Les situations sont trĂšs variĂ©es : violences physiques, morales, cyberharcĂšlement et toutes les autres formes dâagressions. »
« En plus de nos 45 ans, nous célébrons aussi les 30 ans de la permanence dédiée aux jeunes victimes à Villeurbanne, qui propose un accompagnement juridique et social spécialisé. »
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Quâest-ce qui a changĂ© ? âĄïž |
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« Le regard de la sociĂ©tĂ© a considĂ©rablement Ă©voluĂ© sur ces questions. La prise en compte des violences conjugales est bien plus forte aujourdâhui. »
« Le mouvement #MeToo a marqué un tournant. Par exemple, le terme de "crime passionnel" a presque disparu, remplacé par "féminicide". »
« La législation a également beaucoup progressé, permettant une meilleure prise en charge des victimes. Il y a cependant encore beaucoup trop de travail. »
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Quelle est la situation actuelle ? 📊 |
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« En 2023, nous avons Ă©tĂ© contactĂ©s pour accompagner 248 femmes, et nous avons sĂ©curisĂ© 82 dâentre elles. Câest-Ă -dire que nous avons estimĂ©, avec les services de police, que ces derniĂšres couraient un risque de mort. »
« Aujourdâhui, 10 Ă 14 % des femmes sont victimes de violences conjugales. Câest un chiffre alarmant qui touche tous les milieux sociaux. »
« Il reste du chemin à parcourir, mais je suis partisane des petits pas. Il faut sensibiliser les jeunes, écouter les victimes et espérer ainsi changer les choses. »
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4 - Prendre un nouveau dĂ©part au Canada 🇨🇦 |
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Avec des vols rĂ©guliers et l'Ćuvre du Centre Jacques-Cartier, les liens entre Lyon et MontrĂ©al ne sont plus Ă dĂ©montrer (Photo : Adobe Stock).
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Le pays Ă la feuille dâĂ©rable ouvre ses portes aux Lyonnais en quĂȘte de projets dâavenir.
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Ce qui se passe 🧳 |
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Ce mercredi, au Ninkasi Cordeliers de Lyon, le forum « Ătudier, s'Installer, travailler, vivre au Canada » rĂ©unit des experts pour orienter les visiteurs vers un nouveau dĂ©part outre-Atlantique.
Co-organisĂ© par Air Canada, Info Jeunes Auvergne-RhĂŽne-Alpes et Eurodesk, cet Ă©vĂ©nement est lâoccasion de dĂ©couvrir les diffĂ©rentes options de mobilitĂ©, quâil sâagisse de poursuivre des Ă©tudes, de sâexpatrier, ou encore de travailler dans des secteurs en essor.
LâentrĂ©e est libre et gratuite de 9h30 Ă 18h, inscription conseillĂ©e ici. Cette journĂ©e sâadresse Ă tous, jeunes diplĂŽmĂ©s ou professionnels en reconversion.
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En pratique 👇 |
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Sur place, les participants peuvent rencontrer 53 professionnels, notamment des reprĂ©sentants dâuniversitĂ©s canadiennes, mais aussi des recruteurs.
Des stands dĂ©taillent les possibilitĂ©s de Permis Vacances-Travail (PVT), dâexpatriation et de formations spĂ©cialisĂ©es, permettant aux Lyonnais dâexplorer toutes les solutions adaptĂ©es Ă leur profil.
Un vol direct reliant Lyon Ă MontrĂ©al, proposĂ© 4 fois par semaine, facilite dâailleurs les connexions, soulignant la proximitĂ© croissante entre les 2 rĂ©gions.
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Des liens forts 🍁 |
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Le forum sâinscrit ainsi dans un contexte de liens renforcĂ©s entre Auvergne-RhĂŽne-Alpes et le QuĂ©bec. Ces derniers sont consolidĂ©s depuis des dĂ©cennies par le Centre Jacques Cartier, qui fĂȘte actuellement ses 40 ans.
Il favorise les collaborations dans les domaines universitaire, scientifique, Ă©conomique et culturel, en organisant les Entretiens Jacques Cartier, le plus grand rendez-vous francophone interdisciplinaire.
Des centaines de projets voient le jour grĂące Ă ces Ă©changes, permettant Ă des entrepreneurs Lyonnais dâavoir un pied au QuĂ©bec sans dĂ©mĂ©nager. Plus dâinformations ici.
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5 - La bonne idĂ©e : RecycâElit rĂ©volutionne le recyclage â»ïž |
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Avec leur technique novatrice, 2 frĂšres lyonnais valorise le plastique de nos vĂȘtements (Photo : Adobe Stock).
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Donner une 2de vie aux textiles est un défi, surtout lorsqu'ils sont composés de polyester. 2 frÚres lyonnais ont mis au point un procédé innovant pour les recycler efficacement.
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Le contexte 👕 |
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Les textiles à base de polyester et de polyéthylÚne téréphtalate (PET) sont trÚs polluants. Ils représentent 60 à 70 % des fibres synthétiques utilisées dans l'industrie de la mode.
La fabrication du polyester nĂ©cessite du pĂ©trole et des composĂ©s chimiques. De plus, lorsquâil est combinĂ© Ă dâautres fibres, il devient impossible Ă recycler.Â
Certains types de polyester sont mĂȘme soupçonnĂ©s de prĂ©senter des risques cancĂ©rigĂšnes.
DâaprĂšs Greenpeace, 35 % de la pollution plastique des ocĂ©ans proviendrait du lavage de vĂȘtements synthĂ©tiques, qui libĂšre des microplastiques dans lâenvironnement.
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Comment ça marche âïž |
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Raouf et Karim Medimagh, frÚres docteurs en physique et en chimie, ont conçu une technologie qui valorise ces textiles synthétiques.
RecycâElit utilise un procĂ©dĂ© de sĂ©paration chimique qui extrait le polyester de tout autre matĂ©riau fibreux sans abĂźmer ce dernier. Il est ensuite rĂ©cupĂ©rĂ© et purifiĂ© pour ĂȘtre transformĂ© en granulĂ©s rĂ©utilisables.
« Câest une alternative Ă l'enfouissement et Ă l'incinĂ©ration, permettant dâĂ©viter 80 % des Ă©missions de COâ pour chaque tonne de dĂ©chets traitĂ©s », explique Ă lâEssentiel Lyon Raouf Medimagh.
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Pour aller plus loin 🚀 |
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Les frÚres Medimagh figurent parmi les 15 finalistes des trophées européens de la mode circulaire, dont la remise des prix aura lieu le 5 décembre à Lille.
RecycâElit sâengage Ă valoriser les textiles colorĂ©s et usagĂ©s tout en assurant un « cycle de recyclage 100 % circulaire ».
La start-up collabore avec Decathlon, qui soutient le projet pour « sécuriser son approvisionnement en matiÚre premiÚre ».
La prochaine Ă©tape pour la jeune pousse est dâindustrialiser la machine actuelle, qui a dĂ©jĂ la capacitĂ© de traiter entre 25 et 30 tonnes de textiles par an.
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