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2 - L'essor du solaire âïž |
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En 2026, 8 % des foyers de la mĂ©tropole devraient ĂȘtre entiĂšrement alimentĂ©s grĂące aux panneaux photovoltaĂŻques (Photo : Thierry Fournier / MET').
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Les professionnels du secteur se rĂ©unissent aujourdâhui Ă Villeurbanne pour discuter des dĂ©fis et ambitions d'une filiĂšre en pleine expansion.
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Ce qui se passe 📆 |
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Ce jeudi, le Double-Mixte accueille les Journées du solaire, un événement dédié aux entreprises de la filiÚre.
Le salon réunit experts, sociétés et décideurs pour échanger sur les innovations et les meilleures pratiques dans la production d'énergie solaire.
Le but : dynamiser les projets régionaux et surmonter les défis techniques et réglementaires du secteur.
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Les enjeux 🌇 |
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Car le potentiel solaire de notre territoire reste encore sous-exploitĂ©. Avec plus de 2 000 heures dâensoleillement par an, la mĂ©tropole pourrait produire durablement de l'Ă©lectricitĂ© pour des dizaines de milliers de foyers.
Pour encourager cette progression, la collectivitĂ© sâappuie sur plusieurs acteurs. D'abord, les entreprises, Ă travers le Club Solaire, jouent un rĂŽle actif.
Les citoyens sont Ă©galement mobilisĂ©s, notamment via la prime ĂcorĂ©noâv et le cadastre solaire, qui leur permet dâĂ©valuer le potentiel Ă©nergĂ©tique de leur habitation.
La MĂ©tropole sâengage aussi en multipliant les installations publiques, comme le parc photovoltaĂŻque de 4 ha (7 000 panneaux) rĂ©cemment annoncĂ© Ă Rillieux. Il devrait produire 5,6 GWh/an, soit l'Ă©quivalent de la consommation de 1 000 foyers, dĂšs 2028.
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Lâobjectif 🎯 |
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GrĂące Ă la mobilisation des secteurs privĂ©, public et citoyen, la production dâĂ©nergie solaire devrait tripler d'ici Ă 2026 pour atteindre 245 GWh/an, soit l'Ă©quivalent de 50 000 foyers.
Ainsi, dans 2 ans, 8 % des foyers mĂ©tropolitains pourraient ĂȘtre entiĂšrement alimentĂ©s par le soleil, contre seulement 2,7 % en 2022 (ces estimations, rĂ©alisĂ©es par l'Essentiel Lyon, s'appuient sur les donnĂ©es de la MĂ©tropole et de l'Insee).
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3 - La plateforme de DHL prĂȘte Ă dĂ©coller Ă Saint-ExupĂ©ry âïž |
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Environ 60 % des colis DHL transiteront par avion Ă l'ouverture du site en 2025 (Photo : DHL).
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Ce jeudi marque une étape majeure dans l'ambitieux investissement du géant de la logistique.
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Les grandes lignes 📦 |
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Aujourd'hui, les lettres « DHL » seront apposĂ©es sur le fronton de cette imposante installation de 50 000 mÂČ situĂ©e au bord des pistes de lâaĂ©roport de Saint-ExupĂ©ry.
De quoi officialiser lâinvestissement record de 121 M⏠de la part de lâenseigne. « La rĂ©gion est essentielle pour nous car elle reprĂ©sente 22 % de nos volumes traitĂ©s en France, et nous y employons environ 750 collaborateurs », explique Philippe PrĂ©tat, PDG de DHL Express France.
DÚs sa mise en service prévue en juillet 2025, cette plateforme pourra traiter 17 500 colis par heure. Environ 60 % des plis transiteront par voie aérienne, tandis que les 40 % restants seront acheminés par route.
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La toile de fond âïž |
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Dotée de technologies de pointe pour optimiser le tri et réduire les manipulations, cette infrastructure XXL vise à améliorer le confort des quelque 400 employés prévus pour y travailler.
PositionnĂ©e Ă un « carrefour stratĂ©gique pour les Ă©changes europĂ©ens et mondiaux », prĂ©cise Philippe PrĂ©tat, cette nouvelle plateforme bĂ©nĂ©ficie dâune « situation gĂ©ographique clĂ© » dans une Ă©poque oĂč les ventes en lignes continuent dâexploser.
Lâentrepreneur met Ă©galement en avant un bĂątiment « conçu selon les plus hautes normes environnementales, avec une gestion Ă©nergĂ©tique intelligente ».
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4 - SoirĂ©e piano pour la bonne cause Ă FourviĂšre 🎹 |
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Le virtuose est rĂ©putĂ© pour ses concerts rythmĂ©s et ponctuĂ©s d'humour (Photo : PyP).Â
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Pierre-Yves Plat sâapprĂȘte Ă faire vibrer les murs de la crypte, identifiĂ©e comme l'Ă©glise basse, tout en aidant la recherche mĂ©dicale.
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Ce qu'il faut savoir 💡 |
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Le pianiste virtuose de 44 ans est connu pour son style original et décalé. Il donne ce soir un concert en-dessous de la basilique du 5ᔠarrondissement.
Artiste complet, il a fait ses preuves en fusionnant classique et jazz, revisitant des Ćuvres de compositeurs comme Bach et Chopin avec humour et un sens du rythme unique.
Fort de 8 albums et plus de 4 M de vues sur YouTube, il séduit les spectateurs par son talent et son approche singuliÚre, démocratisant la musique classique.
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Ă quoi s'attendre ? 🎼 |
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Ce soir, les spectateurs pourront profiter dâun cadre mystique pour dĂ©couvrir et/ou apprĂ©cier un spectacle ponctuĂ© dâimprovisations et de moments interactifs.
Lâacoustique des vieilles pierres devrait sublimer les interprĂ©tations pleines dâĂ©nergie de Pierre-Yves Plat, rendant lâexpĂ©rience encore plus immersive.
Il est fortement recommandĂ© de rĂ©server ses places ici. Le plein tarif est fixĂ© Ă 30 âŹ. On peut aussi faire un don complĂ©mentaire et obtenir un reçu fiscal.
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Mais aussi 🔬 |
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En effet, lâĂ©vĂ©nement a une dimension caritative : les bĂ©nĂ©fices seront reversĂ©s Ă la Fondation pour la Recherche MĂ©dicale.
Cet argent financera des projets de recherche sur des maladies comme le cancer, Alzheimer ou Parkinson. La Fondation a Ă©galement une mission de sensibilisation auprĂšs du grand public. Toutes les informations sont ici.
En 2023, prĂšs de 400 projets ont Ă©tĂ© accompagnĂ©s. Cela a donnĂ© lieu Ă plus de 1 000 publications scientifiques au cours de la mĂȘme annĂ©e.
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5 - Lâentretien : « Le SAMU n'est pas un Doctolib gĂ©ant » 🏥 |
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Pour l'avenir, le chef du SAMU lyonnais mise sur la vidĂ©o et demande la crĂ©ation de structures intermĂ©diaires (Photo : ARLoD).Â
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Cette annĂ©e, le SAMU de Lyon fĂȘte ses 50 ans. Pour lâEssentiel Lyon, son chef de service, le Pr Karim Tazarourte, revient sur ses Ă©volutions et les dĂ©fis auxquels il est confrontĂ©.
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En un demi-siĂšcle, comment le SAMU a-t-il Ă©voluĂ© ? 🩺 |
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« Le SAMU a Ă©tĂ© crĂ©Ă© pour secourir les accidentĂ©s de la route, mais en 50 ans, il est devenu un pilier de lâaccĂšs aux soins dâurgence. »
« Aujourdâhui, environ 60 % des appels concernent des soins qui relĂšvent de la mĂ©decine de ville, et 40 % des urgences aiguĂ«s. »
« Nous avons dĂ» adapter notre organisation, notamment en structurant la plateforme de rĂ©gulation oĂč chaque appel est triĂ© et Ă©valuĂ© rapidement par des assistants diplĂŽmĂ©s. Lâobjectif est de dĂ©crocher 90 % des appels en moins dâune minute. »
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Quels sont les dĂ©fis actuels ? 👨ââïž |
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« Le principal dĂ©fi est de garantir lâaccĂšs aux urgences pour ceux qui en ont vraiment besoin. Nous recevons beaucoup dâappels pour des problĂšmes non urgents, comme des douleurs qui durent depuis plusieurs jours ».
« Il faut comprendre que le SAMU nâest pas lĂ pour remplacer un mĂ©decin de ville et nâest pas un Doctolib gĂ©ant. Notre pire crainte, câest de ne pas pouvoir dĂ©crocher Ă temps pour des urgences vitales si nous sommes submergĂ©s par des appels non critiques. »
« Nous demandons Ă la population de faire appel au SAMU uniquement lorsquâils pensent que leur situation est grave. Il faut aussi quâelle comprenne quâen cas dâurgence modĂ©rĂ©e, nous plaçons les patients dans une sorte de salle dâattente virtuelle pour parler Ă un mĂ©decin. »
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Comment imaginez-vous les années à venir ? ⩠|
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« Nous devons renforcer lâutilisation de la vidĂ©o pour mieux Ă©valuer les appels et rĂ©duire les erreurs de tri. Câest inĂ©vitable, surtout que tout le monde a accĂšs Ă un smartphone aujourdâhui. »
« Lâautre grand dĂ©fi est lâaugmentation des besoins liĂ©s au vieillissement de la population et aux pathologies chroniques. Nos services sont sous tension, car nous manquons de structures intermĂ©diaires. »
« Le but reste le mĂȘme : concentrer le SAMU sur les vraies urgences mĂ©dicales, tout en orientant les autres patients vers des solutions adaptĂ©es. »
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