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2 - Le Club Colette, lâappli des plus de 50 ans 📲 |
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Lâapplication de la start-up propose des mises en relation entre les plus de 50 ans pour diverses sorties, dont le dĂ©jeuner du jeudi (CrĂ©dit : Adobe Stock ).
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Le club Colette propose depuis 8 mois des activités entre seniors à Toulouse, ainsi que de la colocation intergénérationnelle. La nouveauté : les repas du jeudi.
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Pour bien comprendre 👇 |
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« Nous avons lancĂ© Colette il y a 5 ans, nous avons commencĂ© Ă Paris avec un service de cohabitation intergĂ©nĂ©rationnel », explique Coline GuĂ©nel, co-fondatrice du Club Colette. Il sâagissait alors de location dâune chambre Ă un jeune par des seniors.
« Assez rapidement, nos hĂŽtes nous ont demandĂ© Ă ĂȘtre mis en relation entre eux. On a commencĂ© par groupe Whatâs App pour un apĂ©ro entre personnes dâun mĂȘme quartier. Ce club a pas mal pris. »
Et dâanalyser : « Câest important de sortir de son isolement. Nous avons alors dĂ©cidĂ© dâouvrir le club Ă toutes personnes de plus de 50 ans ».
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Comment ça marche ? 📱 |
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Les personnes intĂ©ressĂ©es remplissent un questionnaire sur leur profil et leur personnalitĂ© (Ăąge, tempĂ©rament, centres dâintĂ©rĂȘt, lieu de rĂ©sidence) lors de leur inscription. Le Club dĂ©finit alors des groupes de 6 Ă 8 seniors les plus compatibles.
La nouveautĂ©, ce sont les dĂ©jeuners du jeudi. Une fois les groupes constituĂ©s en fonction des affinitĂ©s, mais aussi du type de restaurant voulu et du budget, lâorganisation communique le lieu de rendez-vous.
« 48h avant, ils reçoivent toutes les informations et peuvent déjà discuter sur la messagerie privée du club », détaille Coline Guénel.
« Tout le monde peut participer, adhérent ou non, grùce à un abonnement sans engagement de 10 ⏠pour 1 déjeuner, et un autre de 14,99 ⏠par mois pour y assister en illimité. »
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Ătat des lieux 🏠 |
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Le club Collette est aujourdâhui prĂ©sent dans 10 villes et compte 90 000 membres.
En 8 mois dâexistence, celui de Toulouse regroupe dĂ©jĂ 3 000 personnes qui se regroupent pour de multiples activitĂ©s. Et chaque utilisateur peut ĂȘtre force de proposition.
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3 -Â Focus sur lâexposition Sport et photojournalisme 📷 |
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Lâhomme volant est lâune des 25  photographies exposĂ©es (CrĂ©dit Fred Marie).
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Le collectif DR organise aujourdâhui et jusquâau 10 dĂ©cembre, une exposition intitulĂ©e « Sport et photojournalisme ». Lâoccasion de dĂ©couvrir des photographes Ă©mergents.
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Le principe 📸 |
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Le collectif DR prĂ©sente son quatriĂšme livre photo annuel Ă la galerie du Laboratoire Photon (8, rue du Pont Montaudran Ă Toulouse). L'exposition, en entrĂ©e libre et gratuite, dĂ©bute aujourdâhui et sera visible jusqu'au 10 dĂ©cembre 2024.
Le collectif expose 25 photos issues de reportages sportifs avec des photographes confirmés mais aussi de jeunes talents.
« Le but est de montrer le sport sous toutes ses formes que cela soit du basket, de lâhandisport, des sports extrĂȘmes comme le base jump et la wingsuit ou encore insolites avec le moto-ball qui est du foot Ă moto », dĂ©taille Fred Marie, le directeur du collectif DR.
Cette exposition se veut éclectique avec des photos en couleur, noir et blanc, et des style différents, chaque photographe ayant sa façon de travailler.
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Ce quâil faut savoir 🏂 |
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« Le photo-journalisme, câest Ă la fois rechercher de belles images, mais aussi raconter une histoire », prĂ©cise Fred Marie.
Dans cette optique, chaque photo exposĂ©e est accompagnĂ©e de deux ou trois lignes de lĂ©gende pour Ă©voquer son contexte et lâobjectif de cette prise de vue. Ces explications tirĂ©es des reportages issus du dernier livre du collectif DR.Â
« Lâobjectif est vraiment de se dĂ©tacher du cĂŽtĂ© performance pour se centrer autour de lâhumain et voir ce qui pousse les gens Ă pratiquer un sport. »
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On rembobine â©ïž |
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Le collectif DR, pour âDestination Reportageâ, compte une grosse soixantaine de photographes. Cette structure se veut innovante, Ă la croisĂ©e des chemins entre agence de presse, collectif dâauteurs et organisme de formation.
« Cela permet de valoriser le travail photographique, car câest un mĂ©tier compliquĂ© et il est difficile de vendre ses clichĂ©s Ă des magazines », dĂ©plore Fred Marie.
Ă la diffĂ©rence des agences de presse traditionnelles, DR ne prend pas de commission sur les ventes de ses membres. Câest mĂȘme lui qui nĂ©gocie en direct avec le client, tout en Ă©tant aidĂ© et assistĂ© par la structure au besoin.
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4 - Le carillon de la solidaritĂ© se fait entendre Ă Toulouse🔔 |
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The Roof Ă la Cartoucherie est partenaire du programme Le Carillon : des commerces aident des gens Ă la rue, souvent au travers dâune cagnotte constituĂ©e par leurs clients (CrĂ©dit : La Cloche).
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Lâassociation La Cloche a une antenne Ă Toulouse depuis un an. Et elle ouvre une deuxiĂšme permanence du jeudi pour accueillir les personnes en grande exclusion. Tandis que se poursuit l'opĂ©ration Le Carillon.Â
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Pourquoi est-ce important  🚨 |
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La Cloche est une association nationale de lutte contre lâexclusion des personnes en situation de prĂ©caritĂ©. Lâantenne toulousaine a fĂȘtĂ© ses 5 ans cette annĂ©e.Â
Une permanence - dite âle repĂšreâ - a lieu le jeudi de 13h30 Ă 16h30 au centre dâhĂ©bergement La Colline dans le quartier de Saint-Cyprien, avec du cafĂ©, des jeux de sociĂ©tĂ© et des discussions autour de la table.
Nouveauté : une nouvelle permanence ouvre. « Elle se tient les jeudis aprÚs-midi au centre culturel de Bonnefoy de 14h à 16h », annonce Lucie Olard, responsable de La Cloche Toulouse.
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Zoom sur 🎯 |
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Jusquâau 21 novembre, l'association lance un appel aux dons afin de dĂ©velopper son programme phare Le Carillon au travers duquel des commerçants aident des personnes en grande exclusion.
Soit les clients participent Ă une cagnotte pour payer un cafĂ©, un croissant, un repas, une coupe chez le coiffeur, une lessive Ă la laverieâŠ
Soit les commerçants eux-mĂȘmes proposent un service : recharger un portable, utiliser le wifi, les toilettes, rĂ©chauffer un plat au micro-ondes, imprimer un documentâŠ
âLes dons vont aussi servir Ă financer des activitĂ©s inclusives, comme des ateliers culinaires, des aprĂšs-midi jeux de sociĂ©tĂ©, ainsi que des Ă©vĂ©nements, anniversaire, fĂȘtes de fin d'annĂ©e⊠qui se dĂ©roulent toujours chez les commerces membres du rĂ©seau du Carillonâ, ajoute lâassociation.
Si il existe dĂ©jĂ beaucoup de structures qui font le maximum pour rĂ©pondre aux besoins dits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© : se nourrir, se loger, ĂȘtre en bonne santĂ©, peu dâinitiatives existent pour recrĂ©er du lien et redonner confiance en fait partie.
 Celle-ci est à échelle humaine presqu'un d'un quartier. Elle permet de motiver les commerces qui peuvent lutter contre la grande exclusion en proposant gratuitement des produits ou des services.
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Le contexte 🌏 |
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Le Carillon a un réseau de prÚs de 1300 commerçants répartis sur 36 villes en France métropolitaine. Toulouse en compte une trentaine.
En 2023, plus de 9 millions de Françaises et Français Ă©taient pauvres selon lâINSEE, et 330 000 personnes sans domicile ont Ă©tĂ© recensĂ©es.
83 % dâentre elles disent souffrir du rejet des passants, âce qui est un frein Ă leur rĂ©insertionâ, souligne lâassociation. Au-delĂ du coup de pouce matĂ©riel, La Cloche entend crĂ©er du lien social.
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5 - Lâentretien : GaĂ«tan Cognard nous dĂ©crit la Reynerie de demain 🕚 |
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Le conseiller municipal dĂ©lĂ©guĂ© Ă la politique de la ville lors de la visite du quartier avec les Ă©lus, Ă lâemplacement de lâancien collĂšge Badiou, lieu dâun projet d'agriculture urbaine (CrĂ©dit : Charline Poullain).
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Les grandes barres dâimmeubles de la Reynerie se vident : plus de 800 logements sont dĂ©molis ou rĂ©habilitĂ©s. Et 1 206 reconstructions sont en projet. Le point, avec GaĂ«tan Cognard, maire de quartier Mirail universitĂ©, Reynerie et Bellefontaine, et conseiller municipal dĂ©lĂ©guĂ© Ă la politique de la ville.
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Quel est le grand projet Ă la Reynerie â
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« Un peu plus de 800 logements sont dĂ©molis ou rĂ©habilitĂ©s. Et 1200 vont ĂȘtre construits. Les dĂ©molitions ont commencĂ©. La plupart des bĂątiments concernĂ©s sont d'ores et dĂ©jĂ vides. Les locataires des immeubles Grand dâIndy, Gluck ou Messager ont trouvĂ© des solutions de relogement.  »
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Comment se passe le relogement ? 🏣 |
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« Toulouse MĂ©tropole Habitat et Les Chalets ont travaillĂ© avec les habitants pour proposer des offres de relogement, câest un travail de dentelle avec les habitants, qui sont relogĂ©s en divers points de la ville. Trois propositions doivent ĂȘtre faites, mais en gĂ©nĂ©ral, dĂšs la premiĂšre, 60% acceptent. Des enquĂȘtes ont Ă©tĂ© faites : 85% des personnes relogĂ©es ont Ă©tĂ© satisfaites. Il y a des gens qui veulent rester ici, mais ça prend du temps parce que, pour qu'une personne puisse accĂ©der Ă un logement ici, il faut potentiellement que quelqu'un parte. »
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Quels seront les Ă©quipements ? 🛍ïž |
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« Il y aura une nouvelle centralité commerciale, avec une supérette de 300m2, un coiffeur, deux offres de restauration, une boucherie et 44 nouveaux logements sociaux au-dessus. Juste à cÎté, il est prévu une maison pluridisciplinaire de santé, pour avoir des médecins, des infirmiers et une grande pharmacie. Il y aura aussi une future cité de la danse en lieu et place de l'ancienne dalle commerciale. »
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Pour favoriser la mixitĂ© sociale, il y aura de lâaccession Ă la propriĂ©tĂ© ? 🔷 |
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« Oui, il y aura du prix libre et de l'accession sociale. Ce qu'on a pu constater sur d'autres quartiers qui ont Ă©tĂ© en renouvellement urbain, c'est que gĂ©nĂ©ralement, ceux qui achĂštent sont dâanciens locataires ou des personnes qui Ă©taient locataires Ă proximitĂ©, qui connaissent bien le quartier et qui voient quâil est en train de changer. »
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