☕️ Bonjour,

Vue extérieure du bâtiment située à Cesson-Sévigné (Photo : Arnaud Loubry).

La Cyberplace, qui abrite des entreprises innovantes dans le domaine de la cybersécurité depuis octobre 2023, va être officiellement inaugurée cet après-midi, à 16h30, en présence de Nathalie Appéré, la maire de Rennes.

De quoi s’agit-il ? 🏢

• L’édifice, d’une superficie de 7 618 m², est installé au cœur de la Zone d’aménagement concertée (ZAC) Via Silva à Cesson-Sévigné. 

• Le bâtiment, signé par l’architecte Alfonsa Femia, a été réalisé par NGE Immobilier.

• Il est entièrement sécurisé et bénéficie d’espaces de travail flexibles et évolutifs afin de favoriser l’émergence de projets collectifs.

• Une zone de l’immeuble accueille des activités classées confidentiel défense.

Ce qu’il faut savoir 👮

• Au sein du bâtiment, Rennes Métropole a fait l'acquisition d'un plateau de 1 200 m². Pour cela, la collectivité a dépensé 5,6 millions d’euros. 

• Ce plateau accueille une pépinière d’entreprise dédiée à la cybersécurité. Il est géré par Citédia, l’opérateur rennais de services urbains.

• Le site comprend aussi un espace nommé Cyber Défense Factory. Il s'agit d'un lieu ouvert dédié à favoriser l’innovation en offrant un hébergement, l’accès à des données d’intérêt cyber et la capacité à tester les solutions avec des experts du ministère des Armées.

Zoom sur 🛜

• La Cyberplace héberge aussi des entreprises confirmées qui y ont installé leurs locaux. 

• Parmi elles, Daspren qui a breveté une technologie basée sur l’intelligence artificielle (IA) afin de fournir une protection renforcée à ses utilisateurs.

• Il y a aussi Chapvision qui permet aux entreprises et aux gouvernements de réussir leur transformation digitale grâce à une suite logicielle.

• Enfin, il y a Glimps qui a développé une technologie capable de lire et de comprendre le code informatique de manière automatique.
  

Une veillée de prières aura lieu en parallèle au sein de l'édifice (Photo : Destination Rennes).

Cet éclairage, prévu ce soir, a lieu dans le cadre de la Nuit des témoins, organisée par l’Aide à l’Eglise en détresse (AED), pour rendre hommage aux chrétiens persécutés dans le monde.

De quoi parle-t-on ? 🙏

• Depuis 14 ans, l’AED organise des veillées de prières dans différentes villes du monde pour honorer tous les martyrs et les chrétiens qui, aujourd’hui, ne peuvent pas vivre librement leur foi.

• En parallèle, des bâtiments emblématiques sont illuminés en rouge, couleur des martyrs, afin de sensibiliser le grand public à la persécution des chrétiens.

Comment ça marche ? 🕯️

• À Rennes, c’est la cathédrale Saint-Pierre qui sera éclairée. Une cérémonie y sera aussi présidée par Mgr Pierre d’Ornellas de 19h à 21h.

• Lors de cette veillée, les noms des chrétiens (prêtres, religieux et religieuses) tués dans l’année à cause de leur foi, seront égrenés.

• Leurs portraits seront portés en procession jusqu’à l’autel. La soirée sera ponctuée de chants et de 3 témoignages forts.

État des lieux 🇧🇫

• Le père Laurent Balma (Burkina Faso), du diocèse de Kaya, témoignera des persécutions que subissent les chrétiens - 35 % de la population du pays - ciblés par des djihadistes.

• Le père Hamazasp Kéchichian, prêtre mekhitariste arménien, va lui évoquer le quotidien des Arméniens réfugiés de l’Artsakh (Haut-Karabagh).

• Enfin, Naeem Youssaf Gil, directeur exécutif de la Commission Justice et Paix au Pakistan, témoignera des nombreux cas de persécutions de chrétiens (2 % de la population) qui sont les premiers suspectés lors d’une rumeur de “blasphème”.
  

"Je fais cela pour mon plaisir et pour aider les artistes" (Photo : Laurence Nicolas).

Il y a 3 ans, cette ancienne libraire a créé un site internet pour rendre davantage visible les artistes bretons aux yeux du grand public. Son catalogue compte près de 6 000 œuvres qu’il est possible d’acheter en ligne.

La genèse 📙

Avant de s’intéresser à la peinture ou à la gravure, la vie professionnelle de Laurence Nicolas s’est orientée autour de la littérature. 

“J’ai tenu une librairie pendant 15 ans à Guingamp. Auparavant, j’ai travaillé pendant 15 ans dans diverses librairies à Paris. J’ai notamment été responsable du rayon Beaux-Arts de l’une des principales Fnac de la capitale”, retrace-t-elle.

“C’est dans le cadre de cette activité que j’ai pris l’habitude de fréquenter les musées, de découvrir des artistes dans des petites galeries, et de faire preuve de curiosité”, indique-t-elle.

Et après ? 🧑‍🎨

C’est au moment de la vente de son commerce guingampais, et de son déménagement à Rennes, qu’est née l’idée de créer un site internet “pour aider les artistes locaux à se faire connaître”. Il lui aura fallu près de 4 ans pour la concrétiser.

“Le site a ouvert en 2020 au moment de la Covid. C’était le hasard. Il a été bien accueilli par les artistes pour qui c’était un moyen d’être vu alors que les musées et galeries étaient fermés”, évoque Laurence Nicolas. 

Sur son site, elle présente les œuvres d’artistes installés dans les 4 départements bretons ainsi qu’en Loire-Atlantique : “Il y a mes coups de cœur ainsi que des trouvailles faites dans des petites galeries”.

Peinture, sculpture, dessin, photo : les disciplines sont multiples et son catalogue riche de près de 6 000 références. “Je veux montrer le foisonnement créatif breton et aller au-delà du cliché d’une peinture représentant une Bigoudène”, argue-t-elle.

L’autre côté 🖼️

“Les prix sont très différents : cela va de 70 € jusqu’à 5 000 €. Parmi les œuvres, il y a beaucoup de petits tableaux autour de la centaine d’euros ”, précise Laurence Nicolas. 

Elle réalise plusieurs dizaines de ventes par an sur lesquelles elle perçoit un pourcentage. Pas de quoi lui permettre d’en vivre, ce qui n’est pas son objectif. 

“Je suis retraitée. Je fais cela avant tout pour mon plaisir et aider les artistes. C’est aussi la possibilité pour tout un chacun d’acheter une œuvre unique pour une personne unique”, souligne-t-elle.