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2 - Mieux vivre en copropriété 🏢 |
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Gestion des conflits, règles, sécurité et environnement sont au programme ces 3 prochains jours (Photo : Adobe Stock).
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À l’occasion de la Semaine de la copropriété, les Agences départementales d’information sur le logement (ADIL) organisent des webinaires gratuits pour mieux comprendre les enjeux des ces habitations collectives.
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De quoi parle-t-on ? 🤔 |
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Les ADIL sont des associations à vocation de service public, financées par l’État et les collectivités locales. Leur mission principale est de fournir des conseils gratuits sur toutes les questions liées au logement.
Cela concerne aussi bien les locataires, pour des questions liées aux charges et aux loyers, que les propriétaires confrontés à des impayés ou devant faire des travaux.
Parmi les nombreux sujets traités, la gestion des copropriétés occupe une place importante pour les agences urbaines, comme celle de Lyon et du Rhône.
« C’est un sujet très sensible car il touche au patrimoine », explique pour l’Essentiel Lyon Philippe de Longevialle, directeur de l’ADIL 74 et animateur des webinaires.
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Le programme 🖥️ |
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3 conférences en ligne à destination du grand public, des élus locaux et des professionnels sont prévues jusqu’à vendredi.
« Les copropriétés se dégradent, et face aux nouvelles normes environnementales, de nombreux copropriétaires sont perdus et ne connaissent plus leurs droits », poursuit Philippe de Longevialle.
Le webinaire du jour concerne l’installation de bornes électriques de recharge pour les voitures. Demain, la conférence se concentrera sur la gestion des conflits. « Une copropriété est un véritable microcosme, il faut savoir vivre avec les autres », souligne le directeur.
La semaine s’achèvera par une séance de prévention sécurité et incendie dans les immeubles, en partenariat avec les pompiers. Les webinaires ont lieu de 12h à 13h30. Ils sont gratuits sur inscription. Plus d’informations ici.
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3 - Les rois lyonnais de la pizza débarquent dans le 6ᵉ ! 🇮🇹 |
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Entouré de Marco (à gauche) et d'Antonio (à droite), le chef Carmine Russo insuffle l'amour jusque dans ses plats (Photo : Lucas Chanavat/polypords transmise à l'Essentiel).
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Lyon s’enrichit d’un nouveau lieu de gourmandise avec l’ouverture de Romantico, un restaurant italien qui fait déjà parler de lui.
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La genèse 🍕 |
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Antonio et Marco Morreale ne sont pas des inconnus dans la région lyonnaise. Ces 2 frères, héritiers d’une famille de restaurateurs italiens implantée à Lyon depuis 1966, sont diplômés de l’Institut LYFE (ex-Paul Bocuse).
Leur aventure commence en 2020 avec l’ouverture de leur 1ʳᵉ pizzeria à Tassin, suivie rapidement par plusieurs autres établissements.
Leur succès repose sur l’authenticité, la convivialité et une cuisine généreuse. Aujourd’hui, ils poursuivent leur expansion avec Romantico, leur 1ʳᵉ adresse franchisée.
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Les grandes lignes ❤️ |
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Situé rue Pierre Corneille (Lyon 6ᵉ), l’établissement prend la forme d’une trattoria typique, avec quelques subtilités.
Comme son nom l’indique, Romantico veut offrir de l’amour à ses clients. Cela passe par un décor original, comme ce linge et ces sous-vêtements suspendus au plafond.
Aux fourneaux, il y a Carmine Russo, un chef napolitain arrivé en France il y a 4 ans. C’est à lui que l’on doit cette ambiance passionnée qui se ressent jusque dans les plats.
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Au menu 🍝 |
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La carte met à l’honneur les grands classiques siciliens et napolitains. On y trouve des arancini, des antipasti, des charcuteries, des pâtes et des fruits de mer. Ici, « tutto é fatto in casa » (tout est fait maison).
Bien sûr, les pizzas qui ont fait la réputation d’Antonio et Marco sont au menu. Les prix sont un tout petit peu plus élevés que la moyenne (12 € la margherita, 15 € la 4 fromages).
Les plus romantiques peuvent demander une pizza en forme de cœur (+1 €) et les plus audacieux une hawaïenne pour la modique somme de 100 €. « C’est la seule fois que des Siciliens mettent une pizza chère, pour ne surtout pas la vendre », plaisantent les frères Morreale.
Enfin, les gourmands ne pourront pas résister aux desserts comme le tiramisu ou les glaces signatures « Gloria », déjà incontournables.
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4 - C'était un 23 octobre : l'inauguration du pont Lafayette 🌉 |
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De ses débuts à aujourd'hui, le pont a toujours été un axe stratégique pour la vie de la cité (Photo : Archives municipales).
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Il y a 134 ans, les Lyonnais assistaient à la mise en service d'un tout nouveau pont sur le Rhône, symbole d'une ville en pleine transformation.
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Un peu d’histoire 🕰️ |
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Le 23 octobre 1890, les Lyonnais se rassemblent pour célébrer l'inauguration du pont Lafayette. Ce nouvel édifice, en métal, repose sur des piles en pierre et remplace une ancienne structure en bois devenue vétuste.
Sa construction marque un tournant pour la ville, marquant son entrée dans l'ère moderne.
Car avant ça, il y avait le pont Charles-X, datant de 1826. Rebaptisé pont Lafayette en 1830, il rend hommage au général dont l’entrée triomphale à Lyon un an plus tôt avait marqué les esprits.
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Pour l’anecdote 🗽 |
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Afin de donner au pont Lafayette un aspect monumental, des copies des célèbres sculptures des frères Coustou ont été installées sur ses piles lors de la construction.
Les allégories du Rhône et de la Saône, les mêmes qui ornaient le piédestal de Louis XIV place Bellecour jusqu’en 2021, ont été recréées sous une forme plus imposante pour saluer les bateaux.
Les statues originales sont désormais visibles au musée des Beaux-Arts.
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Le symbole 🎗️ |
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L'ouvrage a survécu à plusieurs épreuves. Partiellement détruit par les troupes allemandes lors de la Seconde Guerre mondiale, il a été rapidement reconstruit et rouvert en 1946.
Le pont fut aussi le théâtre d'événements marquants, notamment pendant les émeutes de Mai 1968, où le commissaire René Lacroix meurt lors d'affrontements.
Long de 218 m, l'édifice qui relie le quai Jean-Moulin au quai Augagneur est toujours un axe stratégique. Aujourd'hui, plus de 50 000 personnes l'empruntent quotidiennement, en voiture, en bus, à vélo ou à pied.
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5 - L’entretien : « Les délais de la justice ne sont plus tolérables » ⚖️ |
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« Aujourd’hui, il faut compter au moins 18 mois pour obtenir un jugement en 1ʳᵉ instance, et entre 4 et 5 ans pour une décision en appel » (Photo : Olivier Ramonteau).
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Le Barreau de Lyon s’inquiète quant aux délais excessifs des audiences en matière de justice civile. Le bâtonnier, Me Alban Pousset-Bougère, nous explique les conséquences de cette situation.
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Qu'implique la motion que vous avez déposée le 11 octobre ? ⏳ |
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« Une motion est une prise de position officielle du barreau, adoptée par le conseil de l'ordre des avocats. Nous en publions régulièrement pour défendre divers enjeux liés à notre profession. »
« Celle du 11 octobre vise à mettre en lumière un problème préoccupant : les délais de traitement des affaires civiles. »
« Elle a pour but d’alerter le ministère de la Justice sur la gravité de la situation. Les délais actuels ne sont plus tolérables. »
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Quelles sont les répercussions pour les justiciables ? ⚙️ |
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« Aujourd’hui, il faut compter au moins 18 mois pour obtenir un jugement en 1ʳᵉ instance, et entre 4 et 5 ans pour une décision en appel. Cela signifie que des affaires conclues aujourd'hui ne seront plaidées qu’en 2028. »
« La justice est un pilier fondamental du lien social et un enjeu démocratique majeur. Et cette problématique touche particulièrement la justice civile, qui est celle du quotidien. »
« Elle régit les relations entre particuliers, entre entreprises et particuliers, ou encore entre entreprises elles-mêmes. Si cette justice est paralysée, c’est tout notre tissu social et économique qui en souffre. »
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Quelles sont les solutions ? 🏛️ |
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« Il faut avant tout un budget plus conséquent. La France se classe parmi les derniers pays de l’OCDE en termes de budget consacré à la justice par habitant. »
« Pour remédier à cette situation, nous demandons une augmentation des moyens, notamment en termes de ressources humaines. Il faut plus de juges pour traiter les dossiers. »
« Aujourd'hui, lorsqu'un magistrat est absent, il n’y a personne pour le remplacer. Cela entraîne des annulations d'audiences et des retards supplémentaires. C’est un cercle vicieux qu’il faut briser. »
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