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2 - Un dépistage de l’insuffisance cardiaque proposé à Rangueil ❤️🩹 |
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Si le test s'avère positif, le patient pourra faire une échocardiographie dans la foulée, sans rendez-vous (Crédit : Adobe Stock).
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La journée d’information et de dépistage de l'insuffisance cardiaque passe aujourd’hui par Toulouse. Les personnes qui le souhaitent pourront passer un test.
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Au programme aujourd’hui 🕙 |
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Le rendez-vous est fixé aujourd’hui, de 10h à 16h, dans le hall d’accueil de l’hôpital Rangueil.
Le service de cardiologie de l’hôpital sera présent pour réaliser des tests de dépistage pour l’insuffisance cardiaque.
Cela s’adresse aux personnes âgées d’au moins 40 ans. Le test inclut un questionnaire sur l’âge, les symptômes…, puis un dépistage par bandelette, c'est-à-dire le prélèvement d’une goutte de sang au bout du doigt.
Il faut compter 15 minutes d'attente pour avoir les résultats. Pourquoi ne pas en profiter pour se rendre aux stands d’information où se trouveront des associations de patients et des professionnels ?
“Si le résultat est positif, le patient pourra se rendre directement (sans rendez-vous) en service de cardiologie pour réaliser une échocardiographie”, indique le CHU.
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Pourquoi c’est important 🚩 |
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Cette maladie silencieuse touche près de 2 millions de personnes en France. Elle représente près de 200 000 hospitalisations par an et entraîne plus de 70 000 décès, selon la Société Française de Cardiologie (SFC).
Plus la maladie est détectée tôt, meilleures sont les chances d’en limiter les impacts sur la santé.
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Pour bien comprendre 👇 |
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Souvent sous-diagnostiquée, l’insuffisance cardiaque se traduit par la réduction de la capacité du cœur à pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins du corps.
Elle se manifeste par des symptômes variés, généralement discrets, comme l’essoufflement à l’effort, la prise de poids rapide et la fatigue.
Avec le temps, l'organe doit redoubler d’efforts pour compenser sa faiblesse, ce qui accentue les symptômes et peut causer des complications.
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3 - L'Effervescente, une pépinière pour sortir du RSA 🚀 |
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Un atelier collectif de présentation de l'association a lieu aujourd’hui (Crédit : L'Effervescente).
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Cet incubateur social et coopératif a vu le jour en juin dernier, dans le quartier Soupetard, à Toulouse. Ses objectifs : répondre à la loi pour le plein emploi et accompagner les bénéficiaires du RSA vers un retour durable à l'emploi.
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Pour bien comprendre 🔦 |
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La loi pour le plein emploi va conditionner le RSA à 15 à 20 heures d'activités par semaine. Ces heures imposées pourront prendre la forme de stage en entreprise ou même de bénévolat. Cette loi, déjà en expérimentation dans 47 départements, sera déployée au niveau national à partir du 1er janvier.
En Haute-Garonne, environ 37 000 personnes percevaient le RSA en 2023. C'est 10% de plus qu'en 2020. Une augmentation due en partie à la crise sanitaire.
Si cette mesure vise à accélérer l’insertion professionnelle, elle fait face à des critiques d’associations, qui y voient une contrainte pour les personnes en grande précarité.
C'est en réponse à ce contexte que L'Effervescente a vu le jour. L'association propose une solution : utiliser ces heures obligatoires en accompagnant les bénéficiaires du RSA dans la création de leur propre entreprise.
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Comment ça marche ? 🔧 |
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Il y a d'abord un atelier collectif de présentation, proposé du lundi au vendredi, de 14h à 17h, dans les locaux de l'association, au 24 rue du Général Ferrié à Toulouse.
Après quelques semaines de réflexion, la personne peut revenir présenter son projet devant un jury. « Une fois validé, on commence à travailler sur l'administratif, les statuts... On échange aussi sur les opportunités à saisir », détaille le co-fondateur de L'Effervescente, Lucien Lacour.
Une approche qui se veut plus encourageante pour un retour pérenne à l'emploi, comme l'assure le conseiller en insertion professionnelle : « Apporter un suivi construit, ça ne peut être que positif pour la personne. Plus que l'emploi coûte que coûte. On le sait, les bénéficiaires du RSA, qui cessent de percevoir cette aide, retournent très souvent à cette allocation puisqu'ils n'accèdent qu'à des contrats à durée déterminée.
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Premier bilan 📶 |
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Depuis deux mois, les ateliers ont commencé et certains projets sont déjà en cours. « On accompagne des gens sur des projets très variés. On a par exemple une personne dans le domaine de la santé, une autre dans l'upcycling de consoles de jeux vidéo. On s'attend à ce qu'il y ait encore plus de projets et encore plus de projets différents. »
En parallèle, un financement participatif est ouvert sur HelloAsso pour aider L'Effervescente dans son fonctionnement.
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4 - Le Japon rayonne sur la Garonne 🍜 |
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Art, sport, gastronomie, langue... Les organisateurs veulent donner un large aperçu de la culture japonaise. (Photo : DR).
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La troisième édition de la Quinzaine du Japon en Occitanie, organisée par la Fondation du Groupe Dépêche et portée par l' association Yujo, réserve aujourd’hui de beaux rendez-vous.
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Ce qui compte 🔴 |
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Jusqu’au 22 novembre, 284 événements sont programmés en région. Découvrez le programme complet de cette quinzaine.
L’objectif pour les organisateurs est de « faire découvrir au public la richesse de la culture japonaise sous toutes ses facettes : de la langue à la gastronomie, en passant par l’art et le sport ».
Directrice du musée Guimet, le musée national des arts asiatiques, Yannick Lintz est la marraine de cette édition.
À noter que 3 000 élèves suivent des cours de japonais en Occitanie.
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Au programme 🔰 |
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La conférence Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le manga, par Claire Pélier, fondatrice de l'École internationale du manga et de l'animation, est donnée au siège de La Dépêche du Midi, av. Jean Baylet à Toulouse, de 17h à 19h.
Elle sera accompagnée d'un live-painting en direct par les élèves de l’école (gratuit et ouvert à tous).
Puis, à 20h, un spectacle de danse buto de Akihito Ichihara, principal danseur et chorégraphe de Sankaï Juku, avec sa troupe ELF, est programmé à l’Utopia de Borderouge (59 av. Maurice Bourgès-Maunoury).
Demain, un café littéraire autour du Japon est prévu à 15h chez Ombres Blanches. Et une démonstration de shintaïdo à mains nues, de bojutsu (bâton long) et de kenjutsu (sabre en bois) se déroulera au gymnase Gironis à 18h30. Il est même possible de participer à la pratique!
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Zoom sur 🎯 |
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“Le butô est né au Japon après la Seconde Guerre mondiale et ses destructions, mais surtout, il s’inscrit dans la rébellion des avant-gardes artistiques internationales des années 60-70”, explique le site de la Quinzaine.
Il “exprime le langage du corps plutôt qu’un sens théorique du mouvement, et chacun y apporte sa propre histoire physique. (…) Loin de masquer ou de dissimuler l’émotion, sa démarche s’appuie au contraire sur l’expression personnelle de la souffrance, et l’exaltation passionnée des joies de la vie et des chagrins de la mort. “
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5 - L’entretien : Francis Grass et la rénovation des Augustins 💶 |
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Ce cloître date du XIVe siècle. Il est le seul intégralement conservé dans le sud-ouest de la France. Mais le temps le temps fait son œuvre sur les colonnes (Crédit : Charline Poullain).
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Les travaux continuent aux Augustins, le musée ne rouvrira pas avant ouverture fin 2025. Un financement participatif a été lancé pour rénover le cloître et ses 160 colonnes. Explication avec Francis Grass, adjoint à la culture et au mécénat.
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Quels sont les travaux à effectuer dans le cloître ? ⛪ |
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« Il y a des phases très techniques et absolument nécessaires de travaux de toiture et d'évacuation d’eau. »
« Puis viendront les colonnes : il suffit de les regarder pour voir comment le temps, l’humidité et les polluants ont pu en altérer l’aspect, voire la solidité. »
« Le chantier va s'étaler sur plusieurs années. On rouvrira le musée fin 2025 avant la fin du chantier de rénovation du cloître. Il sera même possible de le mettre en valeur auprès des visiteurs. »
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Où en sont les travaux aux Augustins ? 🕒 |
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« Dans la phase de lancement du chantier du cloître, et dans la phase finale de l'entrée qui va être à la fois agrandie, remaniée et rendue plus agréable. Elle sera connectée à la rue de Metz, avec un grand parvis. »
« Quant aux travaux des verrières et d'accessibilité intérieure, ils sont terminés puisqu’ils ont commencé en 2018. »
« Le coût total est de 14M€. »
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Le financement participatif est uniquement pour les colonnes ❓ |
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« Oui, parce qu'il nous semble que sur des financements de ce type, il faut qu'il y ait un objet, cela personnalise. 5 000€ correspond au mécénat d’une colonne avec son chapiteau. Mais il est possible de donner seulement 10€ ! »
« Sur 900 000€, notre objectif est de pouvoir collecter 200 000€. »
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Il y a un club de mécènes aux Augustins et une cellule mécénat à la mairie ? 💁 |
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« Oui, il y a un club de mécènes du musée des Augustins (N.D.L.R. qui a lancé la campagne par un chèque de 20 000€), comme il y en a un à l'orchestre du Capitole et au musée des Abattoirs. Ils réunissent des gens vraiment passionnés. »
« C'est une façon d’attirer des gens qui vont s'intéresser à un sujet plutôt qu’à un autre. Nous avions déjà fait appel au mécénat pour les cloches de la Daurade et ça avait très bien marché.»
« Et une cellule mécénat existe depuis une dizaine d'années. Cela nous permet de faire des choses que l’on ne ferait pas sinon. »
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