☕️ Bonjour,

Des opportunités sont présentes dans divers secteurs d'activité (Photo : Adobe Stock).

Le Conseil départemental organise, aujourd’hui, sa Journée de l’emploi avec une centaine d’entreprises.

À savoir ✂️

• Ce matin, à partir de 9h30, ouvre à l’hôtel du Département (52, avenue de Saint-Just - 4^e), la 3^e édition de la Journée départementale de l’emploi.

• Jusqu’à 16h30, tous ceux qui cherchent une formation, des conseils ou une embauche, peuvent se présenter, avec leur CV.

• L’entrée est libre et gratuite.

Qu’y trouver ? 🤝

• Plus d’une centaine d’entreprises sont présentes et proposent quelque 2 000 offres d’emploi. 

• Les secteurs sont très variés : tourisme, numérique, BTP, santé, transport...

• Des employeurs publics, comme la Police nationale, la Gendarmerie, le SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) ou les armées cherchent également des candidats.

• Le Département recrute aussi actuellement sur des postes de cuisiniers pour ses collèges, d’agents de maintenance, d’assistants du service social ou familiaux, des inspecteurs petite enfance et des chargés d’achat.

• Le salon accueille 12 réseaux pour l’emploi (missions locales, Plie, Cap emploi, Cité des métiers) et un espace dédié aux formations pour faire le point sur votre situation, vous renseigner sur une évolution possible ou se reconvertir.

• Des ateliers permettent de faciliter le recrutement : conseils vestimentaires pour les entretiens professionnels, préparation à un entretien d’embauche.

Quoi de neuf ? 🙋‍♀️

• Cette année, 1 corner “une femme, un emploi” a pour objectif de promouvoir la mixité des métiers, favoriser le retour à l’activité des femmes et suggérer des solutions pour le faciliter : mobilité, garde d’enfants…

• Un espace est réservé aux entreprises répondant aux marchés publics comprenant des clauses d’insertion sociale et qui réservent donc une part des heures de travail à des demandeurs d’emplois définis comme prioritaires.

La Région organise cette manifestation annuelle (Photo : P.-E. Trigo)

Cet évènement a pour objectif de mobiliser pour lutter contre les violences faites aux femmes.

Le contexte 👇

• Organisée par la Région Sud et ouverte gratuitement à tout le monde,  la 3^e édition du Forum Respect pour les Femmes se tient cet après-midi, à partir de 13h, à l’Hôtel de Région (27 place Jules Guesde - 2^e). S’inscrire.

• Chaque année, des milliers de femmes en France sont victimes de violences, humiliations, agressions verbales ou physiques.

• “10 jours avant le 25 novembre, Journée Internationale des Violences faites aux Femmes, nous voulons mettre l’accent sur le harcèlement, quelle que soit sa forme”, indique Jennifer Salles, conseillère régionale et présidente de la Commission de Défense des droits des Femmes, à l’Essentiel Marseille.

Que faire ? 📋

• Jusqu’à 18h, une série de conférences (“Paroles de femmes engagées”, “Se protéger des relations toxiques”) et d’ateliers interactifs avec des jeux ciblés ponctuent le Forum. Voir tout le programme.

• Cette année, l’évènement est spécialement dédié aux jeunes, pour les sensibiliser au harcèlement scolaire, au cyberharcèlement et au consentement avec la présence de 6 classes de lycéens.

• “C’est important de les alerter dès leur plus jeune âge”, estime Jennifer Salles.

Zoom sur 🔍

• Dans son Plan de lutte, la Région investit 1 M€ par an pour apporter des solutions aux femmes victimes de violences.

• “Ce budget sert notamment à financer les 11 maisons d’accueil dans toute la région. En 2024, elles ont abrité 3 000 femmes en urgence de jour, en collaboration avec des équipes pluri-disciplinaires”, précise Jennifer Salles.

• L’institution a aussi financé l’achat de 1 000 boutons d’alerte anti-agression Monshérif, sous forme de pendentifs.

• Ils permettent de se géolocaliser et de contacter une personne de confiance en cas d’urgence.

Cio-Cio-San (Alexandra Marcellier) chante son amour à son mari (Photo : C. Dresse).

L’Opéra de Marseille accueille 5 représentations du chef d’œuvre de Giacomo Puccini.

À propos 🪃

• “Madama Butterfly”, production de l’Opéra national de Lorraine, mise en scène par Emmanuelle Bastet et dirigée par Paolo Arrivabeni, revient à l’Opéra de Marseille, ce soir à 20h30, après 8 ans d’absence.

• 5 représentations de l’opéra en 3 actes de Giacomo Puccini sont proposées jusqu’au 24 novembre avec l’orchestre et le chœur de l’Opéra de Marseille.

• Elles célèbrent les 100 ans de la mort du compositeur italien (29 novembre 1924). À partir de 11 €. Réserver.

Qui ? 👘

• Le rôle-titre est confié à la Française Alexandra Marcellier, violoniste et soprano catalane de 30 ans.

• Vainqueur en 2023 aux Victoires de la musique classique comme “révélation artiste lyrique”, elle en est une habituée : “J’ai débuté avec Butterfly”, indique-t-elle.

• Pour sa 2^e venue à l’Opéra de Marseille, l’artiste se réjouit de participer à une production 100 % française, “cela crée une atmosphère complice et conviviale entre nous”, précise-t-elle.

• “La musique de Puccini a cette capacité unique à émouvoir le public, amateur ou non”, ajoute-t-elle.

• Pourtant la 1^re à la Scala de Milan le 17 février 1904 fût un fiasco.

La toile de fond 🕸️

• L’œuvre est basée sur l’histoire vraie d’une japonaise, Cio-Cio-San.

• Le livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa raconte son tragique destin après que son mari, Pinkerton, soit rentré en Amérique pour s’unir à une compatriote.

• “C’est une Geisha de 15 ans, innocente, mais avec une maturité remarquable. Le violon m’aide à appréhender ma voix avec plus de nuances”, dévoile Alexandra Marcellier.

• Entre le 1^er et 2^e acte, trois ans s’écoulent, “son attente du retour de Pinkerton provoque une nervosité palpable. Au 3^e, elle se suicide pour le punir de lui retirer leur enfant”, conclut l’artiste.

Le couple cède 20 % de ses parts pour financer ses ambitions (Photo : Gauthier Lebec).

La directrice générale de MARSAIL, pionnier de la formation en immersion par la voile, précise pour l’Essentiel Marseille les contours de l’ouverture de son capital.

Quelle est l’activité de votre entreprise ? ⛵

“MARSAIL a été fondée, à Marseille en 2008, par Christopher Pratt pour aider les chefs d’entreprises à la prise de décision en milieu complexe et incertain à partir de son expérience de sportif de haut niveau. Après notre rencontre en 2015, j’ai rejoint l’aventure et nous avons eu l’idée de mixer la voile et le contenu des conférences qu’il donnait. À bord notamment de notre trimaran de 15 mètres, le “Wind of trust”, les dirigeants font un lien entre ce que vivent les grands navigateurs et la réalité de l’entreprise : Comment mieux décider, communiquer, gérer les aléas, s’organiser…”

Pourquoi cette levée de fonds ? 🤷‍♀️

“Le capital est aujourd’hui détenu à 50/50 par Christopher et moi. Nous nous rendons compte que pour passer un cap, il faut mettre des moyens derrière nos ambitions. Nous levons donc 270 000 € et la moitié a déjà été réunie. Au-delà de l’argent, nous avons la volonté de nous entourer de personnes ayant d’autres compétences que nous. À terme, nous resterons majoritaires en conservant 40 % du capital chacun. 20 % des parts seront détenues par une vingtaine de personnes, dont la moitié de locaux.”

Quelles sont vos ambitions ? 📈

“MARSAIL a accompagné plus de 900 dirigeants ces 3 dernières années et nous nous sommes imposés comme un acteur incontournable du sport business en Méditerranée. 

Nous voulons passer de 450 000 € de chiffre d’affaires à 1 M€ dès 2027. Nous allons recentrer le recrutement de nos clients sur les comités de direction et les comités exécutifs pour nos programmes de soft skills immersifs (renforcement des capacités de décision, de cohésion et d’adaptation dans des conditions réelles) et faire ruisseler dans l’entreprise.”