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2 - Le groupe scolaire du Colombier en passe d’être réhabilité 🎒 |
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L'école n'a jamais été rénovée depuis sa construction en 1970 (Photo : Google Maps).
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Ce projet, estimé à 6,7 millions d’euros, sera discuté ce lundi après-midi par les élus rennais lors du conseil municipal qui débute à 17h. L’Essentiel Rennes vous liste les autres sujets qui seront soumis au vote.
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Zoom sur 🏫 |
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Gaëlle Rougier, adjointe déléguée à l’éducation de la Ville de Rennes, va présenter lors des débats un projet de réhabilitation complète du groupe scolaire Colombier situé rue du Dr Francis Joly dans le centre-ville.
Le chantier prévoit d’améliorer les conditions d’accueil des élèves dans un espace “entièrement rénové et optimisé”, selon les services de la Ville. Cet établissement regroupe une école maternelle et une école élémentaire.
Durant l’été 2023, les parents d’élèves s’étaient mobilisés pour dénoncer l’état de vétusté des locaux qui n’ont jamais été rénovés depuis leur construction en 1970.
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En supplément 🦺 |
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Les élus vont aussi évoquer le stationnement payant sur voirie. L'objectif est de valider une “adaptation du règlement sur le service” alors qu’une nouvelle extension de l’air payante va avoir lieu le 1er octobre prochain dans le secteur de la Courrouze.
La sécurisation du carrefour à feux Patton-Rochester-Armorique sera aussi évoquée. Un avant-projet sera présenté ainsi que l’enveloppe financière prévue à cet effet.
Enfin, en dehors du vote de subventions à plusieurs organismes et associations sportives et culturelles, les conseillers municipaux vont évoquer une possible modification du règlement sur les changements d’usage vers les meublés touristiques.
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3 - L’immobilier en ventes privées 🏢 |
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Sara Himmich et Frédéric Gueguen, les deux fondateurs d’immoprivé (Photo : Immoprivé).
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La start-up Immoprivé, à l’origine d’un concept de vente éphémère à prix réduit, propose ses premières opportunités ce lundi à Rennes. Un choix assumé et un retour aux sources de son cofondateur et CEO Frédéric Gueguen, natif de Rennes.
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Le contexte ✍️ |
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Après une carrière chez Bouygues immobilier, Frédéric Gueguen a eu l’idée de créer sa propre société il y a un an au début de la crise “conjoncturelle”, qui a touché le secteur, en raison de la hausse des taux d’intérêts et de l’augmentation des coûts de construction.
Avec son acolyte, Sara Himmich, ils ont décidé de “résoudre cette double équation” en “redonnant du pouvoir d’achat aux clients”. Leur idée : “transposer le concept de ventes privées au secteur de l’immobilier”, explique-t-il à l’Essentiel Rennes. Ainsi, ils promettent aux acheteurs de payer un bien environ 10 % moins cher.
“C’est un concept unique en France. On cherche à prouver que ça fonctionne”, justifie-t-il. Pour cela, ils ont jeté leur dévolu sur la Bretagne. “Je me suis toujours dit que la première opération aurait lieu dans ma région natale”, souligne l’entrepreneur désormais installé en région parisienne.
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Comment ça marche ? 📣 |
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Pour proposer ses prix attractifs, la société a déjà noué des partenariats avec une dizaine de promoteurs. “Pour vendre leurs programmes neufs, ces professionnels utilisent différents canaux de communication qui ont un coût. Nous, on leur propose une nouvelle façon de faire”, décrypte le chef d’entreprise.
“On s’occupe de faire la promotion d’une partie de leurs lots. En échange, on leur demande de baisser leurs prix et de nous réserver le principe d’exclusivité pendant trois semaines”, ajoute-t-il.
Côté client, le parcours d’achat a été pensé pour être simple d’utilisation : “Il suffit de créer un compte sur notre plateforme pour voir les ventes en cours. Ensuite, si un bien vous plaît, il est possible de déposer votre dossier, avec les infos financières. Celui-ci sera analysé par une IA. Si tout est conforme, on dirige le client vers le promoteur qui prend le relais.”
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Des chiffres 🔢 |
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Pour ses premières ventes, la société propose une quinzaine de lots allant du studio au logement de 4 pièces à Rennes, Brest et Chartres-de-Bretagne.
Elle table sur des économies comprises entre 10 000 € et 35 000 € pour les acheteurs. “Au total, c’est plus de 100 000 € qui ont été préservés pour les acheteurs”, assure Immoprivé.
Après sa première opération dans la région, la société va en proposer une seconde dans le sud de la France à la fin du mois.
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4 - Une nouvelle salle de sport à Chantepie 🏋️ |
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Le club proposera 7 salles d'entraînement (Photo : Basic-Fit).
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L’enseigne Basic Fit ouvre un nouveau club dédié au sport et à la pratique d’une activité physique ce lundi à partir de 13h.
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Ce qu’il faut savoir 💪 |
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Ce nouveau lieu d’une surface de 1 100 m2 comprend 7 salles d’entraînements. Il dispose de casiers, vestiaires et douches. Au-delà des équipements comme les machines de musculation, les tapis de course ou vélos elliptiques, des cours collectifs sont proposés par des professeurs certifiés.
Le club est situé Allée Guerlédan dans la zone commerciale de la commune à proximité des grands magasins que sont Cultura ou Kiabi.
Pour l’enseigne à l’identité visuelle orange affirmée, il s’agit de son 32e club en Bretagne et du 5e dans l’agglomération rennaise.
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A propos 👟 |
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Cette nouvelle salle de sport vient enrichir l’offre importante en la matière existant dans la métropole rennaise. Près de 60 clubs y existent avec des formules variées.
Ces clubs de sport appartiennent, le plus souvent, à de grands groupes comme Basic-Fit, l’Orange Bleue, Elancia ou Fitness Park. Certaines sont aussi indépendants et gérés par des entrepreneurs locaux.
A Rennes, la plus ancienne salle de sport fête cette année ses 70 ans. Il s’agit de iForme, anciennement appelée ICR. Elle a été fondée en 1954 par un professeur d’EPS.
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Bonus 💶 |
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Pour fêter l’ouverture de ce nouveau club, l’enseigne propose une offre exclusive pour les premiers membres. Ils pourront bénéficier d’un tarif à vie de 14,99 € pour 4 semaines. Cette offre est valable jusqu’au 23 septembre.
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5 - Le portrait : Hervé Quenol étudie l’impact du climat sur la vigne 🍇 |
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Il fait aussi des recherches sur l’implantation de la viticulture en Bretagne (Photo : Hervé Quenol).
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Ce climatologue du CNRS vient de publier Quel vin pour demain ?, un ouvrage sur l’adaptation de la viticulture face au changement climatique.
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Bio express 🧒 |
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Tout a commencé dans les années 1990. Alors étudiant, le jeune Hervé se penche sur un sujet original : l’impact des lignes TGV sur les vignobles de Champagne et les cultures de Provence. Il rejoint le CNRS de Rennes en 2004.
Chercheur en climatologie appliquée, il est spécialisé dans les études de terrain. Grâce à l’installation de capteurs et de stations météorologiques, le cinquantenaire modélise l’évolution de vignobles situés aux quatre coins du monde.
Il participe aux recherches actuelles concernant l’implantation de la viticulture en Bretagne.
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Et après 🍷 |
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“La vigne est plantée pour plusieurs décennies. Le choix du cépage doit donc être adapté le plus tôt possible au climat actuel et futur. Il faut des stratégies à court, moyen et long termes, malgré les incertitudes de trajectoire climatique”, explique-t-il à l’Essentiel Rennes.
Dans Quel vin pour demain ?, Hervé Quenol et ses co-auteurs mettent en lumière les initiatives d’adaptation les plus vertueuses ou inspirantes dans le monde.
D’après le scientifique, l’avenir des grands crus bretons n’est pas encore tracé : “Les conditions climatiques seront probablement favorables, mais il faudra également voir comment la profession viticole se développera.”
Le climatologue vogue actuellement à bord d’un voilier au large de l’Islande afin d’installer un réseau de capteurs de températures dans les fjords. Le but de l’expédition est d’aider d’autres scientifiques à collecter des informations de terrain.
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