|
2 - L’accès à la station de métro Mabilais facilité 🚇 |
|
|
La chaussée va être refaite et les pavés retirés (Capture d’écran Google Maps).
|
Rennes Métropole va procéder à la sécurisation des cheminements piétons au carrefour des rues d’Inkerman et de Redon. Les travaux commencent aujourd’hui. Ils dureront jusqu’au 15 novembre et vont entraîner des perturbations de circulation.
|
Pour bien comprendre 🚧 |
|
Dans le cadre de son programme de maintenance de la voirie, la collectivité prévoit de créer une traversée piétonne à l’ouest de ce carrefour pour faciliter l’accès des piétons à la station de métro Mabilais.
Un élargissement des trottoirs est également envisagé avec une mise aux normes des 2 passages piétons existants rue d'Inkermann.
La réfection de la chaussée aura aussi lieu. Elle va se traduire par le retrait des pavés non compatibles avec le nouvel aménagement.
|
Ce qu’il faut savoir ⛔ |
|
“Durant cette période, la rue d'Inkermann sera mise en impasse de part et d'autre du chantier, depuis les rues Denis Papin et Alexandre Duval vers la rue de Redon”, indique Rennes Métropole.
“La circulation générale sera interdite sur la rue de Redon, entre la rue de Gaillon et le boulevard Saint-Conwoïon”, est-il aussi précisé.
Quant au stationnement, il sera interdit dans la section impactée par le chantier. En revanche, les accès riverains seront maintenus.
|
Ce qui fonctionne ⏩ |
|
Des déviations vont être mises en place depuis la rue de Redon pour contourner le chantier.
Dans le sens ouest-est, une déviation sera proposée par la rue Malakoff, le quai de la Prévalaye et le boulevard Sébastopol.
Dans le sens est-ouest, une déviation sera mise en place par le boulevard Saint-Conwoïon, la rue Postuminus, la rue Alexandre Duval et la rue Claude Bernard.
Voici un plan reprenant le principe de cette déviation.
|
|
|
|
|
|
3 - Envie de travailler au Québec ? 🇨🇦 |
|
|
Les opportunités offertes dans la zone francophone du Canada sont nombreuses (Photo : Gouvernement du Québec).
|
Des représentants des services d’immigration du Québec viennent à la rencontre des Rennais ce lundi après-midi pour présenter les besoins du marché de l’emploi de cette province canadienne et les avantages offerts par celle-ci.
|
De quoi s’agit-il ? 🧑💼 |
|
Cette opération a lieu dans le cadre des Journées Québec France qui existent depuis 2008.
Elle se décline du 18 au 30 octobre à travers une tournée de sessions d’information, en présentiel, organisée dans 6 villes françaises dont 3 situées dans l’Ouest (Nantes, Angers et Rennes).
“Cette initiative permet aux candidats qui souhaitent explorer les opportunités professionnelles au Québec de concrétiser leur projet d’expatriation”, indique l’organisation.
|
Le principe 🤝 |
|
Les sessions d’information sont entièrement gratuites pour les candidats.
Elles permettent de découvrir les programmes d’immigration en vigueur pour s’installer au Québec ainsi que les conditions de vie et d’intégration.
C’est aussi l’occasion d’en apprendre davantage sur les perspectives d’emploi offertes outre-Atlantique et le processus de recrutement des Journées Québec France.
|
Ça donne quoi ? 🧐 |
|
À Rennes, 3 sessions d’information ont lieu ce lundi à 12h30, 15h et 18h30. Toutes sont déjà complètes.
L’Essentiel Rennes a appris qu’il était tout de même possible de s’y présenter en raison du désistement probable de certains candidats.
Le rendez-vous est fixé à la Maison internationale de Rennes (7 quai Chateaubriand).
|
Et après ? 🖱️ |
|
Pour ceux qui le souhaitent, il est possible de postuler directement aux offres d’emploi via le portail en ligne des Journées Québec France sans se rendre aux sessions d’information.
“Plus de 1 000 postes sont à pourvoir dans des secteurs d’activités très variés : construction et génie civil, informatique, santé, éducation, transport, hôtellerie/restauration”, souligne l’organisation.
Vous avez jusqu’au 11 novembre pour postuler. Si votre candidature est retenue par un employeur, vous serez convoqué à un premier entretien d’embauche qui se déroulera à Paris, le samedi 30 novembre ou le dimanche 1er décembre 2024.
|
|
|
|
|
|
|
UN MESSAGE D'INVIVO
|
|
L’IA au service de l’agriculture |
|
|
L’intégration de l’IA dans les opérations du groupe permet une meilleure productivité (Photo : Philippe Montigny).
|
|
🌾 L’agriculture bénéficie depuis de nombreuses années de l’appui de technologies avancées pour optimiser sa production et améliorer son empreinte écologique. C’est dans ce même esprit qu’InVivo, l'un des principaux groupes agricoles européens, intègre déjà l’intelligence artificielle (IA) dans l’ensemble de ses opérations. De la gestion des matières premières à la distribution des produits, en passant par les méthodes de production, chaque étape repose sur des volumes considérables de données. L'IA offre la possibilité de transformer ces données en
leviers d’optimisation pour améliorer les processus à tous les niveaux.
🚀 L’introduction de l’IA dans la distribution ne se limite pas à l’accélération de la production. Elle enrichit également les bases de données, simplifie la gestion des produits en ligne, et facilite la mise à jour des catalogues. InVivo procède par étapes, en commençant par des phases de tests locaux avant une mise en œuvre plus large. Par exemple, chez TERACT, la filiale retail d'InVivo, 10 000 fiches produits ont été générées par l'IA, ce qui garantit que les contenus respectent les normes et des critères spécifiques. Cette utilisation dans le secteur de la distribution permet non seulement de gagner du temps en conception, mais également d'enrichir les bases d'information et de faciliter la mise en ligne des produits.
🌱 Au-delà des gains de temps et d’efficacité, l’optimisation permise par l’IA répond aussi aux enjeux environnementaux. C’est le cas de « Maïté », une IA développée pour Soufflet Malt, la filière Malt d'InVivo. En analysant les données de production, Maïté ajuste les paramètres pour réduire la consommation d’énergie et d’eau tout en maximisant les rendements. Cette approche permet à InVivo de concilier performance économique et responsabilité écologique, s'inscrivant ainsi dans une vision durable de l’agriculture.
🤝 Parallèlement, le groupe accompagne ses collaborateurs dans cette transition pour qu’ils puissent identifier à la fois les nouvelles opportunités et les limites liées à l’intelligence artificielle. L’objectif est clair : faire de l’IA un véritable atout pour la productivité, aussi bien individuelle que collective.
Pour plus d’informations sur les actions d’InVivo en faveur d’une agriculture responsable, cliquez sur ce lien.
|
|
|
|
|
|
|
|
4 - Découvrez en avant-première le téléfilm “Signalements” 📺 |
|
|
Affiche du téléfilm qui doit être diffusé sur France 2 cet automne (Photo : M-Toussaint/AndSoOn/FTV)
|
Il sera diffusé ce soir à 20h à l’Espace Conférence Georges Brand (1 rue de l’Alma). La projection sera suivie d’un échange avec le réalisateur et des acteurs.
|
De quoi parle-t-on ? 🧒 |
|
Le téléfilm est une adaptation du livre Signalements écrit par la Brétilienne Laurence Brunet-Jambu paru en 2019 (avec une préface de Bruno Solo).
Dans celui-ci, elle y raconte son combat pour venir en aide à sa nièce Karine, violée de 2002 à 2005, par un ami de ses parents, hébergé à leur domicile près de Rennes, alors que la jeune fille était âgée de 5 à 7 ans.
Malgré plusieurs signalements aux personnels scolaires et à des professionnels de santé à l’époque des faits, les alertes étaient restées vaines.
En 2009, la fillette avait confié à sa tante les violences et abus dont elle avait été victime. Laurence Brunet-Jambu s’était alors battue pour l’accompagner à retrouver la joie de vivre et faire juger le pédocriminel impliqué (ce dernier a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle par la Cour d’assises d’Ille-et-Vilaine en 2018).
|
Entre les lignes 🎬 |
|
Le téléfilm, réalisé par Eric Métayer, revient sur cette histoire et montre ce qui s’est passé. Les faits sont déplacés dans une autre ville et la profession des personnages modifiée.
Cette œuvre a été sélectionnée lors de la 26e édition du Festival de la fiction à La Rochelle.
L’actrice Cécile Bois - connue pour son rôle d’interprète principale dans la série télévisée Candice Renoir - y a reçu le titre de meilleure actrice pour son incarnation du personnage de Laurence Brunet-Jambu.
Le téléfilm devrait être diffusé sur France 2 le 20 novembre 2024 à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant.
|
Le déroulé 🗣️ |
|
|
|
|
|
|
|
5 - Le portrait : Fanny Bugnon, lauréate d'un prix d'histoire 🏆 |
|
|
“Ce livre éclaire sur la condition des femmes durant l’entre-deux guerres en France” (Photo : Jérôme Panconi).
|
Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Rennes 2, l’historienne a été récompensée le 13 octobre dernier du prestigieux Prix Augustin Thierry. Celui-ci est remis chaque année, depuis 2011, dans le cadre des Rendez-vous de l’histoire à Blois (Loir-et-Cher).
|
Les bases 📝 |
|
“En tant qu’historien et historienne, nous ne sommes pas habitués à recevoir des prix comme dans le monde du spectacle”, concède Fanny Bugnon, auprès de l’Essentiel Rennes, au sujet de sa récente distinction.
Se disant “très surprise” d’avoir été retenue par le jury du prestigieux festival d’histoire, elle voit cette récompense comme une “reconnaissance gratifiante du travail solitaire d’écriture et de recherche” qu’elle mène dans le cadre de ses fonctions.
Fanny Bugnon se réjouit aussi du coup de projecteur mis sur la femme dont elle a rédigé la biographie - une première pour elle, saluée par ses pairs - à savoir Joséphine Pencalet (1886-1972) : “Son histoire est un peu connue en Bretagne. Ce titre permet de sortir du cadre régional et éclaire sur la condition des femmes durant l’entre-deux
guerres en France.”
|
On rembobine 🧑🏭 |
|
L’historienne, spécialisée dans l’histoire des femmes et du genre, s’est intéressée à la vie de cette ouvrière bretonne - née à Douarnenez - pour la première fois en 2012.
“Je l’ai découverte dans le cadre des élections municipales de 1925. Elle a été élue conseillère municipale à une époque où les femmes n’avaient même pas le droit de vote. C’était inattendu. J’ai donc tiré le fil de son histoire et remonté son parcours”, retrace-t-elle.
Issue d’un milieu pauvre - avec un père marin et une mère ouvrière dans une usine de poissons - Joséphine Pencalet est le 12e enfant d’une famille qui en comptait 13. Après avoir vécu 15 ans à Argenteuil avec son mari, elle est rentrée à Douarnenez, à l’âge de 37 ans, veuve, avec 2 enfants à charge.
“Pour survivre, elle a travaillé dans une conserverie de poissons. C’est là qu’elle s’est engagée au niveau syndical et a participé à la grève des sardinières de l’hiver 1924 pour réclamer un meilleur salaire”, précise Fanny Bugnon.
|
À propos 🗳️ |
|
Dans la foulée, le Parti communiste lui a alors proposé de prendre part aux élections de 1925 en profitant d’une faille juridique : “Les femmes ne pouvaient pas être élues à l’époque, mais rien n'interdisait qu’elles se présentent”, commente l’historienne.
Sauf que peu après les résultats, l’élection de Joséphine Pencalet a été annulée malgré ses recours jusque devant le Conseil d’Etat. “Elle est ressortie marquée de cet épisode jusqu’à sa mort en 1972 à l’âge de 85 ans”, indique Fanny Bugnon. “Elle s’est sentie manipulée. Pour preuve, elle n’a jamais exercé son droit de vote pourtant acquis en 1944.”
Au-delà du cas particulier de Joséphine Pencalet, l'historienne estime que son ouvrage témoigne des "conditions des femmes au travail, de leur statut juridique et politique", dans la première moitié du XXe siècle.
|
|
|
|
|
|