☕️ Bonjour,

L’ENSAM va créer un incubateur, pour pouvoir aider les futurs diplômés à mettre en place leurs projets imaginés pour transformer les espaces (Photo : Adobe Stock).

Comment penser les constructions en bord de mer à l’heure des changements climatiques et des questions de transition écologique ? L’École nationale supérieure d’architecture de Montpellier (ENSAM) se penche sur ces sujets depuis plusieurs années.

Ce qui se passe 🎤

• L’ENSAM et le Département s'associent aujourd'hui pour une exposition et une table ronde autour de la restitution des projets réalisés dans le cadre du concours Habiter le littoral, demain !.

• La rencontre, sur le thème Du littoral au rural, interrogera la transition environnementale du territoire, entre 14h et 17h30. Elle est gratuite et accessible à tous sur inscription.

Qu'est-ce que l'ENSAM ? 📐

• L’École nationale supérieure d’architecture de Montpellier est l’une des 20 écoles publiques de cette discipline sous tutelle du ministère de la Culture. Elle accueille 900 étudiants et 140 enseignants.

• L’un des thèmes centraux de sa formation est la méridionalité, qui interroge les besoins spécifiques des territoires situés en bord de mer.

La toile de fond 🌊

• Stéphane Bosc est architecte et maître de conférences à l’ENSAM. Il défend l’idée d’un mode de formation transdisciplinaire pour penser les villes et les bâtiments de demain.

• « On a de la chance ici car l'écosystème universitaire est riche d’excellentes formations », confie-t-il pour l'Essentiel Montpellier.

• « On a une vingtaine d’années pour adapter nos territoires avant que les choses deviennent vraiment difficiles. Mais ce temps est largement suffisant si un virage radical est opéré », poursuit-il.

• « On pense aux zones menacées par la montée des eaux, mais les espaces urbains et ruraux vont aussi être concernés par une hausse des températures à laquelle il faudra pallier », conclut Stéphane Bosc.

• Les étudiants de l’ENSAM travaillent sur les villes de demain avec en tête 2 objectifs : respecter la biodiversité et freiner la consommation de sol en densifiant les zones habitées existantes plutôt qu’en créer de nouvelles.

Cyrinne Douss présentera ce soir Je ne suis pas blanche (Photo : Gérard Patelle / Réservoir Danse).

La 16^e édition du festival de danse Mouvements sur la ville débute aujourd’hui dans plusieurs lieux culturels de Montpellier.

Les bases 🕺🏼

• De nouveaux talents de la danse contemporaine, qui travaillent ou sont passés par Montpellier, seront une nouvelle fois mis en avant, jusqu’au 14 décembre, par l’association Mouvements sur la ville.

• « Nous mettons en lumière des compagnies émergentes qui repoussent les limites de l'expression artistique, annoncent les organisateurs. C'est l'occasion de découvrir des performances qui sauront émouvoir et surprendre le public. »

• Cette année encore, la programmation s’annonce de qualité et porte un regard curieux sur la création, dans l’espace public, dans l’intimité de studios ou déployée sur l’espace des plateaux.

Au programme 📅

• Cyrinne Douss ouvre le festival ce soir à 20h, au Pôle de développement chorégraphique de La Mosson avec Je ne suis pas blanche.

• À la croisée de la danse, du chant et du théâtre, ce spectacle hybride explore des récits puissants pour rendre hommage à la richesse du métissage à travers le corps et le mouvement.

• Demain et mercredi à 19h, la Halle Tropisme accueillera respectivement Daniel Linehan (Not About Everything) et Lisanne Goodhue (Closure) qui vont créer un espace où la danse va s'effondrer pour mieux renaître.

• Pour le programme complet et la billetterie (8 et 10 €), cliquez ici.

Lylian Sauvebois a toujours fait du bénévolat afin de partager son expérience du monde de l’entreprise (Photo : Action Femmes).

l'Essentiel Montpellier a rencontré la responsable de l'antenne montpelliéraine d'Action Femmes Grand Sud, qui accompagne les femmes de plus de 45 ans dans leur recherche d'un travail ou leur projet de création d'entreprise.

Bio express 📜

Originaire de Pézenas dans l’Hérault, Lylian Sauvebois a étudié à la Faculté de sciences de Montpellier. Cette ingénieure en informatique a travaillé sur Paris, aux Antilles et au Crédit Agricole de la Martinique. À son retour en France, elle a investi le service informatique puis communication de la même banque.

C'est dans les années 1990 que l'Héraultaise quitte le salariat pour créer sa structure de conseil en ressources humaines, formation et recrutement sur Montpellier. Par l’intermédiaire d’un ami, elle est alors qu’elle est contactée par l’association Force Femmes dont elle devient cheffe d’antenne avec une de ses amies DRH.

Avec la Covid, Lylian Sauvebois prend le temps de réfléchir à son action et décide de lancer sa propre structure dans le Sud, sur l’axe Toulouse-Albi-Montpellier. « Nous avons 17 bénévoles, dont un seul homme, et il faut savoir qu’il est toujours plus difficile de motiver des bénévoles que des salariés... », précise-t-elle.

Son action ⚙️

Action Femmes Grand Sud accompagne des candidates de 45 ans et plus pour un retour à l’emploi. « Dès lors qu’elles sont intéressées, elles suivent des ateliers pour reprendre confiance en elles. Nous les aidons alors à trouver une formation, un CDD ou un CDI », explique-t-elle avec la conviction qui la caractérise. Une aide précieuse « car dans le monde de l’entreprise, il y a encore des discriminations sur l’âge », regrette Lylian Sauvebois.

« L’an dernier, nous avons aidé 2 femmes de 61 et 62 ans, désormais en CDI. Toutes les 2 ont été embauchées dans le monde du vin, l’une comme administratrice et l’autre dans l’œnotourisme », se félicite la responsable.

Il peut aussi s’agir d'accompagner ces femmes vers la création d’entreprise.

Et après ? 🗣️

Actuellement, 8 femmes bénéficient de cet accompagnement à Montpellier et « nous organisons une conférence le lundi 9 décembre qui devrait permettre de recruter de nouveaux profils », confie Lylian Sauvebois. Chaque année, des ateliers sont mis en place avec France Travail et, depuis le début de l’année, 23 participantes ont repris le chemin de l’emploi.

Un bon bilan pour l'association qui le doit aussi grâce à ses bénévoles « qui sont toutes des personnes douées dans le management et qui ont fait évoluer de nombreux salariés au cours de leurs carrières, conclut l'Héraultaise. Certaines viennent du médico-social, d’autres de l’immobilier, d’autres sont coachs. »