☕️ Bonjour,

Un euro levé est un euro donné : aucune commission bancaire n’est pratiquée (Photo : André Villemain).

La 2^e édition de la Nuit du bien commun a lieu ce soir, à 19 h, au Couvent des Jacobins. 10 associations locales, sélectionnées en amont, vont défendre leur projet devant des donateurs potentiels. Cet événement philanthropique gratuit est ouvert à tous.

De quoi parle-t-on ? 🐕‍🦺

• Organisé dans une vingtaine de villes en France, ce rendez-vous est né en 2017, pour faire le lien entre des associations et des mécènes, qui aimeraient les soutenir, le temps d'une soirée.

• Pour la déclinaison rennaise, une centaine de structures ont postulé au préalable. Après un long processus de sélection, un comité de soutien, composé de dirigeants du secteur, en a retenu 10. 

• Leur champ d'action est varié, allant de l'aide aux personnes en situation de handicap (Handi'Chiens, Tombée du Nid), aux prématurés (SOS Préma), aux femmes victimes de violences conjugales (Ker Antonia) ou encore aux accidentés cardiaques (Staying Alive).

• “L'idée est de trouver des pépites”, résume Thomas Tixier, responsable de la communication, en évoquant plusieurs critères de sélection (au moins un an d'existence, un budget inférieur à 5 millions d'euros...).

Des chiffres 🫰

• Pour convaincre les donateurs potentiels dans la salle, chaque association vient pitcher son projet sur scène. 

• Les donateurs peuvent alors s'engager, en présence d'un commissaire-priseur, sur un montant de dons avec différents paliers (100 € ; 500 € ; 1 000 € ou 5 000 €).

• “Chaque association exprime un montant, un besoin réaliste. Mais il n'est pas rare que certaines repartent avec 200 % de la somme visée”, constate Thomas Tixier. 

• La soirée de l'an dernier avait permis de générer 351 000 € de dons.

Pourquoi c'est important ? 👓

• Les associations ne partent pas qu'avec des dons après leur passage.

• “Il y a la reconnaissance, note Thomas Tixier. Parler devant 600 personnes et être applaudi va remotiver le porteur de projet. Et puis il y a la notoriété et l’image.” 

• Pour participer à la soirée, vous devez vous inscrire au préalable.
  

Discussion autour de la liberté d'expression après la diffusion du film (Photo : Adobe Stock).

Le documentaire C’est dur d’être aimé par des cons de Daniel Leconte sera diffusé ce soir, à partir de 19h, au cinéma L’Arvor. La projection sera suivie d’un échange avec le réalisateur et Philippe Val, ancien rédacteur en chef de Charlie Hebdo.

La toile de fond 🕊️

• “Cet événement marque l’ouverture des Journées rennaises de la laïcité”, indique à l’Essentiel Rennes, Françoise Le Mer, secrétaire de l’association Laïcité 35 qui organise la soirée, en collaboration avec le Club de la presse de Bretagne.

• “Notre but est d’expliquer la laïcité, la promouvoir, la défendre et alerter les pouvoirs publics quand des entorses sont commises”, explique-t-elle. 

• Le documentaire, diffusé ce soir, n’a pas été choisi au hasard. Il résonne avec une actualité douloureuse : “Dans quelques semaines, cela fera 10 ans qu’un attentat terroriste a décimé la rédaction de Charlie Hebdo. On a décidé d’organiser un temps fort autour de cette tragédie.”

Que regarder ? 👀

• Le film, sorti en 2008 et présenté au Festival de Cannes cette année-là, revient sur le procès qui fut intenté à Charlie Hebdo après la publication de caricatures de Mahomet.

• “Le film offre une plongée au cœur de la rédaction du journal à l’époque et présente les témoignages de journalistes, avocats”, souligne Françoise Le Mer.

• “Le film interroge aussi sur les défis actuels autour de la laïcité”, précise-t-elle.

L’autre côté 🎤

• Philippe Val, l’ancien rédacteur en chef de Charlie Hebdo, “très présent dans le documentaire”, va échanger avec le public à l’issue du film. 

• “Nous sommes très heureux de sa présence. Il ne faut pas oublier qu’il fait l’objet de nombreuses menaces et bénéficie toujours d’une protection policière”, souligne Françoise Le Mer. 

• “Avec le réalisateur Daniel Leconte, ils vont évoquer la liberté d’expression qui reste un sujet de société prégnant de nos jours”, insiste-t-elle.

• La projection est gratuite et ouverte à tous. Il faut réserver en amont, par email, auprès de Laïcité 35 à l’adresse suivante : associationlaicite35@gmail.com.

L’éditrice souhaite valoriser la “littérature joyeuse et des histoires qui font du bien” (Photo : JC).

Cette passionnée des mots et spécialiste du monde littéraire, vient de réaliser son “rêve d’adolescente” avec la publication d’un premier roman - Jingle Breizh - édité par sa structure. Rencontre avec une entrepreneuse attachée à sa liberté.

La genèse 🧑‍🏫

• Charlotte Fontanella a commencé sa carrière en tant que professeure de français en lycée. Après une année d’enseignement, elle a repris le chemin des études à l’Université de Rennes 2 avec un master spécialisé dans les métiers du livre.

• Un domaine qu’elle n’a plus quitté depuis. Elle a d’abord travaillé en tant que salariée pour différents éditeurs (Nathan, Lonely Planet). “Il y a 6 ans, à la naissance de mon premier enfant, je me suis mis à mon compte”, retrace-t-elle auprès de l’Essentiel Rennes. 

• “Je continue à collaborer avec mes anciens employeurs et je développe mon réseau avec des clients comme Lire Magazine ou Hachette. Je fais de la relecture, de la correction ou du suivi d’édition avec la coordination de projets”, explique cette habitante de Châteaugiron.

Et après ? 📝

• Désirant sortir du côté parfois segmenté de ses missions quotidiennes, elle a décidé de créer sa propre maison d’édition pour “accompagner un projet de livre, de bout en bout, soit de sa naissance jusqu’à sa rencontre avec le public”.   

• “Travailler de cette façon a plus de sens pour moi. J’aime la polyvalence, avoir un lien avec les auteurs, mais aussi les libraires, ainsi que d’échanger sur la partie créative”, souligne Charlotte Fontanella. 

• Lancé en mai dernier, les Éditions Pélagie - une référence à son second prénom évoquant la mer - viennent officiellement de publier un premier ouvrage le 14 novembre dernier.

Entre les lignes 📚

• “Il s’agit de Jingle Breizh de Kenneth McAllow dont c’est le second roman. C’est une jolie romance de Noël qui se déroule en Bretagne”, décrit celle qui souhaite valoriser, à travers sa société, la “littérature joyeuse et des histoires qui font du bien”.

• Charlotte Fontanella travaille actuellement, avec une auteure, au sujet d’un livre intitulé Deux filles pour une paire d’espadrilles. Il devrait sortir en mai 2025. Sa maison d’édition pourrait aussi publier une nouvelle entre-temps.

• “Je me laisse 5 ans pour constituer mon catalogue. Les premiers retours sont positifs ce qui est très encourageant”, indique-t-elle.

En supplément 🖋️

• Pour fêter la parution de son premier livre, Charlotte Fontanella organise une soirée spéciale Jingle Breizh à la librairie La Rencontre (8 rue Georges Charpak), ce vendredi, de 18h à 19h30. Au programme : dédicace avec l’auteur, des animations, de la lecture.

• Kenneth McAllow sera aussi présent samedi au Cultura de Chantepie (de 14h à 18h), à la librairie Le Failler à Rennes le 5 décembre (de 19h à 22h) et au marché de Noël de Melesse le 6 décembre, de 15h à 21h30, pour rencontrer le public.