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2 - Une solution pour un internet plus sobre 🛜 |
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Le logiciel a nécessité 2 ans de développement (Photo : Adobe Stock).
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L'association Bug présente, ce soir à 18 h à la Maison des associations (6 Cours des Alliés), un nouveau système informatique visant à rendre les sites plus rapides et sécurisés, et qui réduit leur impact environnemental. Gratuit, entrée libre.
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De quoi parle-t-on ? 🖱️ |
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Catkin, voilà son petit nom. Il s’agit d’un “CMS”, ou système de gestion de contenu, tout droit sorti des cartons de l’association rennaise.
Pour faire simple, un CMS est un programme informatique permettant de créer et de gérer un site internet ou une application.
Ces logiciels peuvent être utilisés par toute personne désirant créer un site en ligne sans recourir à des experts en développement web.
Ils sont donc utiles pour leur accessibilité. Joomla, Wix et l’inévitable WordPress comptent parmi les CMS les plus connus et utilisés.
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Pourquoi c’est important ? 🖥️ |
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“On a sûrement une bonne moitié du web qui tourne sous WordPress”, évalue Laurent Delahaie, développeur de Bug et créateur de Catkin.
“C’est un CMS qui utilise une base de données pour stocker les informations. Les bases de données sont très gourmandes en mémoire, en ressources machines”, explique-t-il.
Selon le spécialiste, les associations faisant appel à Bug pour du conseil-accompagnement (création, communication…) n’ont pas forcément “besoin de toute cette artillerie” pour lancer leur propre site.
D’où l’idée de concevoir ce “CMS sobre”.
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Comment ça marche ? 🤔 |
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Depuis 2 ans, Laurent Delahaie travaille, seul, sur ce logiciel dont la gestion est “extrêmement simple, sans je ne sais combien d’interfaces”.
“C’est vraiment la base du web : une feuille de style, on définit une structure, une barre de navigation. Et voilà on a un site qui ne coûte pas cher en un claquement de doigt”, résume-t-il.
Pour l’heure, un peu moins d’une dizaine de sites ont recours à Catkin.
Un logiciel qui n’a pas vocation à courir après les utilisateurs. “C’est juste proposé un service aux associations”, résume Laurent Delahaie pour qui les internautes ne sont “pas du tout conscients” des enjeux de sobriété numérique.
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3 - Un café fleurs unique en son genre 🌷 |
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Vous pouvez notamment confectionner des guirlandes (Photo : Fanny Retailleau).
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Depuis la fin d’année dernière, SAISON propose des ateliers créatifs pour réaliser des décorations en fleurs séchées tout en dégustant un “café fleuri”.
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Le concept 💐 |
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La boutique s’inspire “des cafés céramiques qui se multiplient à Rennes, mais ici les clients réalisent des créations à base de fleurs séchées”, commente Mathilde Lelièvre, la gérante.
De la guirlande, au bougeoir en verre en passant par des couronnes, 6 modèles sont proposés à des tailles différentes.
Les techniques utilisées varient aussi en fonction de la réalisation.
Vous pouvez déguster une boisson chaude et une gourmandise sucrée tout en développant votre sens artistique.
“À la carte, on trouve des boissons à base de café, du thé mais aussi des cookies et cakes à base de fleurs”, précise la gérante.
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Comment cela fonctionne ? ✍️ |
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Pour tenter l’expérience, rendez-vous sur le site dédié pour réserver votre créneau (2h) et renseigner le modèle que vous voulez réaliser ainsi que sa taille. Puis, direction la boutique.
“Les participants suivent un tutoriel sur papier et vidéo et font appel à nous s’ils ont besoin d’aide”, indique Mathilde Lelièvre. Les tarifs varient de 38 € à 80 €.
Au total, 12 personnes peuvent suivre l’atelier. Ils sont organisés du jeudi au samedi.
Une fois le temps écoulé, chacun repart avec son œuvre.
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Le bonus 🪻 |
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À terme, Mathilde Lelièvre souhaite étendre le concept aux fleurs fraîches et ouvrir des créneaux horaires toute la semaine.
“Les créations changeront en fonction des saisons et des choses spéciales seront mises en place pour des événements comme la Saint-Valentin ou la fête des mères”, complète-t-elle.
Y aller : 9 rue de Bertrand à Rennes.
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4 - De la photographie surréaliste 🇸🇪 |
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Les clichés sont à la fois réalistes et impossibles (Photo : Erik Johansson).
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Le travail du photographe et artiste visuel suédois Erik Johansson est présenté à travers une exposition en plein air sur le campus de Villejean qui débute ce lundi.
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Bio express 👱♂️ |
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Erik Johansson a découvert la photographie à l’âge de 15 ans lorsqu’il a reçu son premier appareil numérique. Autodidacte, il s’est formé seul à la retouche d’images.
Grâce à cette technique, il a décidé de transformer ses croquis imaginaires en compositions virtuelles à travers des photomontages surréalistes.
Ses œuvres, souvent empreintes d'humour et de poésie, invitent le spectateur à une exploration visuelle ludique et à une réflexion sur la perception de la réalité.
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Le concept 📷 |
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“Contrairement à la photographie traditionnelle, je ne capture pas des moments mais des idées”, explique l’artiste pour décrire sa démarche de création.
Parmi ses sources d’inspiration figurent Magritte, Dali ou Man Ray.
L’artiste, mondialement connu, combine des images qu’il associe de façon à interpeller. Son processus de création peut prendre des mois pour créer une seule image.
“Ses œuvres, aux détails impressionnants, sont à la fois un défi pour l’imaginaire et un émerveillement visuel, faisant de lui un véritable prestidigitateur de l’image”, résume l’Université de Rennes pour présenter l’exposition nommée Above and beyond.
Elle est visible jusqu’au 4 juillet prochain. Entrée libre.
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En complément 👀 |
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En partenariat avec le département d’anglais de l’établissement, l’Université Rennes 2 organise une visite commentée de l’exposition par le photographe.
Elle est prévue le 6 février à 13h. Gratuit, sur réservation.
Ce jour-là, à 20h30, au Tambour, l’artiste viendra présenter le film Pour l’éternité de son compatriote Roy Andersson dans le cadre du festival Travelling.
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5 - L'entretien : Édita Rebours, créatrice de kits d’éducation 👩 |
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“Nous avons répondu à un besoin et brisé un tabou” (Photo : Édita Rebours).
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Engagée en faveur de l’égalité des sexes, la Rennaise a récemment sorti un kit nommé Mon Loulou consacré à la puberté masculine. Il fait notamment suite au succès de Ma Louloute, un kit pédagogique au sujet de l’éducation menstruelle.
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La genèse 🩸 |
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Pendant 20 ans, durant son parcours professionnel, Édita Rebours s’est consacrée à de multiples projets en lien avec le “parcours de vie” des hommes et des femmes.
Puis, celle qui se décrit comme une “cheffe d’entreprise dans l’âme”, s’est intéressée de manière spécifique aux ados.
Un engagement qui découle d’une expérience vécue par sa fille : “Un jour, l’une de ses camarades a eu ses premières règles en classe. Ma fille est rentrée inquiète de cet épisode. Elle m’a posé plein de questions.”
“En faisant des recherches, je me suis rendue compte qu’il n’existait pas de kits à l’éducation menstruelle. J’ai donc décidé de le créer”, retrace-t-elle.
Sorti en octobre 2017, destiné aux jeunes filles de 8 à 13 ans, il connaît depuis un grand succès et s’est vendu à plus de 100 000 exemplaires.
“Nous avons répondu à un besoin et brisé un tabou”, clame-t-elle.
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Et après ? 💋 |
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La créatrice, aussi maman de 2 garçons, s’est ensuite attaquée à la question de l’entrée dans la sexualité.
Nommé Lools, ce kit pédagogique s’adresse aux filles et garçons âgés de 14 à 18 ans : “Il accompagne jusqu’à la porte du premier rapport sexuel”, image l'entrepreneure.
En juin 2024, Édita Rebours a lancé le premier kit de puberté masculine en France suite à des demandes répétées de la part des collectivités.
“Il n’y a pas d’équivalent en France. Ce kit sert notamment à la compréhension du changement du corps du garçon, mais explique aussi celui de la fille pour faciliter la compréhension mutuelle de ce phénomène”, souligne-t-elle.
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Prochain défi 💪 |
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Désormais, la Rennaise est mobilisée pour obtenir un partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale.
“J’aimerais que les kits soient accessibles à tous les collégiens et distribués gratuitement dans les établissements scolaires”, ambitionne-t-elle.
Si elle a déjà obtenu un rendez-vous avec Gabriel Attal - quand celui-ci était ministre de l’Education nationale - le dossier avance peu. La faute à la valse des gouvernements qui ne l’aide pas à avoir un interlocuteur fixe.
“Je vais me battre pour que les professeurs gagnent du temps sur ce sujet avec les kits et ainsi pouvoir favoriser davantage les temps de parole avec les élèves”, positive-t-elle.
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